Titre : Floréal : l'hebdomadaire illustré du monde du travail / directeur Paul-Boncour ; éditeur-fondateur Aristide Quillet
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-21
Contributeur : Quillet, Aristide (1880-1955). Éditeur scientifique
Contributeur : Jean-Lorris (1879-1932). Éditeur scientifique
Contributeur : Paul-Boncour, Joseph (1873-1972). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32776014f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5091 Nombre total de vues : 5091
Description : 21 août 1920 21 août 1920
Description : 1920/08/21 (N29,T2). 1920/08/21 (N29,T2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6281123j
Source : CODHOS / OURS, 2012-81221
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
FLOREAL
Jaurès, qui était un grand Français, patriote et idéa-
liste, a fait faillite chez ses propres compatriotes, ainsi
qu'en Allemagne, et la balle de l'assassin fut la récom-
pense dont fut gratifiée son âme pour s'être aventurée
à élever la civilisation au-dessus du niveau de la loi
de la Jungle, et à sauver la France du massacre qui
arrivait.
Dans la guerre, la France fut admirable, la plus
héroïque dans le sacrifice, la plus splendide en bravoure.
Mais dans la paix qu'elle a dictée, et qui est aussi la
nôtre, ses chefs ont été trahis par le même mal que des
millions de jeunes Français avaient voulu tuer par le
sacrifice de leurs vies. Le militarisme fut exalté en
France sur les ruines du militarisme allemand.
Et ce fut la paix de vengeance qui punit l'innocent
plus que le coupable, l'enfant à la mamelle plus que
le junker dans son château fort, la pauvre ouvrière
plus que le seigneur de la guerre, le paysan qui a été
jeté à l'abattoir plus que Sixte von Àrnim, ou Ru-
precht de Bavière ou Ludendorf ou Hindenburg. C'est
une paix qui ne peut durer que par la puissance de
l'artillerie, et par la conscription de chaque enfant
français qui sera exercé pour la prochaine « guerre de
défense » (dans vingt, dans trente ans), quand l'Alle-
magne sera de nouveau forte — plus forte que la
France à cause de sa population, plus forte surtout
par le nombre relatif d'hommes mobilisables que la
France d'août 1914.
Si bien que, si cette philosophie persiste — ce que
je ne peux pas croire — la peur ancienne reviendra.
Le vieux fardeau des armements pèsera de nouveau
sur le pays ; le peuple français sera écrasé, comme
avant, sous un régime militaire qui étouffera sa liberté
de pensée et d'action, qui gaspillera la plus belles
années de sa jeunesse dans les casernes, qui recherchera
des alliances protectrices, achètera des alliés à grand
prix, rétablira le vieux système d'espionnage, la vieille
diplomatie, et les ignobles procédés de la politique
internationale, basée, comme aupravant, sur la Peur
et la Force.
Le maréchal Foch a été un excellent soldat, et Cle-
menceau, un énergique ministre de la Guerre. Mais il
n'y a pas eu d'homme assez grand en France pour voir
au delà du triomphe éphémère de la victoire militaire,
et pour tirer l'ennemi, par une suprême générosité de
l'âme, de la fange de son désespoir, afin que la nouvelle
République allemande se lève des ruines de l'Empire,
pleine de remords, tournant toute sa rage contre l'an-
cienne tyrannie, et animée d'un nouvel esprit de
liberté démocratique passant par-dessus les vieilles
frontières.
Est-ce là le rêve insensé d'un sentimental ? Non, plus
que cela ; car le peuple allemand, après son agonie, était
prêt à répondre à un traitement généreux ; il était
pitoyable, tant il avait besoin de pitié, et il y a assez
de sentiment dans les cœurs des Allemands (le peuple
le plus sentimental de l'Europe) pour s'élever avec
un sursaut d'émotion à un nouvel évangile d'expiation,
si leurs anciens ennemis leur avaient offert une chance
de pardon.
La France n'a pas gagné la guerre par ses clauses
de paix, ni sauvegardé ses frontières pour plus de
quelques années incertaines. En écoutant de nouveau
la vieille philosophie du militarisme, elle a ramené le
péril au sein d'un peuple privé de sang et criblé de
dettes. Son aide aux forces réactionnaires de Russie
vise à établir un gouvernement qui garantira les
intérêts des emprunts français, et organisera un nou-
veau régime militaire allié à la France et à l'Angleterre.
