Les beaux voyages
Quoi de mieux qu'un voyage pour se changer les idées ? Pireneas, bibliothèque partenaire en Gallica Marque Blanche, vous invite à la découverte de ses collections numériques sous forme de voyage imaginaire.
Un livre de voyage, un guide touristique, une gravure représentant un paysage, une carte de géographie sont autant d’invitation au voyage. Qu’il soit réel ou imaginaire, imaginé puis réalisé, réalisé puis remémoré, le voyage est au cœur de la bibliothèque et la bibliothèque au cœur du voyage.
C’est ainsi que je me suis égarée dans des contrées reculées, difficilement accessibles pour les non-initiés. J’ai parcouru un pays étrange nommé Pireneas et découvert bien des beautés.
Partie le 3 juillet 2020 à 8h du matin :
J’ai tout d’abord et par le plus grand des hasards, rencontré à la Brèche de Roland l’explorateur Lucien Briet et l’ai suivi pour un périple qui m’a conduit de Gavarnie jusqu’à Rodellar petit village situé dans la Sierra de Guara en Espagne.
Là j’ai découvert le Barranco du Mascun.
Malgré la beauté stupéfiante des lieux et peut-être à cause de cette beauté “Nul ne saurait rêver un plus délicieux coupe-gorge. Cadre à souhait pour épisode dramatique …".
Ensemble nous avons marché jusqu’à la Fontaine de l’ours.
Puis fatiguée, ayant pris froid dans le barranco, avide de découvrir le monde, je décidais de me tourner vers d’autres horizons.
Partie à la recherche de nouvelles destinations, au détour d’un chemin sinueux, j’ai fait la connaissance d’un drôle de petit bonhomme. Amusée par la situation dans laquelle il se trouvait et fascinée par la précision du dessin, je suis immédiatement partie sur les traces de son créateur : Gustave Doré.
J’ai voulu savoir quelles autres merveilles de l’artiste se cachaient dans Pireneas.
J’ai découvert les belles illustrations de l’édition de 1860 de Voyage aux Pyrénées d’Hippolyte Taine.
J’ai admiré de fines gravures sur bois représentant de beaux et profonds paysages pyrénéens.
Sur l’une d’entre elle, un homme contemplait la montagne que je contemplais à mon tour, m’enfonçant toujours plus loin dans l’image, perdue dans mes pensées.
Revenant peu à peu de ce voyage inattendu et après avoir quitté le doux état de rêverie dans lequel je me trouvais, je me suis mise en quête d’un moyen de transport.
S’offrait à moi pour de nouvelles aventures, tout ce que l’homme a pu inventer pour se rendre d’un endroit à l’autre en évitant de marcher :
calèches,
bateaux,
automobiles,
tramways,
bicyclette
et même aéroplanes.
Mais c’est une folle équipée à cheval qui a finalement retenue mon attention.
Voyant ces Gens de Barèges en voyage, je leur ai trouvé fière allure. Et bien décidée moi aussi à voir du pays, je me suis procurée une superbe monture.
J’ai ainsi parcouru quelques temps les routes de France et de Navarre pour m’arrêter ici, en 1840, tout en bas de la carte, dans cet étonnant paysage recomposé.
Là, attirée par le large, j’ai brusquement décidé de prendre la mer pour parcourir le monde.
J’ai visité ….
L’Afrique
L’Amérique
Je suis allée jusqu’en Russie :
Une éternité s’était écoulée, il était temps de retourner chez moi.
J’ai pris le chemin du retour, traversé bien des villes et villages.
… pour enfin atteindre la maison le 3 juillet 2020 à 10h. En mon absence les choses avaient bien changé.
Vous souhaitez vous aussi nous emmener en voyage à travers les collections de Gallica ? Que vous soyez Gallicanaute, bibliothèque partenaire ou Marque Blanche, proposez-nous votre parcours par mail, à l'adresse gallica at bnf.fr.
Ajouter un commentaire