Titre : La Production commerciale, industrielle, agricole : organe de la CNCIA / rédacteur en chef Albert Clerget
Auteur : Confédération nationale du commerce, de l'industrie et de l'agriculture. Auteur du texte
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1920-03-17
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 17 mars 1920 17 mars 1920
Description : 1920/03/17 (A2,N20). 1920/03/17 (A2,N20).
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35605
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
'"DEUXIÈME JLSRÊB.:^_gjO. '"" MERCREDI 17 MARS 1920.
Pétition de la C. N. C. ï. A.
à la Chambre des Députés
La Confédération Nationale du lion
Commerce, de l'Industrie et de l'Agri- Pelit
culture a adressé à M. le Président de ^jrt
la Chambre des Députés la pétition usa
suivante : vien
déci
Monsieur le Président. en
,» , ii teat
Messieurs les Députés, je (
Malgré la loi -du 7 lévrier dernier ordon- et
liant la réquisition de la batellerie, mais ass<:
jusqu'au oO juin seulement, le Parlement pou
est sollicité de ratilier le décret loi du "1?
^1 décembre 1919, instituant un régime mcl
spécial ae réquisition de cette industrie Pro
jusqu'au 30 avril 1921 par assimilation de •
illégale à la marine marchande. •L;es
M. 'lissier, Président de section au Con- L
scil d'iitat et membre du Comité Consul- P°t
latif des Voies i\avigabies, a nettement luc
démontré dans la séance du &) décembre, en
dernier de ce Comité, l'illégalité de ce dé- Pul
ereu ie :
Uepuis sa promulgation, trois recours uei
ont été introduits par les intéressés de- r
vji,ut le conseil d'i-tat, dont l'un, sous le °U;
couvert de deux mariniers, par la ligue tio
da .Navigation Fluviale, qui réunit tous de;
les syndicats de la Batellerie ; on ne peut ses
donc prétendre que le décret a rauJiésrjn J
de cette dernière. 11U
Ire Parlement attendra certainement on
l'issue de ces instances ; il est impossible e-v
qu'il passe outre car, autrement c'est eu- ilH
lever aux justiciables tout recours con- ëe
tre l'illégalité et mettre les industriels iK
et les particuliers .à la merci des décrets jei
loi, contre lesquels les plus vives proies- tr;
talions se sont élevées au Parlement. te
Le Décret du 31 décembre îyia n'est au- u
tre chose, que le projet de loi déposé le °t
S avril 1919 sur le bureau du la Cuambre: 1"
par le ministre des Travaux Publics, pro-
jet qui a soulevé les protestations les plus "'
vives d'un grand nombre de Chumbr.cs de (il
Commerce, cariai lesquelles les plus direc- s*
'temeiit intéressées : Uoauue (par 3 fois}, ^
Bille, Béthune, Be Havre, Bouen, Nau- A
tes, etc. La Commission des Travaux pu- 1>:
blics de la précédente législature avait re- £'
poussé ce projet de loi.
Pourquoi dans son exposé des motifs, le cl
Ministre des Travaux publics pusse-t-il T
sous silence le x)ruJet transactionnel ac- ll
copié par lui ; c'est, en effet, M. Be Troc- *!
quer lui-même qui, le 2t> juillet dernier, n
le mit sur pied avec la su us-commission °
parlementaire. î!
Be décret en question n'a qu'un but : 9
toute péniche, qu'elle appartienne à un i{
marinier isolé on à une entreprise orgam- {'
sôe, no peut preudro chargement qu'à son 'j
tour. "
Passe eucoMï pour un marinier isolé ha-
bitant la péniche qu'il conduit, habitué à *
traiter à chaque voyage un transport dit- |
feront, n'ayant aucun irais et se eonten- '
tant de l'indemnité journalière d'hmuobi- j
lisation que lui paie à Kouen i'Adminis- J
tration pendant qu'il attend son voyage. :
On peut cependant critiquer cette prime à -1
l'oisiveté, prime qui augmente encore les '
frets sur la voie fluviale. {
Mais pour nue entreprise, exploitant une '
flotte de quelque importance, les reinor- ;
queurs nécessaires à sa traction, ayant
ses succursales sur le réseau qu'elle ex- :
ploite, passant des marchés de longue ha- :
lcine pour- assurer par avance l'aliment '
de son matériel, combinant des charge-
ments de retour, c'est la ruine, car ces
opérations lui deviennent impossibles et,
dans la morte-saison, qui revient chaque
année, l'attente du tour de ses bateaux
sera désastreuse. Il y a déjà à Rouen et
au Havre plus de 300 bateaux inoccupés.