En même temps, la France se tourne vers les peuples
des Etats-Unis et de Grande-Bretagne, et leur demande
de la protéger contre une nouvelle guerre, pour le jour
où l'Allemagne sera de nouveau puissante. Elle est
en train de jouer le rôle militariste sans avoir la force
de le tenir. »
PHILIPS GIBBS.
(Traduit de l'anglais, par .1. Pierre.)
LA FRANCE EST UN PAYS D'EXCURSIONS
LA MONTAGNE
Il n'est pas besoin de quitter la France pour cxcur-
sionner dans la montagne.
C'est à la France qu'appartient le Massif occidental
des Alpes, sur une longueur de 300 kilomètres, entre
la Méditerranée et le lac de Genève. Les Pyrénées
forment un massif de 430 kilomètres ; elles sont comme
une gigantesque muraille avec des cols plus élevés
que ceux des Alpes.
Une semaine passée à Chamonix ou à Grenoble, à
Cautercts ou à Luchon, laisse un souvenir vraiment
inoubliable et qu'on ne rapportera pas d'ailleurs.
Chamonix est située en Savoie, dans la vallée du
même nom, longue de 20 kilomètres sur 1 de large,
formée par l'Arve et bornée au Sud-Est par la chaîne
du Mont Blanc. Elle ne fut vraiment connue qu'à
partir de 1740. Le géologue suisse Saussure fut un
des premiers qui fit l'ascension du Mont Blanc, en
1787. de ce mont fameux L'altitude est de 4.810 mè-
tres;; le plus haut sommet des Pyrénées, le pic d'Anito,
dans le massif de la Maladetta, mesure 3.404 mètres.
Ce n'est pas la plus haute montagne d'Europe, puisque
l'Elbrouz, dans le Caucase, a 5.631 mètres; le Gaori-
rankar, en Asie, atteint 8.840 mètres.
De Chamonix, le touriste se rend classiquement au
Montanvers (1.921 mètres) pour la vue des glaciers
qui remplissent les gorges les plus hautes de la chaîne
du Mont Blanc, y forment trois bras et descendent
dans la vallée en une seule masse d'environ 7 kilo-
mètres de long sur 750 à 2.000 mètres de large : c'est
la mer de glace.
De Grenoble, le rayonnement dans les Alpes fran-
çaises est encore plus étendu. Sa situation est excep-
tionnelle dans le site formé par la jonction des vallées
de l'Isère et du Drac, au milieu de montagnes qui
atteignent 3.000 mètres et qui lui font comme une
immense couronne de neige. La Grande-Chartreuse
en est à 27 kilomètres ; Chambéry à 56. Mais la plus
belle route est celle qui la relie à Briançon par le Bourg-
d'Oisans et qui longe les glaciers du Mont du Lans
et la Grave. On a une vue grandiose sur la Neije
(3.970 mètres), d'une ascension difficile et dangereuse
et qui ne fut faite, pour la première fois, qu'en 1877.
Quant aux Pyrénées, en outre de l'attrait des excur-
sions montagneuses, elles recèlent des stations ther-
males fameuses. La plus importante est Cauterets qui
possède 24 sources sulfureuses et qui fournissent jusqu'à
2 millions de litres par jour.
Par Luz, on se rend au Cirque de Gavarnie, une des
principales excursions, des Pyrénées. Situé à
1.640 mètres, il est formé par des montagnes cal-
caires qui s'élèvent par gradins à 2.100, 2.600 et
2.750 mètres. Il a 3.600 mètres, de développement à la
base, 14 kilomètres à la ligne de crête. Les gradins
sont couverts de neiges éternelles et de glaciers qui
alimentent 13 cascades ; la principale mesure
422 mètres.
De Cauterets on peut se rendre, par le beau lac de
Gaube, au Vignemale (3.298 mètres), qui est la plus
haute montagne des Pyrénées françaises. Le pano-
rama en est immense et fantastique. Ça n'est qu'un
amas effrayant de montagnes.
Luchon rivalise avec Cauterets. Les excursions foi-
sonnent aux alentours. Elle est située à peu près au
centre des Pyrénées, pas très loin des Monts-Maudits.
