Titre : Floréal : l'hebdomadaire illustré du monde du travail / directeur Paul-Boncour ; éditeur-fondateur Aristide Quillet
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-28
Contributeur : Quillet, Aristide (1880-1955). Éditeur scientifique
Contributeur : Jean-Lorris (1879-1932). Éditeur scientifique
Contributeur : Paul-Boncour, Joseph (1873-1972). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32776014f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5091 Nombre total de vues : 5091
Description : 28 août 1920 28 août 1920
Description : 1920/08/28 (N30,T2). 1920/08/28 (N30,T2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6281124z
Source : CODHOS / OURS, 2012-81221
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
L'ESPRIT SOUFFLE OU IL VEUT
L'éclosion progressive d'un cerveau est un phéno-
mène aussi mystérieux qu'émouvant. Pourquoi telles
tendances se manifestent-elles ? Quelle est la part de
l'atavisme cher à Zola et celle de l'ambiance chère à
Taine ? Autant de problèmes prêtant à des discussions
infinies. Il faut s'en tenir à quelques constatations
d'ordre général. Parmi elles, une des plus vérifiables
assurément est cette spontanéité des fils de travailleurs,
des enfants d'humble origine qui les entraîne vers
l'œuvre d'art.
Il semble que leur esprit, dépouillé de toute emprise
d'éducation pesante de principes rigides, de préjugés
contestables, aille plus aisément que d'autres vers la
réalisation du beau. Floréal en a signalé une preuve
(voir numéro du 19 juin) avec cet ouvrier carrier belge
Jean Tousseul, qui vient de se révéler conteur profond,
lumineux et poignant. Mais, chez les artistes encore
plus que chez les littérateurs, on trouve de vivants
exemples de cette spontanéité. Le Prix National du
Salon ne vient-il pas d'être décerné à un sculpteur dont
la simple origine fut peut-être le point de départ de son
génie ?
Paul Dardé, en effet, est le fils de pauvres paysans
des Cévennes. Ceux-ci l'employaient à garder les trou-
peaux dans la montagne. Là, face à face avec la nature,
il a senti éclore en lui le besoin de reproduire ce qu'il
voyait. Avec la pointe d'un couteau il sculpta d'abord
d'étonnantes figurines de bois. Puis, à l'aide d'outils
primitifs, il s'attaqua à la pierre. Un professeur de des-
sin de Lodève, stupéfait de ces œuvres naïves et puis-
santes, signala le jeune berger. Armand Dayot, l'inspec-
teur des Beaux-Arts, le fit venir à Paris, le fit travailler,
le protégea. Lafferre, le ministre d'alors, lui donna un
atel er. Tant et si bien que Paul Dardé, dédaigneux de
la glaise qu'il faut pétrir, sculptant son rêve à même la
pierre directement, s'est révélé un de nos plus puissants
artistes. La technique surtout est remarquable. Il n'y a
pour s'en convaincre qu'à voir L'éternelle douleur et Le
Faune exposés au Salon.
Ils sont vingt, ils sont cent, les bons fils du peuple
qu'un merveilleux destin a appelés à la gloire. Je ne puis
les citer tous, pourtant en voici quelques-uns dont je
cueille les noms au hasard :
Fragonard — le délicieux Frago — était le fils d'un
ouvrier gantier de Grasse et son enfance s'était passée
dans la petite ville embaumée qui est comme la casso-
lette de la France. A dix-huit ans, il partit, sans sou ni
maille, pour Paris. Pour vivre, il lui fallut grossoyer des
actes et des minutes chez un notaire. Mais déjà la voca-
tion du peintre s'éveillait en ornant de lestes croquis
les graves paperasses notar aies.
Un jour, il entra dans l'atelier de Boucher qui était
en train de peindre une Vénus à Cythère. Fut-ce le
tableau ? Fut-ce Rosine, le modèle préféré de l'artiste,
une superbe fille aux cheveux d'or blond? Fragonard
se sentit emporté par la révélation de la beauté. Ii
entra chez Chardin, puis revint chez Boucher lui-même
achever ses études, partit enfin pour l'Italie. Quand 11
revint, Fragonard était en pleine possession de son art.
Aujourd'hui encore il passe pour un des plus merveil-
leux peintres galants du xvnie siècle.
