Titre : La Croix du Nord : supplément régional à la Croix de Paris ["puis" grand journal quotidien du Nord de la France]
Éditeur : [s.n.] (Lille)
Date d'édition : 1927-07-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32753198f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 juillet 1927 08 juillet 1927
Description : 1927/07/08 (A38,N11322). 1927/07/08 (A38,N11322).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG59 Collection numérique : BIPFPIG59
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5045659b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-13077
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/06/2019
11.323
LE NUMERO
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1
ICIFISlIt ROUliE
“ Nous devons favo
riser le développement
de toute guerre qui se
rait conduite par la
classe ouvrière *\
La « PRAVDA»
(Journal des Soviets, 18 juin 19:27).
ŒUVRE SANS NOM’’
.A.OTTJ .A-LITÉ
DS LYON
DIEU PROTEGE LA FRANCE 1
■ ■ ' " ~ ■ — _ ^
»vvv vvtvvvvwv wvvwvwvvwwvuu v nvvi’vW
Vendredi 8 Juillet. Sainte Elisabeth
Soleil : Lever, 3 hit 57 ; coucher, 11) h. Di.
Samedi 9 Juillet. — Ste Blanche
Lune : Pleine le 14, dernier quartier le 21 .
Soleil Lever, Il li. 58 ; coucher, JD h. h h
LaJournée
Après avoir voté, par 269 voix contre 2,
l’ensemble du projet de loi sur les assu
rances sociales, le Sénat a décidé de main
tenir à son ordre du jour la question du
cumul des mandats législatifs, scandale et
comédie intolérables.
—o—
La Chambre a poursuivi jeudi matin la
discussion du projet de loi sur le recrute
ment de l'armée et jeudi après-midi la dis
cussion du projet de réforme électorale.
Plusieurs contre-projets ont été successive
ment repoussés.
Pour en finir plus vite avec la réforme
électorale, la Chambre a décidé de tenir une
séance de nuit.
—o—■
La Conférence navale tripartite semble
avoir trouvé jeudi un terrain d’entente sur
le tonnage des croiseurs.
Les experts navals vont étudier les dé
tails de cette proposition qui émane du
Japon.
—o—
La terreur règne avec plus de violence
que jamais an pays des Soviets : on signale
le massacre de tout un groupe d insurgés,
au Caucase, et l’exécution sans jugement
de quarante de leurs partisans : l’arresta
tion de douze mille ouvriers, aux environs
de Leningrad, depuis le meurtre de
Vojkoff... de deux bandits proîessionnels,
meurtriers d’un représentant commercial
des Soviets à Berlin.
Un orage d’une rare violence a éclaté sur
une grande partie de la France, mercredi
soir et a causé de graves dégâts, aussi bien
à Paris, où de nombreuses caves ont été
inondées et des liqnes téléphoniques endom
magées, qu’en banlieue et en province.
Dans la région du Nord, une femme a été
foudroyée près de Montigny-en-Ostrefent,
un cultivateur a été tué et deux ouvriers
grièvement brûlés à Monchy-Cayeux (Pas-
de-Calais).
DSUX MILLIONS D’ITALIENS
sont inscrits dans les Ligues fascistes
l.a « Foglio Ordinr j> du parti fasciste, publie
le chiffre des forces du parti.
l.es inscrits sont au nombre de %0.590. sans
compter 70.081 femmes, ni les avant-gardistes,
ni les ballillas, avec lesquels les forces du
parti atteignent S millions d’inscrits.
11 faut y ajouter les corporations fascistes
qui côniprennent un nombre considérable
d’inscrits.
Une catastrophe de chemin de fer
EîsT -A-RG-EISTTIISTE
Buenos Aires. 7. — T’n train qui transpor
tait les professeurs et les élèves de l’école
militaire chilienne, venant participer à la
fête nationale argentine, a été tamponné près
de Mendoza. , .
11 v a 10 morts, parmi lesquels le directeur
de l’école militaire et 40 blessés.
W iWVt WtWMWlW VUUVUUUXU ' vuu ' IV
Balletin Mété@rolcgiqae
pour la région du Nord
«AROMETflS
Hier à midi : 763
À MINUIT
Tlitrinoroètr»
Hier à midi :23
—vu—
A minuit
—
Ê-30
PREVISIONS
n»
l'Office rutiona 1 météorologUui#
journée du T juillet
Temps nuageux ou | r è> nua _
geux, encore orageux ; qu ,.|.
que> orages ; vent de sud-ouest,
3 à 5 in. ; température sta
tionnaire.
23-3
15—
0
5-3
15-3
r-20
E-10
3-0
3-10
m ■ ■■■
Songez à vas vacances
Préparez vos vovaaes
rVoir Annonce en dernière page(
? — Sorcières du mysWre, des ténèbres et
du minuit, que faites-vous là ?
— Une œuvre sans nom.
Ainsi devisaient Macbeth et les trois
sorcières de la. lande écossaise.
Aux sorcières radieale, radico-sq^ialiste
et socialiste dansant autour de lu chau
dière arrondissementière, la France pour
rait demander de même : que faites-vous
I là ?
lit ces trois tilles de l’iiécute maçonni
que, si elles avaient Ja franchise, pour-
; raient aussi répondre : une œuvre sans
| nom.
Innommable, en effet, la cuisine électo
rale que mijote, eu ce moment, le Cartel
en sabbat.
Reniements de la doctrine, violation de
la parole donnée, forfaits à l’honneur,
coups de force parlementaires, tripotage do
bulletins, usurpation du droit de vote par
les « amphibies », c'est à qui des trois mé
gères cartellistes jettera dans les « entrail
les empoisonnées » du chaudron législa
tif, les ingrédients les plus répugnants
pour « rendre la bouillie épaisse et vis-
! queuse ».
Oh ! La patronne, l’ignoble Hécate de la
j Grande Loge peut venir. Kilo applaudira,
! elle criera comme celle de Shakespeare :
A merveille ! J’applaudis .Y votre ouvrage
j Et chacune (le vous aura part au prolit !
j Leur profit ! C’est, cola qu’elles veulent.
Elles l’avouent avec cynisme.
Ils sentent, les radicaux, que leur des
honneur est complet, que Je poids de Jeur
faillite les écrasera s’ils sont seuls, aux
élections de 1928.
Ils sentent, les socialistes, que, grignotés
à gauche par le communisme, disqualifies
par leur complicité avec le radicalisme
au pouvoir, embourgeoisés dans la franc-
maçonnerie, ils ont perdu l’estime et la
confiance des masses ouvrières.
A chaque élection partielle, ils perdent
j du terrain. A chacun de leurs Congrès, ti
raillés par la lutte des appétits, iis se des
honorent un peu plus.
.Marcher seuls au combat, enseignes dé
ployées, ils ne le peuvent plus. Presque
partout ce serait le désastre.
Et. alors, il leur faut, un scrutin de bar
botage dans les « mares stagnantes » ou
avec leurs damnés complices les radicaux,
ils pourront truquer et troquer, faire au
second tour des marchés honteux, et, com
me pourrait dire Renaudel, « prendre les
voix où elles sont », même si elles ne sont
pas à eux.
Et pourtant, ils sont bien prévenus. On
leur a rappelé les paroles dont leurs maî
tres et leurs chefs flétrissaient naguère ce
mode de scrutin :
« Il inoculerait la gangrène à la démo
cratie », disait Gambetta.
« Il abaisse, il asservit, il corrompt, il
décompose », déclarait Jaurès.
(( Scrutin de gladiateurs », assurait Her-
riot en 1919.
« Scrutin d’argent », disaient d’aivtres.
Rien n’y fait. Au contraire. Plus on leur
dit que ce mode de votation est immoral,
qu’il étouffe la grande voix du pays, et
qu’il brise les courants de l'opinion, plus
ils en sont épris, plus ils en veulent-.
Et ils ont juré de s'opposer à tout, amen
dement, de renoncer à toute intervention
indépendante, à toute critique, à tout ju
gement personnel, pour ne pas retaruer ou
compromettre la « réforme ».
*
* *
De plus, ils ont annexé au projet de loi
lin plan de circonscriptions électorales où
le pays est. horriblement. « charcuté », où
la géographie politique et morale de la
France est faussée au profit des frères et
amis.
Résultat, de ce beau découpage ? •
Les bourgs pourris du Midi auront un
tiers de députés de plus que nos popu
leuses et laborieuses régions du Nord.
Autre résultat : la Chambre, d’après ce
plan, comptera environ tilO députés au
lieu de 584.
Donc, 26 bavards de plus ; donc 26
brouillons renforçant le vacarme ; donc,
surtout, 2ti mains qui s’ajouteront pour
palper les 45.00(1 francs.
Ceci est tout simplement une escroquerie
aux dépens des contribuables. Et c'est une
violation de la parole donnée.
On se souvient de ce tour de passe-passe
cartelliste par lequel les parlementaires
I s’ « envoyèrent » cette énorme augmenta-
| lion de traitement. •
! Notez que Communistes et Socialistes se
chargèrent de prouver le lendemain que
| cette majoration n’était pas justifiée.
! Ne se hâtèrent-ils pas de s’engager vis-à-
vis de leur Parti à verser une part con-
| sidérable de ce surcroît à la Caisse de pro-
!pagande?
Donc, il n’était, pas exact qu’un vrai so-
) cialiste, qu’un pur communiste ne peut
vivre à Paris à moins de 45.000 fr., puis-
' qu’en fait ces « purotins » sacrifient une
part, sérieuse de cette somme en laveur de
leur cause politique.
Et remarquez l’iniquité de ce fait. Me
voilà condamné, moi, contribuable déjà
écrasé, à subventionner la diffusion
d’idées que j’exècre et combats par ail
leurs.
Déjà, au chapitre do l’Instruction publi
que, je paie ainsi un double impôt.
C’est, vraiment trop de... privilèges.
11 y a cent autres preuves que les Ü7.000
francs étaient amplement suffisants pour
faire vivre son député. Tel l’exemple
fournie par ce parlementaire entré sans
sou ni maille dans la politique en 1910.
Bien que n’exerçant aucune autre pro
fession avouée ou avouable, ce serviteur
de la démocratie a pu réaliser sur son in
demnité et sur le traitement, de ses minis
tères éphémères, de quoi acheter, embel
lir et bourrer d’objets d'art et. de bibelots
une superbe maison, dans sou fief électo
ral. A force d’économies, il a pu acquérir,
en outre, un joli coin de fraîcheur aux
portes de sa petite ville, avec bnen retira
pour ses parties fines.
Et qu’on ne dise pas que c'est dans le
commerce de décorations et autres fa
veurs que cet austère représentant du peu
ple a ramassé les centaines de mille francs
consacrées à ces dépenses somptueuses,
puisque les électeurs sénatoriaux ont pro
clamé naguère qu’il est incorruptible et...
incorrompu- ._ n ,
Ouoi qu'il en soit, les 4a.000 francs ont
éfé" votés. Mais pour enfariné»- la pilule,
les parlementaires prirent J’eiigogemènt'
de diminuer le nombre des participants.
Les députés seront mieux payés, comme
il convient aux représentants du peuple,
disaient-ils, mais leur nombre étant ré
duit, la dépense sera sensiblement égale.
Or, refaites le calcul donné ces jours-ci
dans La Croix du Nord en un tableau sug
gestif :
45.000 x 26 = 1.170.000 fr.
Plus d’un million, sans compter les
faux-frais !
Une « fiai 1b* », disent les millionnaires
socialistes.
Pour eux. c'est possible. Mais avec ro
million, par exemple, on pourrait sauver
quelques-uns de nos Laboratoires, dont, ia
détresse est. une limite pour la France.
Et ces « amphibies ». ees députés élu?
sénateurs, il y a six mois, qui se cram
ponnent à la Chambre pour pouvoir voter
avec les frères.’, el amis en faveur des
« mares stagnantes ».
On les bue! que cela leur fait? (’.yniqiiement ils vo
tent, et ils votent pour la « (|iiestion préa
lable » opposée a la motion (l'honnêteté
(jui veut les renvoyer au Luxembourg où
ils touchent !
Quand je vous dis rue ce s public! mis ont
toute boute bue et que le> trois sorcières
du sabbat, cartelliste font une « oeuvre
sans nom » ! DEM.
on au. ait iraiiifé b base o un comp /Js
Genève, 7. — Une légère détente s'est pro
duite à la Confi
heures et l’on envisage avec plus de confiance
une issue favorable et prochaine (fis négo
ciations.
l.es trois délégations ont accepté de ou mire
en considération une proposition de com
promis. faite dans la soirée de merci d . par
la délégation japonaise, alors quô'jru >e.jsour
de la crise n'était en vue. *
Cette proposition consisterait ù fixer a
450.000 le tonnage global de- croiteur - et
destroyers pour l'Amérique çt pour f'uy de
britannique et à 330.000 pour le Japon,
l.es experts navals
Lyon, 7. — Le sixième Congrès National
Eucharistique a tenu, aujourd’hui, sa deuxiè
me journée.
A 7 h. du matin, dans toutes les églises de
Lyon et de la banlieue, ont été célébrées
des messes de communion, sous la présidence
des Evêques et des Prélats venus au Con
grès, qui ont prononcé des allocutions.
Ces cérémonies intimes ont été suivies par
une foule nombreuse et recueillie.
Dans la matinée, à 9 h. 30, ont eu lieu les
premières séances' d’études du Congres.
J.es hommes tenaient leur réunion dans
l’église de Saint-Bonaventure : les jeunes
gens au Pensionnat des Lazaristes : lès da
mes et les jeunes tilles dans de vastes salles,
rues .Sainte-Hélène et Yauban. Ces diverses
assemblées, présidées par des Archevêques
et Evêques, avaient attiré une foule nom
breuse. et ont été suivies avec un vif intérêt.
Parmi les rapports qui ont été lus, signa
lons celui de M. Rotnannl, initiateur (les allo
cations familiales à Grenoble : « Comment
réagir contre la désaffection des hommes
pour la messe ? » et celui de M le chanoine
Duplessy, de Paris : « Le pourquoi de l'obli
gation do la incise dominicah
Ecoles trop pleines
• On connaît l'objection classique à laquelle
se heurtent les catholiques français quand
ils demandent la R. P. scolaire : repartir les
subventions de l'Etal, des départements et
des communes entre les écoles publiques >‘t
privées, proportionnellement au nombre de
leurs élèves, ce serait exposer l'enseignement
officiel a une concurrence dangereuse.
Cotir apprécier la râleur tic l'argument,
microns le rapport qui rient d'être présente
Ci chaque instant les familles ouvrières puni
quelles envoient en classe lents garçonnets
et leurs pllettes.
l.es raisons d'une pareille sujiériorité ?
\ allons pas tes chercher bien loin, liriice ù
la R. /*. scolaire , le .s Relyes font rogner
entre les deux enseignements officiel et libre
une saine émulation.