A l'extrémité ouest, on fait aussi l'ascension du
Canigou (2.785 mètres), d'où la vue embrasse, par-
dessus les Albères et les Corbières les côtes de la Médi-
terranée, depuis Barcelone jusqu'au delà de Mont-
pellier.
HENRI GEOFFROY.
Voir les illustrations, page 668.
— 662 —
Jaurès, qui était un grand Français, patriote et idéa-
liste, a fait faillite chez ses propres compatriotes, ainsi
qu'en Allemagne, et la balle de l'assassin fut la récom-
pense dont fut gratifiée son âme pour s'être aventurée
à élever la civilisation au-dessus du niveau de la loi
de la Jungle, et à sauver la France du massacre qui
arrivait.
Dans la guerre, la France fut admirable, la plus
héroïque dans le sacrifice, la plus splendide en bravoure.
Mais dans la paix qu'elle a dictée, et qui est aussi la
nôtre, ses chefs ont été trahis par le même mal que des
millions de jeunes Français avaient voulu tuer par le
sacrifice de leurs vies. Le militarisme fut exalté en
France sur les ruines du militarisme allemand.
Et ce fut la paix de vengeance qui punit l'innocent
plus que le coupable, l'enfant à la mamelle plus que
le junker dans son château fort, la pauvre ouvrière
plus que le seigneur de la guerre, le paysan qui a été
jeté à l'abattoir plus que Sixte von Àrnim, ou Ru-
precht de Bavière ou Ludendorf ou Hindenburg. C'est
une paix qui ne peut durer que par la puissance de
l'artillerie, et par la conscription de chaque enfant
français qui sera exercé pour la prochaine « guerre de
défense » (dans vingt, dans trente ans), quand l'Alle-
magne sera de nouveau forte — plus forte que la
France à cause de sa population, plus forte surtout
par le nombre relatif d'hommes mobilisables que la
France d'août 1914.
Si bien que, si cette philosophie persiste — ce que
je ne peux pas croire — la peur ancienne reviendra.
Le vieux fardeau des armements pèsera de nouveau
sur le pays ; le peuple français sera écrasé, comme
avant, sous un régime militaire qui étouffera sa liberté
de pensée et d'action, qui gaspillera la plus belles
années de sa jeunesse dans les casernes, qui recherchera
des alliances protectrices, achètera des alliés à grand
prix, rétablira le vieux système d'espionnage, la vieille
diplomatie, et les ignobles procédés de la politique
internationale, basée, comme aupravant, sur la Peur
et la Force.
Le maréchal Foch a été un excellent soldat, et Cle-
menceau, un énergique ministre de la Guerre. Mais il
n'y a pas eu d'homme assez grand en France pour voir
au delà du triomphe éphémère de la victoire militaire,
et pour tirer l'ennemi, par une suprême générosité de
l'âme, de la fange de son désespoir, afin que la nouvelle
République allemande se lève des ruines de l'Empire,
pleine de remords, tournant toute sa rage contre l'an-
cienne tyrannie, et animée d'un nouvel esprit de
liberté démocratique passant par-dessus les vieilles
frontières.
Est-ce là le rêve insensé d'un sentimental ? Non, plus
que cela ; car le peuple allemand, après son agonie, était
prêt à répondre à un traitement généreux ; il était
pitoyable, tant il avait besoin de pitié, et il y a assez
de sentiment dans les cœurs des Allemands (le peuple
le plus sentimental de l'Europe) pour s'élever avec
un sursaut d'émotion à un nouvel évangile d'expiation,
si leurs anciens ennemis leur avaient offert une chance
de pardon.
La France n'a pas gagné la guerre par ses clauses
de paix, ni sauvegardé ses frontières pour plus de
quelques années incertaines. En écoutant de nouveau
la vieille philosophie du militarisme, elle a ramené le
péril au sein d'un peuple privé de sang et criblé de
dettes. Son aide aux forces réactionnaires de Russie
vise à établir un gouvernement qui garantira les
intérêts des emprunts français, et organisera un nou-
veau régime militaire allié à la France et à l'Angleterre.
En même temps, la France se tourne vers les peuples
des Etats-Unis et de Grande-Bretagne, et leur demande
de la protéger contre une nouvelle guerre, pour le jour
où l'Allemagne sera de nouveau puissante. Elle est
en train de jouer le rôle militariste sans avoir la force
de le tenir. »
PHILIPS GIBBS.