François Rude, l'auteur de la Marseillaise, le plus
beau groupe de l'Arc de Triomphe de l'Étoile, naquit
en 1784 à Dijon. Son père était « maître-poêlier » et ne
songeait qu'à faire de son fils un bon ouvrier. Mais le
jeune Rude fut grièvement brûlé au pied, dans la forge
paternelle, par la chute d'une pièce de fer rouge. Il pro-
fita de ses loisirs forcés pour dessiner et faire du mode-
lage. Quend il fut rétabli, il reprit son travail auprès de
son père, ma s continua le soir à modeler.
— J'aurais fait de la sculpture au fond d'un puits !
disait-il plus tard.
Mais, bientôt, ses parents moururent. Rude alla s'état
blir dans la capitale et, pour gagner son pain, se fil
peintre en bâtiment. Travaillant d'arrache-pied, i
arriva à obtenir, en 1812, le premier Grand Prix de Rome-
Il était lancé.
Corot, lui, était un Parisien. Il était né, en 1796, rue
du Bac où son père était établi coiffeur. Corot fut
employé chez un marchand de drap, M. Delalain, à
l'enseigne du « Calife de Bagdad ». Le jeune homme,
pris par la passion de la peinture, n'hésitait pas à se
livrer à son art jusque dans la boutique de son patron.
Des pièces d'étoffe furent ainsi tachées par lui. Pour
comble, le jeune Corot s'amusa, un jour, à cribler de
pois secs les carreaux d'une vieille fille qui habitait en
face du magasin. Elle se plaignit et M. Delalain, furieux
contre un si mauvais employé, l'envoya chercher for-
tune ailleurs.
Et la fortune, Corot la trouva, malgré toutes les
difficultés de la vie, malgré l'animosité de ses con-
frères, malgré même l'opposition de ceux qui lui étaient
le plus chers. N'avait-il pas cinquante ans déjà, la
Légion d'honneur et la gloire, quand son père s'écria
en fin :
— Décidément, je commence à croire que Camille a
du talent!
Jean-Baptiste Carpeaux naquit le 11 mai 1827, à
Valenciennes. Fils d'un simple ouvrier maçon, toute sa
carrière se ressentit de l'initiale « faulte d'argent ».
Peut-être même son ardente vocation n'aurait-elle pu
jamais se donner libre cours si le futur sculpteur était
né dans une autre ville. Mais Valenciennes, la Tou-
louse du Nord, est la ville artiste par excellence, celle
qui devine les talents naissants, les encourage et les
pousse. Et Valenciennes fut encore une fois la bonne
fée.
Devenu Parisien, Carpeaux travailla, se fit connaître
peu à peu. conquit difficilement la gloire. Mais, célèbre,
il gardait sa bonne humeur d'ancien ouvrier sans souci.
Un jour que Napoléon III l'avait pris à part pour lui
parler longuement, on demanda à l'artiste le sujet de
cette conversation et Carpeaux de répliquer:
Vous me promettez le secret? — Oui. — Eh bien!
figurez-vous que l'empereur voulait m'emprunter de
l'argent!
L'auteur d'Ugolin, du groupe de la Danse qu'on
peut voir devant la façade de l'Opéra, à droite, et de
tant de chefs-d'œuvre, n'eut jamais de rancune, sauf
celle qu'il gardait aux indigestes choux rouges dont sa
mère, trop pauvre, avait alimenté son enfance.
Il faudrait citer aussi les grands artistes d'hier. Renoir,
fils d'un pauvre tailleur de Limoges et lui-même
peintre sur porcelaine. Et le douanier Rousseau. Et
génial Rodin. Et tant d'autres que je m'excuse de
passer sous silence!
Mais aux remarques que j'ai faites en commençant
sur la spontanéité des sentiments artistiques chez les
humbles, il faut ajouter celle-ci que Carpeaux vient de
me remettre en mémoire : les grands artistes sont des
-gens gais, pleins de bonne humeur et de fantaisie.
Leurs jolis mots feraient des volumes. Pour finir,
savourez celui-ci vraiment délicieux:
Chez Renoir, tout le monde lui tenait lieu de modèle,
même sa cuisinière. Un jour, ce brave cordon-bleu
manqua un plat de légumes et Mme Renoir se mit fort
en colère. Mais son 0 mari, pour la calmer, remar-
qua :
— Voyons! tu ne peux pas la mettre à la porte!
Evidemment, elle brûle les haricots, mais elle a une
peau qui prend si bien la lumière.
