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Le Tour de France de Gallica, étape 12 : Peyragudes

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13 juillet 2017

Le Tour de France ne serait pas devenu une course cycliste aussi populaire sans ses étapes spectaculaires de montagne. Cette année, la 12ème étape entre Pau et Peyragudes est l’occasion de revenir sur l’ascension des Pyrénées et de ses cols par le peloton.

Agence Meurisse. Tour de France cycliste : étape Luchon-Perpignan... (1926)

Le Tour de France fait l’expérience de la moyenne montagne dès 1905 avec l'ascension  du Ballon d’Alsace, de la côte de Laffrey, du col Bayard puis vient celle du col de Porte en 1907. Cependant, Henri Desgrange, le directeur du tour, ne souhaite pas faire aborder aux coureurs la haute montagne, ses cols et ses vallées. C’est Alphonse Steines, un de ses confrères de l’Auto, journal organisateur du Tour depuis 1903, qui le persuade de satisfaire la demande du public et de traverser les Pyrénées à partir du Tour de France 1910.

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Tour de France cycliste de 1938. Journée du 16 juillet. 9e étape Luchon-Perpignan

En juin 1910, en deux étapes, Perpignan-Luchon le 19, et Luchon-Bayonne le 20, les coureurs font naître la légende. Avec l’ascension de sept cols mettant corps et volonté à rude épreuve, les pneus de rechange sur le dos, les coureurs ajoutent une nouvelle dimension à cette course, reine du cyclisme sur route. Octave Lapize, coureur de l’équipe Alcyon, se révèle le plus performant et gagne les deux étapes, même s’il doit terminer comme beaucoup d’autres le Tourmalet et l’Aubisque à pied  en poussant son vélo. Personne ne peut rivaliser dans les Pyrénées avec le futur vainqueur du tour 1910.

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La Vie au grand air : revue illustrée de tous les sports (30 juillet 1910)

Ainsi donc, depuis 1910, les Pyrénées voient défiler sur leurs routes les rois de « la petite reine » et ne cessent de participer à la renommée de la grande boucle avec des cols aux noms magnifiés : Aspin, Tourmalet, Aubisque, Puymorens, Soulor ou bien encore Peyresourde, Ares, Port, Portet d’Aspet autant d’étapes célèbres contribuant à attirer les regards sur la France, ses paysages, ses beautés naturelles et culturelles.

En connaisseur des efforts que le Tour demande, le public au bord des routes ou massé en haut des cols applaudit toujours chaleureusement les « dompteurs de la montagne », ceux qu’Albert Londres appelle les « forçats de la route » en 1924.

Près d’un siècle plus tard, les conditions ont changé pour les coureurs et nous leur souhaitons bon courage pour cette nouvelle édition qui les verra gravir à nouveaux les sommets et écrire une nouvelle page de l’histoire de la bicyclette.

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