I école d'Etat, sachant qu'elle sera subven
tionnée proportionnellement au nombre de
a la Chambre, belge sur le budget des Sciences \ ses élèves, se débrouille pour en avoir
et des Arts. j beaucoup. Payée aux pièces, elle s'arrange
Il résulte de en document qu'en Belgique \ de. façon à augmenter son rendement,
les subsides accordés aux écoles libres ne j Rageons qu'il n'y a j/as, en Belgique, de
sont guère inférieurs à ceux dont bénéficient classes où le maître parle pour un ou deux
leurs émules, ur, renseignement d'Etat ne ; enfants.
s'en porte pas plus mal, au vont mire. Et j Mais l'on n'attire et l'on ne retient, la gent
I instruction populaire, dans son. ensemble, a. ( écolière, que si l'on inspire confiance aux
pris là-bas un développement que pourrait i parents. Aussi les instituteurs officiels, là-bas.
Devant rassemblée dt
Maurice Guérin, secrétaire général de ia
C.F.T.C., a développé* son rapport sut* les
causes de l'omission du devoir dominical.
jeunes gens, M. envier notre pays.
doivent-ils compter, beaucoup plus que le
LE ROI DE ROUMANIE
est en meilleure santé
. 7. — | ;i santé «lu Roi s'est bien
depuis Je séjour du souverain au
Peu c arcs
améliorée
Sinaia.
Le Roi passe toute la journée à l'air libre,
dans une grande tente spécialement installée,
il reçoit des visites, donne des aud emxs, lit
des revues et des journaux.
JLU' MAROC
de réaliser
proposition.
l'accord sur fi.--
Les soumissions en masse continuent
ozns la zone espagnole
Madrid, 7 - tu communiqué officiel du
Maroc, annonce qim. dans la zone occidentale,
les soumissions en masse se poursuivent, l es
douars et fractions ues Sbaa Elbbail et des
feem-Zeruil ont tous tait leur soumission.
. efforcent auc un! nui Parmi fi- c,,uini . e trouvent fi- ghazt des
quelques chiffres et statistiques permettront i nôtres, avec les pères et avec 1rs mères.
(Ven. juger.
Alors que. chez nous, le recrutement des
futurs mailres s'opère de plus en plus
difficilement, le Minisire belge des Sciences
et des Arts, le socialiste M. Camille
Etaysmans, annonce « un e.rrès de population,
des Ecoles normales ».
Eh. */ oui ; les sujets formés dans ees
pépinières d'éducateurs sont trop nombreux.
En iDèft, il cil est sorti S.iO des écoles normales
officielles, et IM 1 , des écoles normales libres.
floue, chez nos voisins et amis, la profession
d'instituteur et d'institutrice continue d'être
recherchée par les familles. U sc trouve
meme trop de parents pour engager leurs !
enfants dans cette carrière. Et si l’on ne se I
or, c'est un contrôle salutaire que relui
exercé de la sorte par tes parents, il protège,
les éducateurs contre la routine paresseuse.
Il les force à respecter scrupuleusement la
conscience des petits. Car, du jour où /’ ins
tituteur officiel, ferait preuve de négligence
ou de sectarisme, la libre concurrence ne.
manquerait pas de jouer. T.es familles
reprendraient leurs rejetons pour les confier
à l’école d'en face.
Pour la qualité de l’instruction et. de
Véducation dans un pays , quelle garantie !
Nous ne l'avons pas, nous autres. Et voila
précisément ce qui nuit à la bonne tenue de
maintes écoles d’Etat, en France.
Parce que la R. P. scolaire n'existe pas.
Beni-Hozmar avec là de es partisan,
atnilles. t ous ont été désarmes.
■t leurs
• BB K ■ ■ ■ B H B K I ï» B B ■ W Bi ■ W a W g swn» « « ■ M llga ■ ■ B 3 B 11 ■ B » M B B B
3L,’ ÉCLIPSE DS SOLEIL
décide pas à limiter le nombre des] chez nous, les catholiques, dans la plupart
admissions, il deviendra impossible d'assurer] des villages, ne peuvent ouvrir des classes
des postes à la foule toujours accrue des
diplômés...
Second fait : malgré la sous-natalité dont
la guerre n été l'occasion pour la Belgique
comme pour la P rance, la population scolaire
n'a. pas sensiblement fléchi au pays du Roi
Albert.
Pans Renseignement officiel, le ehifjrv des
j classes primaire* | environ i . ooil 1 s'est
maintenu, a qui Ignés unités près, çiuant aux
écoles libres, elles mit enregistre, tan
dermer. un gain de. (tasses. Elles en
comptent, a l'heure actuelle, près de 49.500 —
et en construisent chaque jour de nouvelles.
Cela suppose, de toute évidence, que lu
fréquentation scolaire, si difficile à obtenir
en. France, ne rencontre pas le.-
obstacles en. Belgique. t.es Inspecteurs
primai res et les Municipalités n’y sont pas
obligés, comme les nôtres, de « relancer »
libres. J.e maître officiel, dès lors, y jouit
d'un monopole de fait. S’il veut le mettre au
service des idées révolutionnaires aujour
d'hui trop répandues, hélas ! dans sa
corporation, qui. l'en empêchera ?
l e Ministre de l'Instruction publique .’ (mi,
certes. Quelquefois, h* drand Maître de
l'Eniversilê essaiera de rappeler ses subor
donnés au sentiment de leur devoir profes
sionnel. Mais les syndicats i égétisi. s et
connministes d'instituteurs sont puissants.
Ils oiganiseronj un tel enearme que le
Ministre devra se soumettre ou se demeure.
Le eus lupique de M. Héraut u'est-il pas
encore dans toutes les mémoires ?
De deux choses l'une. Ou bien l'on
mêmes j instituera en France la II. P. scolaire comme
en. Belgique, ou bien nous verrons sr préri
piter la décadence de l’enseignement public
L’orage de mercredi soir
a été d une extrême violence
A PARIS ET EN PROVINCE
La récente éclipse de soleil a été le plus visible en Angleterre
Voici une photo prise à Ciggleswick, d’un avion muni d’appareils spéciaux
La foule sur les monts élevés du Yorkshire, regardant l'éclipse
LA FEDERATION REPUBLICAINE
IDE
- invite ses adhérents et ses amis -
â voter contre
les parlementaires arrondis^m^nKers
l.e bureau de la Fédération républicaine de
France, réuni mercredi soir, a voté à l’una
nimité l'ordre nu juur suivant :
« Ee bureau de la Fédération, rappelant
les décisions prises par le Conseil national
du parti dans sa séance du 9 février dernier,
invite ses adhérents et ses amis à noter et
à retenir les noms des sénateurs et députés
qui se seraient prononcés contre la justice
électorale en rétablissant le scrutin d arron
dissement à deux tours.
« Iajs adhérents de la Fédération dans la
France entière auront le devoir absolu de
voter contre les sénateurs et députés qui au
ront refus:* à leur parti le droit à une juste
représentation et de leur préférer des candi
dats nouveaux de rechange, qui n'auraient
pas, du moins, la responsabilité d'avoir fait
revivre les coalitions louches du scrutin de
ballottage. »
LE CONFLIT SARDINIER
La situation est confuse
A AUDIERNE, les pêcheurs, fatigués de la
grève, semblent se désolidariser du mouve
ment. Plusieurs bateaux sont sortis jeudi
pour aller faire de la petite pèche.
A CONCARNEAU, la situation est assez
tendue. Les thonniers ont refusé de se soli
dariser avec les sardiniers; trente-six bateaux
offraient mercredi soir leur poisson ù raison
de 430 fr. la douzaine.
Un fort détachement de gendarmes a été
envoyé à QUIMPER, pour prévenir tous
incidents.
Les pécheurs de Quiberon ont pris la mer
jeudi, alors que ceux des petits ports de la | jeudi, le câble'téléplTonique' P
rivière l'« Atel » déclarent ne vouloir accepter •
que les conditions posées par leurs cania- TT]"NX T-3 A "NTT .T'FF’iTT'Fn
ictdes finistériens en grève. Les thonniers ont 1 vJ—j
débarqué les premiers poissons pêchés, soit
une moyenne de ISO à «20 thons par bateau.
Us sont pris par les usines au prix de 400 à
400 francs la douzaine.
JL iFLAFLIS
Depuis longtemps ou n’avait subi à Paris
et dans la région parisienne un orage de Ja
violence de celui qui commença vers 19 h. 30,
mercredi soir et se prolongea jusqu’après 21
hem «s.
J.e premier roulement de tonnerre ne pa
raissait plus devoir s’arrêter ; il fut accom
pagné d’une véritable trombe d’eau, à ce
•point aveuglante que, dans les rues, les chauf
feurs devaient allumer leurs phares.
Les ruisseaux devinrent, en quelques mi
nutes, des rivières tout près de s’unir au mi
lieu des voies étroites.
Dans le faubourg Montmartre, des sous-sols
furent inondés, et le Palace, dont le magasin
d’accessoires était envahi par l’eau et dont
des fissures déversaient dans la salle l’eau
d’une terrasse, ne put donner son spectacle.
La foudre est tombée, l«lace de l’Etofle, sur
la chaussée, arrachant le pavage de bois sur
une superficie de huit mètres tar és, entre les
avenues d’Iéna et de Marceau, et sur un mur,
rue Dupont-de-l’Eure, dans le XX® arrondis
sement.
Boulevard de Belleville, rue Disson, rue
Ramponneau, des caves ont été inondées dans
plusieurs immeubles. Il en a été de même rue
do la Fuisunderié, nie Pascal, rue du Fer à
Moulin, rue Ara go, rue des Prsulines. etc. De
tous côtés on faisait appel aux pompiers pour
enrayer les inondations.
Rue d’Alexandrie, par suite de la rupture
d’un tuyau, les eaux ont envahi un magasin
de eonlections.
Le sol s’est affaissé sur une superficie de
quinze mètres, à l’angle du boulevard Mont
parnasse et de la rue de Sèvres, où des tra
vaux de la S.T.C.R.P. sont actuellement effec
tués. La circulation a dû être interdite sur ce
point.
A la poterne des Peupliers, l’eau a envahi
une partie de la chaussée et le service des
tramways a été interrompu pendant une
heure et demie.
Porte du Pré-Saint-Gervais. devant le bu
reau de l’octroi, les eaux ont creusé la rue
d’une profondeur d’un mètre.
Les lignes téléphoniques
pour l'Est et l'Allemagne
sont endommagées
Au central téléphonique. 14(1. rue de la Ro
quette, le sous-sol a été envahi par les eaux,
vers minuit. Les pompiers ont travaillé toute
la nuit pour épuiser cette eau, qui atteignait
une hauteur de 50 centimètres. Les communi
cations avec les abbonnés ont été coupées
avec la région nord-est de la capitale. De ce
fait 4 à 500 abonnés seront privés de commu
nications pendant quelcmes jours.
Paris est également isolé avec l’est de la
France et l'Allemagne, seul a fonctionné
aris-Sii asbourg.
->—«♦«»—<-
LIRE EU 4 e PAGE :
NOS RÉPONSES AUX QUESTIONNEURS.
CHRONIQUE SPORTIVE
A TRAVERS LES JOURNAUX >:
LE MIRACLE DES ROSES (Conte)
A MALAKOFF, vers 21 lt. 45, à l’angle des
rues Pierre-Larousse et Chauveîot, un immeu
ble d'un étage, servant (l’hôtel, s'est effondré
par suite d'une excavation due à la rupture
d’un égout et s'étendant sûr une surlace de
40 mètres carrés. Fort heureusement, malgré
la présence de plusieurs consommateurs, il
n’y eut pas d’accident de personne. Les dix
locataires durent être évacués, ainsi m e ceux
d’un immeuble voisin, qui semble également
menacé.
A IVRY et à VITRY, les cave^ de plusieurs
[ immeubles ont été inondées. Dçs familles lo
geant, dans des baraques en planches, sur la
zone, ont dû quitter leur domicile ; elles ont
été hébergées par des voisins.
A MONTROUGE, route d’Orléans, route de
Châtillon et Grande-Rue, les égouts ont dé
bordé. Un grand nombre de caves ont été ( n-
valties et particulièrement celles d'une fabri
que de cirage.
Le tunnel de VINCENNES, rempli d’un flot
boueux, n était pas praticable a partir de 20
heures. La gare de BOISSY-SAINT-LECER
dut former un train spécial pour conduire à
la gare de l’Est les voyageurs rentrant à Pa
ris.
A BOBIGNY, un peuplier, touché par la fou
dre, s'est abattu sur la rouie, obstruant la
voie du tramway. Un charretier a été tué, de
même que le cheval qui le conduisait.
EN PROVINCE
f n ouragan, accompagné d'orages d’uini
extrême violence, a dévasté la région de LI
MOGES et le BAS-LIMOUSIN; Mes. fi, in-. . t
vignes ont été hachés, des arbres fruitiers dé
racinés ou 11 l ises. La foudre a allumé un iiu
cendie à va RS.
A POITIERS, de nombreux arbres ont < té
brisés et des cheminées se sont abattues. Une
toiture entière a été arrachée ci projetée mit
la chaussée, l a foudre est tombée sur mie
usine à LA BLAISERIE. causant de grands de.
où Is.
A CHATELLERAULT et aux environs, l'ota
ge a egalement causé des dégâts importants,
privant la ville de lumière, interrompant les
communications télégraphiques et téléphoni
ques et s’accageant la campagne.
A BEAUVAIS, des cheminées ont éié ren
versées, des fils téléphoniques et télégraphi
ques coupés, des jardins ravinés et Je? recui
tes couchées. En ville, quelques arbres des
boulevards ont été Jtrisés par Ja tempête qui
accompagnait l’orage.
A flixecourt Somme), la foudre e-t
tombée près de la gare et. a tué net deux
Polonais, les époux Bednaroztiq. qui trans
portaient. des pots à la laiterai où ils étaient
employés.
A CALAIS, la foudre a allumé un incendie
terrifiant dans un entrepôt d'essetc <*. Les
pompiers ont dû protéger en toute hâte deux
autres entrepôts voisins.
«vwovvi —.
Dans la Région
Dos orages, d’une rare violence, ont sévi
durant la soirée de mercredi et les premiè
res heures de la niHit, sur toute notre région.
Si Lille a été épargnée et n’a connu de
l’orage qu’une pluie torrentielle* des éclairs
d'une fréquence peu ordinaire et tout le fra
cas du tonnerre, b* Douaisis, la Flandre et
le Pas-de-Calais, ont été durent éprouvés.
Non seulement des récoltes ont subi de gros
dégâts, mais encore la fondre a tué : une
femme luee dans sa cuisine, à Montigny-en-
Ostrevent un jeune cultivateur foudroie
dans les champs aux environs de Saint-Pol;
un homme traversé de part eu part par 1<*
fluide dans sa maison, tel est le terrible bi
lan de cette nuit d’orage.
A MOIMTIGWY EN OSTREVENT
Une femme est foudroyée dans sa maison
Mercredi soir, vers 22 h. 45, entre Pecquen
court et Montigny-en-Ostrevent, au lieu dit
« Corons Marchai ». Mme Pauline narine,
née Jerelli. 32 ans, était dans sa cuisine, lors
que la foudre s’abattit sur sa mais, n
La foudre est entrée chez Dariue ensuivant
LE NUMERO
REDACTION ET ADMINISTRATION :
Tél: 2.34 — LILLE, 15, rue d’Angleterre — Chèques postaux C w N° 415
BUREAUX : Roubaix, 56 bis, Grande-Rue ; Tourcoing, 18, rue de Tournai ;
Dunkerque, 5, rue Royer
SUCCURSALE : Tél. 14.00
LILLE, 1, rue des Sept-Agaches (Gd’Place)
Publicité — Caisse — Librairie
Imprimerie Commerciale
1
ICIFISlIt ROUliE
“ Nous devons favo
riser le développement
de toute guerre qui se
rait conduite par la
classe ouvrière *\
La « PRAVDA»
(Journal des Soviets, 18 juin 19:27).
ŒUVRE SANS NOM’’
.A.OTTJ .A-LITÉ
DS LYON
DIEU PROTEGE LA FRANCE 1
■ ■ ' " ~ ■ — _ ^
»vvv vvtvvvvwv wvvwvwvvwwvuu v nvvi’vW
Vendredi 8 Juillet. Sainte Elisabeth
Soleil : Lever, 3 hit 57 ; coucher, 11) h. Di.
Samedi 9 Juillet. — Ste Blanche
Lune : Pleine le 14, dernier quartier le 21 .
Soleil Lever, Il li. 58 ; coucher, JD h. h h
LaJournée
Après avoir voté, par 269 voix contre 2,
l’ensemble du projet de loi sur les assu
rances sociales, le Sénat a décidé de main
tenir à son ordre du jour la question du
cumul des mandats législatifs, scandale et
comédie intolérables.
—o—
La Chambre a poursuivi jeudi matin la
discussion du projet de loi sur le recrute
ment de l'armée et jeudi après-midi la dis
cussion du projet de réforme électorale.
Plusieurs contre-projets ont été successive
ment repoussés.
Pour en finir plus vite avec la réforme
électorale, la Chambre a décidé de tenir une
séance de nuit.
—o—■
La Conférence navale tripartite semble
avoir trouvé jeudi un terrain d’entente sur
le tonnage des croiseurs.
Les experts navals vont étudier les dé
tails de cette proposition qui émane du
Japon.
—o—
La terreur règne avec plus de violence
que jamais an pays des Soviets : on signale
le massacre de tout un groupe d insurgés,
au Caucase, et l’exécution sans jugement
de quarante de leurs partisans : l’arresta
tion de douze mille ouvriers, aux environs
de Leningrad, depuis le meurtre de
Vojkoff... de deux bandits proîessionnels,
meurtriers d’un représentant commercial
des Soviets à Berlin.
Un orage d’une rare violence a éclaté sur
une grande partie de la France, mercredi
soir et a causé de graves dégâts, aussi bien
à Paris, où de nombreuses caves ont été
inondées et des liqnes téléphoniques endom
magées, qu’en banlieue et en province.
Dans la région du Nord, une femme a été
foudroyée près de Montigny-en-Ostrefent,
un cultivateur a été tué et deux ouvriers
grièvement brûlés à Monchy-Cayeux (Pas-
de-Calais).
DSUX MILLIONS D’ITALIENS
sont inscrits dans les Ligues fascistes
l.a « Foglio Ordinr j> du parti fasciste, publie
le chiffre des forces du parti.
l.es inscrits sont au nombre de %0.590. sans
compter 70.081 femmes, ni les avant-gardistes,
ni les ballillas, avec lesquels les forces du
parti atteignent S millions d’inscrits.
11 faut y ajouter les corporations fascistes
qui côniprennent un nombre considérable
d’inscrits.
Une catastrophe de chemin de fer
EîsT -A-RG-EISTTIISTE
Buenos Aires. 7. — T’n train qui transpor
tait les professeurs et les élèves de l’école
militaire chilienne, venant participer à la
fête nationale argentine, a été tamponné près
de Mendoza. , .
11 v a 10 morts, parmi lesquels le directeur
de l’école militaire et 40 blessés.
W iWVt WtWMWlW VUUVUUUXU ' vuu ' IV
Balletin Mété@rolcgiqae
pour la région du Nord
«AROMETflS
Hier à midi : 763
À MINUIT
Tlitrinoroètr»
Hier à midi :23
—vu—
A minuit
—
Ê-30
PREVISIONS
n»
l'Office rutiona 1 météorologUui#
journée du T juillet
Temps nuageux ou | r è> nua _
geux, encore orageux ; qu ,.|.
que> orages ; vent de sud-ouest,
3 à 5 in. ; température sta
tionnaire.
23-3
15—
0
5-3
15-3
r-20
E-10
3-0
3-10
m ■ ■■■
Songez à vas vacances
Préparez vos vovaaes
rVoir Annonce en dernière page(
? — Sorcières du mysWre, des ténèbres et
du minuit, que faites-vous là ?
— Une œuvre sans nom.
Ainsi devisaient Macbeth et les trois
sorcières de la. lande écossaise.
Aux sorcières radieale, radico-sq^ialiste
et socialiste dansant autour de lu chau
dière arrondissementière, la France pour
rait demander de même : que faites-vous
I là ?
lit ces trois tilles de l’iiécute maçonni
que, si elles avaient Ja franchise, pour-
; raient aussi répondre : une œuvre sans
| nom.
Innommable, en effet, la cuisine électo
rale que mijote, eu ce moment, le Cartel
en sabbat.
Reniements de la doctrine, violation de
la parole donnée, forfaits à l’honneur,
coups de force parlementaires, tripotage do
bulletins, usurpation du droit de vote par
les « amphibies », c'est à qui des trois mé
gères cartellistes jettera dans les « entrail
les empoisonnées » du chaudron législa
tif, les ingrédients les plus répugnants
pour « rendre la bouillie épaisse et vis-
! queuse ».
Oh ! La patronne, l’ignoble Hécate de la
j Grande Loge peut venir. Kilo applaudira,
! elle criera comme celle de Shakespeare :
A merveille ! J’applaudis .Y votre ouvrage
j Et chacune (le vous aura part au prolit !
j Leur profit ! C’est, cola qu’elles veulent.
Elles l’avouent avec cynisme.
Ils sentent, les radicaux, que leur des
honneur est complet, que Je poids de Jeur
faillite les écrasera s’ils sont seuls, aux
élections de 1928.
Ils sentent, les socialistes, que, grignotés
à gauche par le communisme, disqualifies
par leur complicité avec le radicalisme
au pouvoir, embourgeoisés dans la franc-
maçonnerie, ils ont perdu l’estime et la
confiance des masses ouvrières.
A chaque élection partielle, ils perdent
j du terrain. A chacun de leurs Congrès, ti
raillés par la lutte des appétits, iis se des
honorent un peu plus.
.Marcher seuls au combat, enseignes dé
ployées, ils ne le peuvent plus. Presque
partout ce serait le désastre.
Et. alors, il leur faut, un scrutin de bar
botage dans les « mares stagnantes » ou
avec leurs damnés complices les radicaux,
ils pourront truquer et troquer, faire au
second tour des marchés honteux, et, com
me pourrait dire Renaudel, « prendre les
voix où elles sont », même si elles ne sont
pas à eux.
Et pourtant, ils sont bien prévenus. On
leur a rappelé les paroles dont leurs maî
tres et leurs chefs flétrissaient naguère ce
mode de scrutin :
« Il inoculerait la gangrène à la démo
cratie », disait Gambetta.
« Il abaisse, il asservit, il corrompt, il
décompose », déclarait Jaurès.
(( Scrutin de gladiateurs », assurait Her-
riot en 1919.
« Scrutin d’argent », disaient d’aivtres.
Rien n’y fait. Au contraire. Plus on leur
dit que ce mode de votation est immoral,
qu’il étouffe la grande voix du pays, et
qu’il brise les courants de l'opinion, plus
ils en sont épris, plus ils en veulent-.
Et ils ont juré de s'opposer à tout, amen
dement, de renoncer à toute intervention
indépendante, à toute critique, à tout ju
gement personnel, pour ne pas retaruer ou
compromettre la « réforme ».
*
* *
De plus, ils ont annexé au projet de loi
lin plan de circonscriptions électorales où
le pays est. horriblement. « charcuté », où
la géographie politique et morale de la
France est faussée au profit des frères et
amis.
Résultat, de ce beau découpage ? •
Les bourgs pourris du Midi auront un
tiers de députés de plus que nos popu
leuses et laborieuses régions du Nord.
Autre résultat : la Chambre, d’après ce
plan, comptera environ tilO députés au
lieu de 584.
Donc, 26 bavards de plus ; donc 26
brouillons renforçant le vacarme ; donc,
surtout, 2ti mains qui s’ajouteront pour
palper les 45.00(1 francs.
Ceci est tout simplement une escroquerie
aux dépens des contribuables. Et c'est une
violation de la parole donnée.
On se souvient de ce tour de passe-passe
cartelliste par lequel les parlementaires
I s’ « envoyèrent » cette énorme augmenta-
| lion de traitement. •
! Notez que Communistes et Socialistes se
chargèrent de prouver le lendemain que
| cette majoration n’était pas justifiée.
! Ne se hâtèrent-ils pas de s’engager vis-à-
vis de leur Parti à verser une part con-
| sidérable de ce surcroît à la Caisse de pro-
!pagande?
Donc, il n’était, pas exact qu’un vrai so-
) cialiste, qu’un pur communiste ne peut
vivre à Paris à moins de 45.000 fr., puis-
' qu’en fait ces « purotins » sacrifient une
part, sérieuse de cette somme en laveur de
leur cause politique.
Et remarquez l’iniquité de ce fait. Me
voilà condamné, moi, contribuable déjà
écrasé, à subventionner la diffusion
d’idées que j’exècre et combats par ail
leurs.
Déjà, au chapitre do l’Instruction publi
que, je paie ainsi un double impôt.
C’est, vraiment trop de... privilèges.
11 y a cent autres preuves que les Ü7.000
francs étaient amplement suffisants pour
faire vivre son député. Tel l’exemple
fournie par ce parlementaire entré sans
sou ni maille dans la politique en 1910.
Bien que n’exerçant aucune autre pro
fession avouée ou avouable, ce serviteur
de la démocratie a pu réaliser sur son in
demnité et sur le traitement, de ses minis
tères éphémères, de quoi acheter, embel
lir et bourrer d’objets d'art et. de bibelots
une superbe maison, dans sou fief électo
ral. A force d’économies, il a pu acquérir,
en outre, un joli coin de fraîcheur aux
portes de sa petite ville, avec bnen retira
pour ses parties fines.
Et qu’on ne dise pas que c'est dans le
commerce de décorations et autres fa
veurs que cet austère représentant du peu
ple a ramassé les centaines de mille francs
consacrées à ces dépenses somptueuses,
puisque les électeurs sénatoriaux ont pro
clamé naguère qu’il est incorruptible et...
incorrompu- ._ n ,
Ouoi qu'il en soit, les 4a.000 francs ont
éfé" votés. Mais pour enfariné»- la pilule,
les parlementaires prirent J’eiigogemènt'
de diminuer le nombre des participants.
Les députés seront mieux payés, comme
il convient aux représentants du peuple,
disaient-ils, mais leur nombre étant ré
duit, la dépense sera sensiblement égale.
Or, refaites le calcul donné ces jours-ci
dans La Croix du Nord en un tableau sug
gestif :
45.000 x 26 = 1.170.000 fr.
Plus d’un million, sans compter les
faux-frais !
Une « fiai 1b* », disent les millionnaires
socialistes.
Pour eux. c'est possible. Mais avec ro
million, par exemple, on pourrait sauver
quelques-uns de nos Laboratoires, dont, ia
détresse est. une limite pour la France.
Et ces « amphibies ». ees députés élu?
sénateurs, il y a six mois, qui se cram
ponnent à la Chambre pour pouvoir voter
avec les frères.’, el amis en faveur des
« mares stagnantes ».
On les bue!
tent, et ils votent pour la « (|iiestion préa
lable » opposée a la motion (l'honnêteté
(jui veut les renvoyer au Luxembourg où
ils touchent !
Quand je vous dis rue ce s public! mis ont
toute boute bue et que le> trois sorcières
du sabbat, cartelliste font une « oeuvre
sans nom » ! DEM.
on au. ait iraiiifé b base o un comp /Js
Genève, 7. — Une légère détente s'est pro
duite à la Confi
heures et l’on envisage avec plus de confiance
une issue favorable et prochaine (fis négo
ciations.
l.es trois délégations ont accepté de ou mire
en considération une proposition de com
promis. faite dans la soirée de merci d . par
la délégation japonaise, alors quô'jru >e.jsour
de la crise n'était en vue. *
Cette proposition consisterait ù fixer a
450.000 le tonnage global de- croiteur - et
destroyers pour l'Amérique çt pour f'uy de
britannique et à 330.000 pour le Japon,
l.es experts navals
Lyon, 7. — Le sixième Congrès National
Eucharistique a tenu, aujourd’hui, sa deuxiè
me journée.
A 7 h. du matin, dans toutes les églises de
Lyon et de la banlieue, ont été célébrées
des messes de communion, sous la présidence
des Evêques et des Prélats venus au Con
grès, qui ont prononcé des allocutions.
Ces cérémonies intimes ont été suivies par
une foule nombreuse et recueillie.
Dans la matinée, à 9 h. 30, ont eu lieu les
premières séances' d’études du Congres.
J.es hommes tenaient leur réunion dans
l’église de Saint-Bonaventure : les jeunes
gens au Pensionnat des Lazaristes : lès da
mes et les jeunes tilles dans de vastes salles,
rues .Sainte-Hélène et Yauban. Ces diverses
assemblées, présidées par des Archevêques
et Evêques, avaient attiré une foule nom
breuse. et ont été suivies avec un vif intérêt.
Parmi les rapports qui ont été lus, signa
lons celui de M. Rotnannl, initiateur (les allo
cations familiales à Grenoble : « Comment
réagir contre la désaffection des hommes
pour la messe ? » et celui de M le chanoine
Duplessy, de Paris : « Le pourquoi de l'obli
gation do la incise dominicah
Ecoles trop pleines
• On connaît l'objection classique à laquelle
se heurtent les catholiques français quand
ils demandent la R. P. scolaire : repartir les
subventions de l'Etal, des départements et
des communes entre les écoles publiques >‘t
privées, proportionnellement au nombre de
leurs élèves, ce serait exposer l'enseignement
officiel a une concurrence dangereuse.
Cotir apprécier la râleur tic l'argument,
microns le rapport qui rient d'être présente
Ci chaque instant les familles ouvrières puni
quelles envoient en classe lents garçonnets
et leurs pllettes.
l.es raisons d'une pareille sujiériorité ?
\ allons pas tes chercher bien loin, liriice ù
la R. /*. scolaire , le .s Relyes font rogner
entre les deux enseignements officiel et libre
une saine émulation.