CLAUDE MARSEY
— 690—
L'éclosion progressive d'un cerveau est un phéno-
mène aussi mystérieux qu'émouvant. Pourquoi telles
tendances se manifestent-elles ? Quelle est la part de
l'atavisme cher à Zola et celle de l'ambiance chère à
Taine ? Autant de problèmes prêtant à des discussions
infinies. Il faut s'en tenir à quelques constatations
d'ordre général. Parmi elles, une des plus vérifiables
assurément est cette spontanéité des fils de travailleurs,
des enfants d'humble origine qui les entraîne vers
l'œuvre d'art.
Il semble que leur esprit, dépouillé de toute emprise
d'éducation pesante de principes rigides, de préjugés
contestables, aille plus aisément que d'autres vers la
réalisation du beau. Floréal en a signalé une preuve
(voir numéro du 19 juin) avec cet ouvrier carrier belge
Jean Tousseul, qui vient de se révéler conteur profond,
lumineux et poignant. Mais, chez les artistes encore
plus que chez les littérateurs, on trouve de vivants
exemples de cette spontanéité. Le Prix National du
Salon ne vient-il pas d'être décerné à un sculpteur dont
la simple origine fut peut-être le point de départ de son
génie ?
Paul Dardé, en effet, est le fils de pauvres paysans
des Cévennes. Ceux-ci l'employaient à garder les trou-
peaux dans la montagne. Là, face à face avec la nature,
il a senti éclore en lui le besoin de reproduire ce qu'il
voyait. Avec la pointe d'un couteau il sculpta d'abord
d'étonnantes figurines de bois. Puis, à l'aide d'outils
primitifs, il s'attaqua à la pierre. Un professeur de des-
sin de Lodève, stupéfait de ces œuvres naïves et puis-
santes, signala le jeune berger. Armand Dayot, l'inspec-
teur des Beaux-Arts, le fit venir à Paris, le fit travailler,
le protégea. Lafferre, le ministre d'alors, lui donna un
atel er. Tant et si bien que Paul Dardé, dédaigneux de
la glaise qu'il faut pétrir, sculptant son rêve à même la
pierre directement, s'est révélé un de nos plus puissants
artistes. La technique surtout est remarquable. Il n'y a
pour s'en convaincre qu'à voir L'éternelle douleur et Le
Faune exposés au Salon.
Ils sont vingt, ils sont cent, les bons fils du peuple
qu'un merveilleux destin a appelés à la gloire. Je ne puis
les citer tous, pourtant en voici quelques-uns dont je
cueille les noms au hasard :
Fragonard — le délicieux Frago — était le fils d'un
ouvrier gantier de Grasse et son enfance s'était passée
dans la petite ville embaumée qui est comme la casso-
lette de la France. A dix-huit ans, il partit, sans sou ni
maille, pour Paris. Pour vivre, il lui fallut grossoyer des
actes et des minutes chez un notaire. Mais déjà la voca-
tion du peintre s'éveillait en ornant de lestes croquis
les graves paperasses notar aies.
Un jour, il entra dans l'atelier de Boucher qui était
en train de peindre une Vénus à Cythère. Fut-ce le
tableau ? Fut-ce Rosine, le modèle préféré de l'artiste,
une superbe fille aux cheveux d'or blond? Fragonard
se sentit emporté par la révélation de la beauté. Ii
entra chez Chardin, puis revint chez Boucher lui-même
achever ses études, partit enfin pour l'Italie. Quand 11
revint, Fragonard était en pleine possession de son art.
Aujourd'hui encore il passe pour un des plus merveil-
leux peintres galants du xvnie siècle.
François Rude, l'auteur de la Marseillaise, le plus
beau groupe de l'Arc de Triomphe de l'Étoile, naquit
en 1784 à Dijon. Son père était « maître-poêlier » et ne
songeait qu'à faire de son fils un bon ouvrier. Mais le
jeune Rude fut grièvement brûlé au pied, dans la forge
paternelle, par la chute d'une pièce de fer rouge. Il pro-
fita de ses loisirs forcés pour dessiner et faire du mode-
lage. Quend il fut rétabli, il reprit son travail auprès de
son père, ma s continua le soir à modeler.
— J'aurais fait de la sculpture au fond d'un puits !
disait-il plus tard.
