Au tout début de l’année 1829, Les Orientales éclatent comme une immense et brusque clarté dans le ciel hivernal de la poésie française, qui ne s’en remettra pas de sitôt. Oubliées, les odes et les méditations en demi-teinte : sous le signe de la jeunesse et de l’Orient naît une poésie nouvelle, incarnée, libre, heureuse, solaire, souvent violente, mais toujours éblouissante. Elle va illuminer tout le siècle et inspirer tous les arts.