I école d'Etat, sachant qu'elle sera subven
tionnée proportionnellement au nombre de
a la Chambre, belge sur le budget des Sciences \ ses élèves, se débrouille pour en avoir
et des Arts. j beaucoup. Payée aux pièces, elle s'arrange
Il résulte de en document qu'en Belgique \ de. façon à augmenter son rendement,
les subsides accordés aux écoles libres ne j Rageons qu'il n'y a j/as, en Belgique, de
sont guère inférieurs à ceux dont bénéficient classes où le maître parle pour un ou deux
leurs émules, ur, renseignement d'Etat ne ; enfants.
s'en porte pas plus mal, au vont mire. Et j Mais l'on n'attire et l'on ne retient, la gent
I instruction populaire, dans son. ensemble, a. ( écolière, que si l'on inspire confiance aux
pris là-bas un développement que pourrait i parents. Aussi les instituteurs officiels, là-bas.
Devant rassemblée dt
Maurice Guérin, secrétaire général de ia
C.F.T.C., a développé* son rapport sut* les
causes de l'omission du devoir dominical.
jeunes gens, M. envier notre pays.
doivent-ils compter, beaucoup plus que le
LE ROI DE ROUMANIE
est en meilleure santé
. 7. — | ;i santé «lu Roi s'est bien
depuis Je séjour du souverain au
Peu c arcs
améliorée
Sinaia.
Le Roi passe toute la journée à l'air libre,
dans une grande tente spécialement installée,
il reçoit des visites, donne des aud emxs, lit
des revues et des journaux.
JLU' MAROC
de réaliser
proposition.
l'accord sur fi.--
Les soumissions en masse continuent
ozns la zone espagnole
Madrid, 7 - tu communiqué officiel du
Maroc, annonce qim. dans la zone occidentale,
les soumissions en masse se poursuivent, l es
douars et fractions ues Sbaa Elbbail et des
feem-Zeruil ont tous tait leur soumission.
. efforcent auc un! nui Parmi fi- c,,uini . e trouvent fi- ghazt des
quelques chiffres et statistiques permettront i nôtres, avec les pères et avec 1rs mères.
(Ven. juger.
Alors que. chez nous, le recrutement des
futurs mailres s'opère de plus en plus
difficilement, le Minisire belge des Sciences
et des Arts, le socialiste M. Camille
Etaysmans, annonce « un e.rrès de population,
des Ecoles normales ».
Eh. */ oui ; les sujets formés dans ees
pépinières d'éducateurs sont trop nombreux.
En iDèft, il cil est sorti S.iO des écoles normales
officielles, et IM 1 , des écoles normales libres.
floue, chez nos voisins et amis, la profession
d'instituteur et d'institutrice continue d'être
recherchée par les familles. U sc trouve
meme trop de parents pour engager leurs !
enfants dans cette carrière. Et si l’on ne se I
or, c'est un contrôle salutaire que relui
exercé de la sorte par tes parents, il protège,
les éducateurs contre la routine paresseuse.
Il les force à respecter scrupuleusement la
conscience des petits. Car, du jour où /’ ins
tituteur officiel, ferait preuve de négligence
ou de sectarisme, la libre concurrence ne.
manquerait pas de jouer. T.es familles
reprendraient leurs rejetons pour les confier
à l’école d'en face.
Pour la qualité de l’instruction et. de
Véducation dans un pays , quelle garantie !
Nous ne l'avons pas, nous autres. Et voila
précisément ce qui nuit à la bonne tenue de
maintes écoles d’Etat, en France.
Parce que la R. P. scolaire n'existe pas.
Beni-Hozmar avec là de es partisan,
atnilles. t ous ont été désarmes.
■t leurs
• BB K ■ ■ ■ B H B K I ï» B B ■ W Bi ■ W a W g swn» « « ■ M llga ■ ■ B 3 B 11 ■ B » M B B B
3L,’ ÉCLIPSE DS SOLEIL
décide pas à limiter le nombre des] chez nous, les catholiques, dans la plupart
admissions, il deviendra impossible d'assurer] des villages, ne peuvent ouvrir des classes
des postes à la foule toujours accrue des
diplômés...
Second fait : malgré la sous-natalité dont
la guerre n été l'occasion pour la Belgique
comme pour la P rance, la population scolaire
n'a. pas sensiblement fléchi au pays du Roi
Albert.
Pans Renseignement officiel, le ehifjrv des
j classes primaire* | environ i . ooil 1 s'est
maintenu, a qui Ignés unités près, çiuant aux
écoles libres, elles mit enregistre, tan
dermer. un gain de. (tasses. Elles en
comptent, a l'heure actuelle, près de 49.500 —
et en construisent chaque jour de nouvelles.
Cela suppose, de toute évidence, que lu
fréquentation scolaire, si difficile à obtenir
en. France, ne rencontre pas le.-
obstacles en. Belgique. t.es Inspecteurs
primai res et les Municipalités n’y sont pas
obligés, comme les nôtres, de « relancer »
libres. J.e maître officiel, dès lors, y jouit
d'un monopole de fait. S’il veut le mettre au
service des idées révolutionnaires aujour
d'hui trop répandues, hélas ! dans sa
corporation, qui. l'en empêchera ?
l e Ministre de l'Instruction publique .’ (mi,
certes. Quelquefois, h* drand Maître de
l'Eniversilê essaiera de rappeler ses subor
donnés au sentiment de leur devoir profes
sionnel. Mais les syndicats i égétisi. s et
connministes d'instituteurs sont puissants.
Ils oiganiseronj un tel enearme que le
Ministre devra se soumettre ou se demeure.
Le eus lupique de M. Héraut u'est-il pas
encore dans toutes les mémoires ?
De deux choses l'une. Ou bien l'on
mêmes j instituera en France la II. P. scolaire comme
en. Belgique, ou bien nous verrons sr préri
piter la décadence de l’enseignement public
L’orage de mercredi soir
a été d une extrême violence
A PARIS ET EN PROVINCE
La récente éclipse de soleil a été le plus visible en Angleterre
Voici une photo prise à Ciggleswick, d’un avion muni d’appareils spéciaux
La foule sur les monts élevés du Yorkshire, regardant l'éclipse
LA FEDERATION REPUBLICAINE
IDE
- invite ses adhérents et ses amis -
â voter contre
les parlementaires arrondis^m^nKers
l.e bureau de la Fédération républicaine de
France, réuni mercredi soir, a voté à l’una
nimité l'ordre nu juur suivant :
« Ee bureau de la Fédération, rappelant
les décisions prises par le Conseil national
du parti dans sa séance du 9 février dernier,
invite ses adhérents et ses amis à noter et
à retenir les noms des sénateurs et députés
qui se seraient prononcés contre la justice
électorale en rétablissant le scrutin d arron
dissement à deux tours.
« Iajs adhérents de la Fédération dans la
France entière auront le devoir absolu de
voter contre les sénateurs et députés qui au
ront refus:* à leur parti le droit à une juste
représentation et de leur préférer des candi
dats nouveaux de rechange, qui n'auraient
pas, du moins, la responsabilité d'avoir fait
revivre les coalitions louches du scrutin de
ballottage. »
LE CONFLIT SARDINIER
La situation est confuse
A AUDIERNE, les pêcheurs, fatigués de la
grève, semblent se désolidariser du mouve
ment. Plusieurs bateaux sont sortis jeudi
pour aller faire de la petite pèche.
A CONCARNEAU, la situation est assez
tendue. Les thonniers ont refusé de se soli
dariser avec les sardiniers; trente-six bateaux
offraient mercredi soir leur poisson ù raison
de 430 fr. la douzaine.
Un fort détachement de gendarmes a été
envoyé à QUIMPER, pour prévenir tous
incidents.