(Traduit de l'anglais, par .1. Pierre.)
LA FRANCE EST UN PAYS D'EXCURSIONS
LA MONTAGNE
Il n'est pas besoin de quitter la France pour cxcur-
sionner dans la montagne.
C'est à la France qu'appartient le Massif occidental
des Alpes, sur une longueur de 300 kilomètres, entre
la Méditerranée et le lac de Genève. Les Pyrénées
forment un massif de 430 kilomètres ; elles sont comme
une gigantesque muraille avec des cols plus élevés
que ceux des Alpes.
Une semaine passée à Chamonix ou à Grenoble, à
Cautercts ou à Luchon, laisse un souvenir vraiment
inoubliable et qu'on ne rapportera pas d'ailleurs.
Chamonix est située en Savoie, dans la vallée du
même nom, longue de 20 kilomètres sur 1 de large,
formée par l'Arve et bornée au Sud-Est par la chaîne
du Mont Blanc. Elle ne fut vraiment connue qu'à
partir de 1740. Le géologue suisse Saussure fut un
des premiers qui fit l'ascension du Mont Blanc, en
1787. de ce mont fameux L'altitude est de 4.810 mè-
tres;; le plus haut sommet des Pyrénées, le pic d'Anito,
dans le massif de la Maladetta, mesure 3.404 mètres.
Ce n'est pas la plus haute montagne d'Europe, puisque
l'Elbrouz, dans le Caucase, a 5.631 mètres; le Gaori-
rankar, en Asie, atteint 8.840 mètres.
De Chamonix, le touriste se rend classiquement au
Montanvers (1.921 mètres) pour la vue des glaciers
qui remplissent les gorges les plus hautes de la chaîne
du Mont Blanc, y forment trois bras et descendent
dans la vallée en une seule masse d'environ 7 kilo-
mètres de long sur 750 à 2.000 mètres de large : c'est
la mer de glace.
De Grenoble, le rayonnement dans les Alpes fran-
çaises est encore plus étendu. Sa situation est excep-
tionnelle dans le site formé par la jonction des vallées
de l'Isère et du Drac, au milieu de montagnes qui
atteignent 3.000 mètres et qui lui font comme une
immense couronne de neige. La Grande-Chartreuse
en est à 27 kilomètres ; Chambéry à 56. Mais la plus
belle route est celle qui la relie à Briançon par le Bourg-
d'Oisans et qui longe les glaciers du Mont du Lans
et la Grave. On a une vue grandiose sur la Neije
(3.970 mètres), d'une ascension difficile et dangereuse
et qui ne fut faite, pour la première fois, qu'en 1877.
Quant aux Pyrénées, en outre de l'attrait des excur-
sions montagneuses, elles recèlent des stations ther-
males fameuses. La plus importante est Cauterets qui
possède 24 sources sulfureuses et qui fournissent jusqu'à
2 millions de litres par jour.
Par Luz, on se rend au Cirque de Gavarnie, une des
principales excursions, des Pyrénées. Situé à
1.640 mètres, il est formé par des montagnes cal-
caires qui s'élèvent par gradins à 2.100, 2.600 et
2.750 mètres. Il a 3.600 mètres, de développement à la
base, 14 kilomètres à la ligne de crête. Les gradins
sont couverts de neiges éternelles et de glaciers qui
alimentent 13 cascades ; la principale mesure
422 mètres.
De Cauterets on peut se rendre, par le beau lac de
Gaube, au Vignemale (3.298 mètres), qui est la plus
haute montagne des Pyrénées françaises. Le pano-
rama en est immense et fantastique. Ça n'est qu'un
amas effrayant de montagnes.
Luchon rivalise avec Cauterets. Les excursions foi-
sonnent aux alentours. Elle est située à peu près au
centre des Pyrénées, pas très loin des Monts-Maudits.
A l'extrémité ouest, on fait aussi l'ascension du
Canigou (2.785 mètres), d'où la vue embrasse, par-
dessus les Albères et les Corbières les côtes de la Médi-
terranée, depuis Barcelone jusqu'au delà de Mont-
pellier.
HENRI GEOFFROY.
Voir les illustrations, page 668.
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