Du Nil à la scène : l'Égypte ancienne dans l'opéra et le ballet, du XVIIe au XXe siècle
L’année 2022 marque le bicentenaire de la parution en 1822 de la Lettre à M. Dacier, dans laquelle sont exposés les principes de déchiffrement des hiéroglyphes. C’est aussi à un « déchiffrement », celui de l’engouement des musiciens, chorégraphes et scénographes pour l’Égypte ancienne que nous vous invitons ici.
BnF, département des Estampes et de la photographe, UB-181 (F BIS)-FT 4
L’Égypte apparaît en tant que lieu d’action pour des ouvrages lyriques ou chorégraphiques bien avant la campagne d'Égypte de Bonaparte et les travaux historiques de Jean-François Champollion. Dans la littérature, on la trouvait déjà présente chez Jodelle, Shakespeare ou Benserade (Cléopâtre).
Dès la fin du dix-septième siècle une Égypte de fantaisie fait irruption à l’Opéra, avec notamment Isis, de Lully, sur un livret de Jean-Baptiste Quinault., créée en 1677 en présence de Louis XIV à Saint-Germain-en-Laye
Jean-Baptiste Lully, Jean-Baptiste Quinault, Isis, Paris, 1677
BnF Réserve des livres rares, YF-2213
Il serait impossible de recenser l’intégralité des productions lyriques et chorégraphiques qui, de l’aube du XVIIIe siècle aux premières années du romantisme, ont trouvé leur inspiration dans l’Égypte ancienne. Cette influence se perçoit dans les livrets qui mettent en scène des personnages historiques (Giulio Cesare, d’Händel, Nitocri, d’Antonio Caldara…) ou bibliques (Israël en Egypte, d’Händel encore, que Mendelssohn remet au goût du jour en 1833, Joseph, de Méhul, Moïse et Pharaon, de Rossini, dans ses versions italienne et française…).
On la retrouve dans la fascination que la terre des Pharaons exerce sur les milieux de la franc-maçonnerie (Les Fêtes de l’hymen et de l’amour ou les dieux d’Egypte, de Rameau, Thamos, König in Ägypten, musique de scène de Mozart pour le drame éponyme de Tobias Philipp von Gebler, La Flûte enchantée et son avatar parisien « arrangé » par Lachnith et Chédeville, Les Mystères d’Isis, qui connaît deux productions à l’Opéra, en 1801 et en 1823). Mais hormis peut-être la version de 1823 des Mystères d’Isis, les dispositifs scéniques mis en œuvre font fi de recherches historiques et archéologiques très approfondies. Et pourtant...
Pierre-Luc-Charles Cicéri, esquisse de décor pour Les Mystères d’Isis, Paris, 1823
BnF / BMO MUSEE-2052
Antérieures de presque trente ans aux premières publications de Champollion, les Lettres sur l’Égypte de Claude-Étienne Savary, parues en 1785, fournissent aux artistes la première source de documentation à valeur « scientifique » sur la terre des Pharaons. Savary s’était en effet rendu au Caire en 1777 et avait pu visiter le site des célèbres pyramides de Gizeh :
Il en avait rapporté une description fort détaillée, ainsi qu’un certain nombre de croquis. Fait intéressant, il était accompagné dans ce voyage par le comte d’Antraigues, amant puis époux d’Antoinette-Cécile de Saint-Huberty, cantatrice vedette de l’Académie Royale de Musique. La Saint-Huberty, qui traînait une réputation sulfureuse, était également très proche du compositeur Jean-Baptiste Lemoyne. Ce dernier compose pour elle Nephté, une tragédie lyrique sur un livret de François-Benoît Hoffman, dont l’action est située dans l’ « Égypte ancienne ». Hoffman connaît par la suite une grande célébrité en tant qu’auteur des livrets de Stratonice (musique de Méhul) et surtout de Médée (musique de Cherubini). Hoffman prend la peine de justifier, dans une préface exceptionnellement développée, la transposition au pays des pharaons de sa Nephté, un drame inspiré de la Camma de Thomas Corneille et des récits de Plutarque. Le librettiste donne en outre, dans les didascalies, force détails sur le dispositif scénique (François-Benoît Hoffman, Nephté in Théâtre, Paris, Lefebvre, 1831, t. 1 p. 9) :