Mais, bientôt, ses parents moururent. Rude alla s'état
blir dans la capitale et, pour gagner son pain, se fil
peintre en bâtiment. Travaillant d'arrache-pied, i
arriva à obtenir, en 1812, le premier Grand Prix de Rome-
Il était lancé.
Corot, lui, était un Parisien. Il était né, en 1796, rue
du Bac où son père était établi coiffeur. Corot fut
employé chez un marchand de drap, M. Delalain, à
l'enseigne du « Calife de Bagdad ». Le jeune homme,
pris par la passion de la peinture, n'hésitait pas à se
livrer à son art jusque dans la boutique de son patron.
Des pièces d'étoffe furent ainsi tachées par lui. Pour
comble, le jeune Corot s'amusa, un jour, à cribler de
pois secs les carreaux d'une vieille fille qui habitait en
face du magasin. Elle se plaignit et M. Delalain, furieux
contre un si mauvais employé, l'envoya chercher for-
tune ailleurs.
Et la fortune, Corot la trouva, malgré toutes les
difficultés de la vie, malgré l'animosité de ses con-
frères, malgré même l'opposition de ceux qui lui étaient
le plus chers. N'avait-il pas cinquante ans déjà, la
Légion d'honneur et la gloire, quand son père s'écria
en fin :
— Décidément, je commence à croire que Camille a
du talent!
Jean-Baptiste Carpeaux naquit le 11 mai 1827, à
Valenciennes. Fils d'un simple ouvrier maçon, toute sa
carrière se ressentit de l'initiale « faulte d'argent ».
Peut-être même son ardente vocation n'aurait-elle pu
jamais se donner libre cours si le futur sculpteur était
né dans une autre ville. Mais Valenciennes, la Tou-
louse du Nord, est la ville artiste par excellence, celle
qui devine les talents naissants, les encourage et les
pousse. Et Valenciennes fut encore une fois la bonne
fée.
Devenu Parisien, Carpeaux travailla, se fit connaître
peu à peu. conquit difficilement la gloire. Mais, célèbre,
il gardait sa bonne humeur d'ancien ouvrier sans souci.
Un jour que Napoléon III l'avait pris à part pour lui
parler longuement, on demanda à l'artiste le sujet de
cette conversation et Carpeaux de répliquer:
Vous me promettez le secret? — Oui. — Eh bien!
figurez-vous que l'empereur voulait m'emprunter de
l'argent!
L'auteur d'Ugolin, du groupe de la Danse qu'on
peut voir devant la façade de l'Opéra, à droite, et de
tant de chefs-d'œuvre, n'eut jamais de rancune, sauf
celle qu'il gardait aux indigestes choux rouges dont sa
mère, trop pauvre, avait alimenté son enfance.
Il faudrait citer aussi les grands artistes d'hier. Renoir,
fils d'un pauvre tailleur de Limoges et lui-même
peintre sur porcelaine. Et le douanier Rousseau. Et
génial Rodin. Et tant d'autres que je m'excuse de
passer sous silence!
Mais aux remarques que j'ai faites en commençant
sur la spontanéité des sentiments artistiques chez les
humbles, il faut ajouter celle-ci que Carpeaux vient de
me remettre en mémoire : les grands artistes sont des
-gens gais, pleins de bonne humeur et de fantaisie.
Leurs jolis mots feraient des volumes. Pour finir,
savourez celui-ci vraiment délicieux:
Chez Renoir, tout le monde lui tenait lieu de modèle,
même sa cuisinière. Un jour, ce brave cordon-bleu
manqua un plat de légumes et Mme Renoir se mit fort
en colère. Mais son 0 mari, pour la calmer, remar-
qua :
— Voyons! tu ne peux pas la mettre à la porte!
Evidemment, elle brûle les haricots, mais elle a une
peau qui prend si bien la lumière.
CLAUDE MARSEY
— 690—
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Quillet Aristide Quillet Aristide /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Quillet Aristide" or dc.contributor adj "Quillet Aristide")Jean Lorris Jean Lorris /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jean Lorris" or dc.contributor adj "Jean Lorris") Paul Boncour Joseph Paul Boncour Joseph /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Paul Boncour Joseph" or dc.contributor adj "Paul Boncour Joseph")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 10/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6281124z/f10.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6281124z/f10.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6281124z/f10.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6281124z/f10.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6281124z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6281124z
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6281124z/f10.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest