Les clubs révolutionnaires
En 1792 est établie la Convention nationale, une assemblée de 749 représentants élus par moins de 10 % de la population. Deux courants sans lignes politiques claires, la « Montagne » et la « Gironde », se disputent le pouvoir. La majorité des députés, la « Plaine », soutient tantôt les uns tantôt les autres, selon qu’ils portent mieux les espoirs collectifs. Girondins et Montagnards animent le club des Jacobins. Après le 10 août 1792, le club tend à former un pouvoir parallèle à la Convention. C’est dans ce cénacle non officiel que se déroulent les débats : la Convention suit, parfois de mauvais gré. Robespierre tient le club des Jacobins et écarte tous ses opposants. Ce groupe de réflexion déterminant à Paris fédère 6 000 clubs sur l’ensemble du territoire français, dans l’esprit des Comités de salut public. Après la chute de Robespierre, le club est rapidement fermé et dissous en novembre 1794.
EN SAVOIR PLUS
> Dernière séance du Club des Cordeliers (Estampe)
> Le comité de salut public - La Terreur (1794)