« Tout le côté droit du théâtre doit représenter une montagne aride, sous laquelle sont pratiqués douze cryptes, ou grottes sépulcrales, taillées dans le rocher. Chacune de ces grottes contient le tombeau d'un des rois d’Égypte, et chacune est éclairée par une lampe funèbre. Celle où se trouve le tombeau de Séthos est la première, et paraît de formation plus nouvelle. Quatre prêtres vêtus de robes de lin sont assis sur quatre pierres, placées aux quatre angles du tombeau... »
On notera que Lemoyne et Hoffman avaient commencé à travailler sur l'ouvrage dès 1787, soit deux ans à peine après la publication des Lettres sur l’Égypte. La scénographie en est confiée à l’architecte Pierre-Adrien Pâris. Pour la première fois ou presque, on renonce à une Égypte de fantaisie au profit d’une véritable recherche d’ « authenticité », ainsi qu’en témoignent des croquis conservés au Musée des Beaux-Arts de Besançon (ville natale de Pâris), telle une « lampe égyptienne pour l’opéra de Nephté ». Il est intéressant à cet égard de relever qu’un exemplaire des Lettres sur l’Égypte figure dans l’inventaire de la bibliothèque de Pierre-Adrien Paris, publié en 1821, deux ans après sa mort (Catalogue de la bibliothèque de M. Paris, architecte et dessinateur de la Chambre du roi, chevalier de son ordre, Deis, Besançon, 1821 p. 96).
La campagne menée par Bonaparte entre 1798 et 1801 fournit toutefois un matériel iconographique bien plus considérable encore aux scientifiques et aux artistes. Un musicien, Henri Jean Rigel, fait partie de l’expédition. Ce dernier était le fils de Henri Joseph Rigel, lui-même compositeur et auteur d’un « hiérodrame » (comprenez : oratorio) biblico-pharaonesque, La Sortie d’Égypte, créé à Paris, en 1774 au Concert spirituel. Au Caire, Rigel fils écrit et fait représenter un opéra-comique, Les Deux meuniers, dont le livret est rédigé par l’architecte Charles-Louis Balzac.
Rigel, Henri-Jean, Ouverture pastorale des Deux meuniers avec la romance des petits oiseaux.
Paroles de Balzac. Opéra fait et exécuté en Egypte sur le théâtre du Caire, Paris, [s.d.]
BnF, département de la Musique, Vma 112 (1)
Charles-Louis Balzac réalise par ailleurs un nombre considérable de dessins lors de son séjour au pays des Pyramides, et est l’un des contributeurs de la célèbre Description de l’Égypte publiée à partir de 1809 sous l’égide de celui qui est devenu entre temps l’empereur Napoléon.
Description de l'Égypte ou Recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Egypte pendant l'expédition de l'armée française, vol. III/2
Paris, Imprimerie Impériale, pl. 14 : Thèbes
Bibliothèque municipale de Toulouse
L'Enfant prodigue, ballet du chorégraphe Pierre Gabriel Gardel sur une partition d’Henri Montant Berton, est l’un des premiers avatars « scéniques » de l’expédition de Bonaparte. Il s'empare du « filon égyptien », avec des décors et des costumes se réclamant d’une certaine « authenticité », comme en témoigne la somptueuse représentation de Memphis conçue par Jean-Baptiste Isabey pour le second acte de l’ouvrage. Le livret précise :
« Le théâtre représente une place publique de la ville de Memphis. Le luxe égyptien y règne de toutes parts : les merveilles de l’art de l’architecture brillent dans tous les monumen[t]s »
L’Enfant prodigue, esquisse de décor de l'acte II, tableau 1 :
place publique de la ville de Memphis par Jean-Baptiste Isabey,
BnF/BMO, ESQ 19-15
Le même thème, inspiré de l’Évangile de Luc, est traité sous forme d’ouvrage lyrique cette fois par Daniel-François-Esprit Auber (pour la musique) et Eugène Scribe (auteur du livret) en 1850. Entre temps, les travaux de Champollion ont été publiés. Après la parution en 1822 de la célèbre Lettre à M. Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques, Champollion entreprend un voyage en Égypte en 1828-1829, au cours duquel il publie les Lettres écrites d'Égypte et de Nubie.
Les planches d'illustrations gravées d'après les dessinateurs de l'expédition sont éditées après la mort de l'égyptologue sous le titre de Monuments de l'Égypte et de la Nubie, entre 1835 et 1845. Paul Lormier, en charge des costumes de la production de 1850 de L’Enfant prodigue, revendique ouvertement l’influence des recherches de Champollion. Théophile Gautier s’en fait ainsi l’écho dans La Presse le 9 décembre 1850 :
« Au second acte Azaël est installé à Memphis ce qui sert de motif à une magnifique décoration. A droite s'élève le temple d’Isis avec le caractère éternel et gigantesque de l'architecture égyptienne. Les hiéroglyphes coloriés tournent autour des colonnes, grosses comme des tours, en processions immobiles. L'épervier ouvre ses ailes sur les frontons ; les chapiteaux à têtes de femme regardent de leurs yeux obliques, les sphinx allongent leurs griffes pleines d'énigmes, les obélisques et les stèles se dressent chamarrés d'inscriptions symboliques, tout est menace et mystère dans cette effrayante splendeur, qu'illumine un soleil implacable, réverbéré par les dalles de granit des terrasses. Les canaux du Nil sont couverts de canges qui vont et viennent. La population, étagée sur les escaliers et les rampes, regarde passer le cortège du bœuf Apis, dont on célèbre la fête. Déjeunes filles vêtues de calasiris, coiffées de pschent et chaussées de tatbebs [sandales égyptiennes], marchent portant à la main une fleur de lotus, comme les figures sculptées en creux dans le couvercle des tombes ; d'autres agitent l'anschir [encensoir], où brûlent des parfums ; les musiciens jouent du sistre et du tympanon. Imaginez-vous le musée Charles X [i.e. les neuf salles de l’aile sud du Louvre inaugurées en 1827 et consacrées aux antiquités méditerranéennes et égyptiennes] et la salle égyptienne du Louvre en action. Les costumes ont été décalqués sur des caisses de momie, et l'on a pris des renseignements dans des papyrus déchiffrés par les Champollion de l'Opéra; c'est très beau et très exact. »
Le Gautier critique musical s'enflamme pour L’Enfant prodigue, avant que le Gautier écrivain ne cède à la mode – pour ne pas dire la folie – « égyptomaniaque » qui se répand dans une bonne partie de l’Europe au milieu du XIXe siècle. En 1857, il entame dans Le Moniteur universel la publication sous forme de feuilleton du Roman de la momie, publié dès l’année suivante en un volume chez Hachette. Moins de cinq ans plus tard, l’ouvrage de Théophile Gautier est adapté par Vernoy de Saint-Georges pour servir d’argument à La Fille du Pharaon, ballet de Marius Petipa sur une musique de César Pugni, créé le 18 janvier 1862 au Théâtre Bolchoï de Saint-Pétersbourg (à ne pas confondre avec la salle moscovite du même nom).
Olga Spessivtseva dans le rôle d’Aspicia de La Fille du Pharaon, photographie, 1913
BnF/BMO Alb. Kochno Spessivtseva 01
Le ballet, à l'instar du roman de Gautier, recourt à la technique de la mise en abyme : un aventurier britannique, Lord Wilson, se retrouve pris dans une tempête de sable alors qu’il voyage en Égypte en compagnie de son majordome, John Bull. Avec l’aide de marchands arabes, il se réfugie dans une pyramide toute proche. Les voyageurs commencent à fumer de l’opium et, sous l’effet de la drogue, se retrouvent projetés au temps des pharaons… La scénographie mêle réalisme (les pyramides du prologue, le palais du Pharaon à Thèbes) et fantaisie complète (danses allégoriques représentant les fleuves de la Terre, Nil, mais aussi Congo, Neva et Guadalquivir !). Le ballet remporte immédiatement un grand succès, et se maintient au répertoire jusqu’en 1926, grâce à des interprètes prestigieuses (Mathilde Kchessinskaïa, Olga Spessivtseva ou encore Anna Pavlova) qui s’emparent du rôle féminin principal, Aspicia, à la suite de sa créatrice, Carolina Rosati.
L’égyptomanie appliquée aux arts de la scène atteint son apogée avec Aïda. Verdi compose son célèbre ouvrage à la suite d'une commande d’Ismaïl Pacha, Khédive d’Égypte, pour l’inauguration du nouvel Opéra du Caire, prévue pour le début 1871. Les décors et les costumes devaient être fournis par les ateliers de décors de l’Opéra de Paris, mais ne purent être livrés à temps en raison de la guerre franco-prussienne. C’est finalement le 24 décembre 1871 qu’Aïda est créé dans la capitale égyptienne. Après Savary et Champollion, un égyptologue de renom est à nouveau convoqué pour cautionner « scientifiquement » une production lyrique : Auguste Mariette, associé directement au projet. Mariette dessine lui-même les costumes et accessoires lors de la création d’Aïda au Caire, mais supervise également la réalisation des costumes et des décors pour l’entrée de l’œuvre – chantée en français – au répertoire de l’Opéra de Paris en 1880. Méfiant, il se confie à Pavlos Pavlidis, alias Draneht Bey, directeur du théâtre du Caire (Auguste Mariette, lettre à Draneht Bey, 15 juin 1870, Fonds Nuitter, BMO/BnF, cité par Wild, Nicole : Décors et costumes du XIXème siècle, Paris, Bibliothèque nationale, 1993, p. 265) :
« Marier dans une juste mesure les costumes anciens fournis par les temples et les exigences de la scène moderne constitue une tâche délicate. Un roi peut être très beau en granit avec une énorme couronne sur la tête ; mais dès qu’il s’agit de l’habiller en chair et en os et de le faire marcher, et de le faire chanter, cela devient embarrassant et il faut craindre de… faire rire »
Les craintes de Mariette n’étaient sans doute pas entièrement vaines, si l’on en croit le compte-rendu de la première à l’Opéra Garnier, le 22 mars 1880, publié par le célèbre et redouté Pierre Véron, critique au Charivari :
« La mise en scène d’Aïda est splendide, et M. Vaucorbeil [directeur de l’Opéra de 1879 à 1884] a voulu que son coup d’essai fût un coup de maître. Les somptuosités du fameux défilé suffiraient à attirer la foule. Je me permettrai cependant de trouver que certains costumes abusent des couleurs criantes, et que quelques accoutrements masculins frisent le ridicule de bien près. C’est peut-être un ridicule authentique, mais, en pareil cas, il est en accord avec la couleur locale des accommodements. »
L’atelier de Félix Nadar réalise, à des fins publicitaires, des clichés en situation des interprètes de la première à l’Opéra de Paris. Leur mise en perspective avec les somptueux dessins d’Eugène Lacoste, en charge des costumes de la production, n'est toutefois pas sans susciter, ici ou là, quelques interrogations.
A gauche : Rosine Bloch dans le rôle d’Amnéris, Paris 1880, cliché Nadar, BnF, EST, FT 4-NA-238 (2)
A droite : Amnéris, esquisse de costume par Eugène Lacoste, BnF/BMO, D216-31 (I,2)
L’attrait exercé par l’Égypte sur les compositeurs et les chorégraphes ne disparaît évidemment pas après Aïda, mais l’immense notoriété du chef-d’œuvre de Verdi rend périlleuse toute nouvelle incursion dans cette thématique.
Par ailleurs, au crépuscule du siècle romantique, presque toutes les grandes découvertes archéologiques concernant l’Égypte des Pharaons ont été menées. A une exception près, et de taille : la mise au jour du tombeau de Toutankhamon par Howard Carter en 1922. Mais cet événement, paré de son aura mystique – les membres de l’expédition de Carter auraient été frappés d’une « malédiction » ayant entraîné leur mort prématurée – stimulera finalement bien davantage l’imagination des écrivains et des cinéastes que celle des musiciens lyriques.
La fin du dix-neuvième siècle marque cependant un certain regain d'intérêt pour l'Orient et l'orientalisme en général. On en trouve trace dans des ouvrages tels Djamileh (Georges Bizet, d'après Namoura, d'Alfred de Musset, en 1872) ou Lakmé (Léo Delibes, d'après Rarahu de Pierre Loti).
L’Égypte ancienne figure encore explicitement au menu de quelques productions scéniques significatives comme Thaïs, de Massenet, créé à l’Opéra de Paris en 1894 : l’action – inspirée d’un roman d’Anatole France – est située au IVe siècle, mais l’esthétique de la scénographie se réfère encore à l’Égypte des pharaons.
Cléopâtre, ballet de Michel Fokine sur un pot-pourri de musiques dues à Anton Arensky, Alexandre Taneïev, Nicolas Rimski-Korsakov, Mikhaïl Glinka, Alexandre Glazounov, Modeste Moussorgski et Nicolas Tchérépnine, créé à Paris au Théâtre du Châtelet le 2 juin 1909. L’argument est adapté de la nouvelle de Théophile Gautier, Une nuit de Cléopâtre, initialement parue sous forme de feuilleton dans le quotidien La Presse en 1838. Le même ouvrage avait déjà inspiré le compositeur Victor Massé pour son opéra-comique créé en 1885 à la salle Favart, à Paris.
BnF/BMO Alb. Kochno Cléopâtre – 2
BnF, Réserve des livres rares, RES P-Y2-240
La légende de Joseph, ballet sur un argument de Harry Kessler et Hugo von Hoffmansthal, librement adapté de l’Ancien testament et mis en musique par Richard Strauss. La chorégraphie, initialement confiée à Vaslav Nijinski, est finalement réglée par Fokine. Léonide Massine en interprète le rôle-titre lors de la création à Paris, en 1914, par la compagnie des Ballets russes.
Pierre Bonnard, affiche pour La légende de Joseph, Paris, 1914
BnF, Département des estampes et de la photographie, ENT DO-1 (BONNARD,Pierre)-GRAND ROUL
L’ultime ouvrage lyrique de grandes dimensions sur un thème emprunté à l’Égypte des Pharaons est Akhnaten (Akhenaton), du compositeur américain Philip Glass, créé en 1984 à Stuttgart. Un enregistrement est disponible à l'écoute au département Son, Vidéo, Multimédia de la BnF.
Un opéra sur la vie de Toutankhamon devait voir le jour en 2019 pour l’inauguration du nouveau Grand musée égyptien du Caire en 2019, sur un livret de l’homme politique et écrivain Zawi Hawass. Les festivités ont été reportées et sont désormais prévues en novembre 2022, pour coïncider avec le centenaire de la découverte du tombeau du célèbre pharaon.
Ce billet fait partie d’une série intitulée « Bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes », en écho à l’exposition BnF en cours « L’aventure Champollion. Dans le secret des hiéroglyphes », qui évoque la figure du déchiffreur, les débuts de l’égyptologie et la réception de l’Égypte ancienne dans les arts et la littérature.
Pour en savoir plus
- Des esquisses de Paul Lormier et d’Henry de Montaut sont visibles dans l’exposition « L’aventure Champollion. Dans le secret des hiéroglyphes », BnF-François Mitterrand (12 avril-24 juillet 2022)
- Michel Dewachter. L'Égypte et l'opéra : un imaginaire et ses interprètes de Jean-Baptiste Lully à Philip Glass, 1677-1983, Lectoure, éd. du Capucin, 2004
- Jean-Marcel Humbert ; Michael Pantazzi ; Christiane Ziegler. Egyptomania, l’Égypte dans l’art occidental, catalogue de l’exposition du Musée du Louvre 20 janvier – 18 avril 1994, Paris, Réunion des Musées Nationaux ; Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, 1994
- Jean-Marcel Humbert. L’Égypte et l’art lyrique : un exotisme antiquisant, en ligne, Palazetto Bru-Zane, 2012 [consulté le 30/03/2022]
- Pierre Larcher. « L'Orient des musiciens », BnF-Bibliothèques d'Orient
- Hélène Virenque. « Amnéris, princesse d’une Egypte enchantée », Carnet de recherches l’Antiquité à la BnF, janvier 2022
- Nicole Wild. Décors et costumes du XIXe siècle. Tome II, Théâtres et décorateurs : collections de la Bibliothèque-Musée de l'Opéra, Paris, éd. de la Bibliothèque nationale, 1993
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