Les pécheurs de Quiberon ont pris la mer
jeudi, alors que ceux des petits ports de la | jeudi, le câble'téléplTonique' P
rivière l'« Atel » déclarent ne vouloir accepter •
que les conditions posées par leurs cania- TT]"NX T-3 A "NTT .T'FF’iTT'Fn
ictdes finistériens en grève. Les thonniers ont 1 vJ—j
débarqué les premiers poissons pêchés, soit
une moyenne de ISO à «20 thons par bateau.
Us sont pris par les usines au prix de 400 à
400 francs la douzaine.
JL iFLAFLIS
Depuis longtemps ou n’avait subi à Paris
et dans la région parisienne un orage de Ja
violence de celui qui commença vers 19 h. 30,
mercredi soir et se prolongea jusqu’après 21
hem «s.
J.e premier roulement de tonnerre ne pa
raissait plus devoir s’arrêter ; il fut accom
pagné d’une véritable trombe d’eau, à ce
•point aveuglante que, dans les rues, les chauf
feurs devaient allumer leurs phares.
Les ruisseaux devinrent, en quelques mi
nutes, des rivières tout près de s’unir au mi
lieu des voies étroites.
Dans le faubourg Montmartre, des sous-sols
furent inondés, et le Palace, dont le magasin
d’accessoires était envahi par l’eau et dont
des fissures déversaient dans la salle l’eau
d’une terrasse, ne put donner son spectacle.
La foudre est tombée, l«lace de l’Etofle, sur
la chaussée, arrachant le pavage de bois sur
une superficie de huit mètres tar és, entre les
avenues d’Iéna et de Marceau, et sur un mur,
rue Dupont-de-l’Eure, dans le XX® arrondis
sement.
Boulevard de Belleville, rue Disson, rue
Ramponneau, des caves ont été inondées dans
plusieurs immeubles. Il en a été de même rue
do la Fuisunderié, nie Pascal, rue du Fer à
Moulin, rue Ara go, rue des Prsulines. etc. De
tous côtés on faisait appel aux pompiers pour
enrayer les inondations.
Rue d’Alexandrie, par suite de la rupture
d’un tuyau, les eaux ont envahi un magasin
de eonlections.
Le sol s’est affaissé sur une superficie de
quinze mètres, à l’angle du boulevard Mont
parnasse et de la rue de Sèvres, où des tra
vaux de la S.T.C.R.P. sont actuellement effec
tués. La circulation a dû être interdite sur ce
point.
A la poterne des Peupliers, l’eau a envahi
une partie de la chaussée et le service des
tramways a été interrompu pendant une
heure et demie.
Porte du Pré-Saint-Gervais. devant le bu
reau de l’octroi, les eaux ont creusé la rue
d’une profondeur d’un mètre.
Les lignes téléphoniques
pour l'Est et l'Allemagne
sont endommagées
Au central téléphonique. 14(1. rue de la Ro
quette, le sous-sol a été envahi par les eaux,
vers minuit. Les pompiers ont travaillé toute
la nuit pour épuiser cette eau, qui atteignait
une hauteur de 50 centimètres. Les communi
cations avec les abbonnés ont été coupées
avec la région nord-est de la capitale. De ce
fait 4 à 500 abonnés seront privés de commu
nications pendant quelcmes jours.
Paris est également isolé avec l’est de la
France et l'Allemagne, seul a fonctionné
aris-Sii asbourg.
->—«♦«»—<-
LIRE EU 4 e PAGE :
NOS RÉPONSES AUX QUESTIONNEURS.
CHRONIQUE SPORTIVE
A TRAVERS LES JOURNAUX >:
LE MIRACLE DES ROSES (Conte)
A MALAKOFF, vers 21 lt. 45, à l’angle des
rues Pierre-Larousse et Chauveîot, un immeu
ble d'un étage, servant (l’hôtel, s'est effondré
par suite d'une excavation due à la rupture
d’un égout et s'étendant sûr une surlace de
40 mètres carrés. Fort heureusement, malgré
la présence de plusieurs consommateurs, il
n’y eut pas d’accident de personne. Les dix
locataires durent être évacués, ainsi m e ceux
d’un immeuble voisin, qui semble également
menacé.
A IVRY et à VITRY, les cave^ de plusieurs
[ immeubles ont été inondées. Dçs familles lo
geant, dans des baraques en planches, sur la
zone, ont dû quitter leur domicile ; elles ont
été hébergées par des voisins.
A MONTROUGE, route d’Orléans, route de
Châtillon et Grande-Rue, les égouts ont dé
bordé. Un grand nombre de caves ont été ( n-
valties et particulièrement celles d'une fabri
que de cirage.
Le tunnel de VINCENNES, rempli d’un flot
boueux, n était pas praticable a partir de 20
heures. La gare de BOISSY-SAINT-LECER
dut former un train spécial pour conduire à
la gare de l’Est les voyageurs rentrant à Pa
ris.
A BOBIGNY, un peuplier, touché par la fou
dre, s'est abattu sur la rouie, obstruant la
voie du tramway. Un charretier a été tué, de
même que le cheval qui le conduisait.
EN PROVINCE
f n ouragan, accompagné d'orages d’uini
extrême violence, a dévasté la région de LI
MOGES et le BAS-LIMOUSIN; Mes. fi, in-. . t
vignes ont été hachés, des arbres fruitiers dé
racinés ou 11 l ises. La foudre a allumé un iiu
cendie à va RS.
A POITIERS, de nombreux arbres ont < té
brisés et des cheminées se sont abattues. Une
toiture entière a été arrachée ci projetée mit
la chaussée, l a foudre est tombée sur mie
usine à LA BLAISERIE. causant de grands de.
où Is.
A CHATELLERAULT et aux environs, l'ota
ge a egalement causé des dégâts importants,
privant la ville de lumière, interrompant les
communications télégraphiques et téléphoni
ques et s’accageant la campagne.
A BEAUVAIS, des cheminées ont éié ren
versées, des fils téléphoniques et télégraphi
ques coupés, des jardins ravinés et Je? recui
tes couchées. En ville, quelques arbres des
boulevards ont été Jtrisés par Ja tempête qui
accompagnait l’orage.
A flixecourt Somme), la foudre e-t
tombée près de la gare et. a tué net deux
Polonais, les époux Bednaroztiq. qui trans
portaient. des pots à la laiterai où ils étaient
employés.
A CALAIS, la foudre a allumé un incendie
terrifiant dans un entrepôt d'essetc <*. Les
pompiers ont dû protéger en toute hâte deux
autres entrepôts voisins.
«vwovvi —.
Dans la Région
Dos orages, d’une rare violence, ont sévi
durant la soirée de mercredi et les premiè
res heures de la niHit, sur toute notre région.
Si Lille a été épargnée et n’a connu de
l’orage qu’une pluie torrentielle* des éclairs
d'une fréquence peu ordinaire et tout le fra
cas du tonnerre, b* Douaisis, la Flandre et
le Pas-de-Calais, ont été durent éprouvés.
Non seulement des récoltes ont subi de gros
dégâts, mais encore la fondre a tué : une
femme luee dans sa cuisine, à Montigny-en-
Ostrevent un jeune cultivateur foudroie
dans les champs aux environs de Saint-Pol;
un homme traversé de part eu part par 1<*
fluide dans sa maison, tel est le terrible bi
lan de cette nuit d’orage.
A MOIMTIGWY EN OSTREVENT
Une femme est foudroyée dans sa maison
Mercredi soir, vers 22 h. 45, entre Pecquen
court et Montigny-en-Ostrevent, au lieu dit
« Corons Marchai ». Mme Pauline narine,
née Jerelli. 32 ans, était dans sa cuisine, lors
que la foudre s’abattit sur sa mais, n
La foudre est entrée chez Dariue ensuivant
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