Peut-on, dès lors, s'étonner qu'un in-
dustriel (qu'on nous cite) après avoir réu-
ni à l'étranger des capitaux et placé des
commandes dans les chantiers, s'arrête
devant de telles éventualités. D'autres ont
passé une partie de leur flotte sous le nom
des Sociétés Industrielles dont ils effec-
tuent les transports.
Et quand il s'agit, par exemple, d'un
chargement de valeur comme du sucre,
valant 1.500.000 francs, peut-on exiger du
propriétaire, de la marchandise, qu'il ac-
cepte un bateau et un marinier inconnus,
De même, peut-on obliger un transporteur
à effectuer contre son gré un tel trans-
port, l'article 105 du Code de Commerce
lui interdisant de récuser la responsabi-
lité.
On a prétendu que le décret en ques-
g^rie
tion tendait à sauvegarder l'intérêt des duit=
petits batelliers ; c'est tout le contraire. prix"
Devant cette situation, le commerce et pr0(p
l'industrie ne pouvant s'assuner ni des LS,
transports réguliers, ni des prix de re- ^ e
vient fixes, une dizaine d'mdustrisls ont j^g
décidé de se créer une flotte personnelle ^ Q
en rachetant aux pénichiens Jeurs ba.- CQrQ,
teaux. Déjà une bonne partie de ia flotte but
de oes petits batelliers a changé de mains Der'k
et le courant dans ce i*ens is'accentue ]rj0-a
assez rapidement de jour en jour, JJ£
pour nous permettre d'affirmer qu'à la fin m'e^
de l'année la plus grande partie des. pé- que
niches sera perdue pour la collectivité au Q^ ■
proiit de quelques industriels, les bureaux aiyy
de tours exemptant les bateaux chargeant cf10j
les marchandises de leurs propriétaires, yy^-
Bes hauts prix offerts aux batelliers p,(
pour leur matériel ne peuvent que les y po i
inciter, alors qu'ils deviennent de plus soj^
en plus rôlractaires à continuel- les Iran s- aTW
ports pour leur compte, encouragés par Ty^
le salaue alloué aux contre-maures et qui QU';
dépasse 7,000 ir. par an. sou-
i\'a-t-ou pus constaté cette indolence jis
quand on leur a offert des prix de loca- n'al
tion excessivement minimes, le matériel }jm
des sujets ennemis qu'il a fallu, en dé- y
sespoir de cause, confier aux entreprises, optj
Be but de cette organisation étabhe de- p0lj
puis trois ans et sanctionnée par le dé- {ou
, cret, fut d'assurer à & ou 5 compagnies qU-
; exploitant la navigation de la Seine, le ja
monopole des transports. Par le privilè- ini\
. ge de priorités absolues accordées à leurs na]
; bateaux et refusées aux péniches, on ree
; leur a assure l'accaparement de tous les col
'. transports, certaines, quand leurs ba- COT
teaux ne pourraient suffire, d'obtenir y0(
_ d'office au bureau (.le tour, les péniches n obligatoirement désignées pour les sup- pa]
u: pléer. C'est un véritable trust. en
Be résultat fut un rendement déplora- su:
s ble du matéiiel, dont, malgré les statisti- "
^ (jucs complaisantes, le rendement insuffi- ves
;. saut a été constaté à maintes reprises par pa
î les journaux quotidiens et professionnels, au
,1 Avec un matériel quatre fois plus nom- e&
L. breux que celui d'avant-guerre, le tonna-
;. ge transporté n'a pa.s déliassé le double.
Quant à la morale de "ces tractations,
e elle se résume dans cette constatation,
il quVji supprimant la concurrence et l'ini-
;._ tiative de chacun, les frets ont atteint des nc
;_ tau>; fabuleux ; de Rouen h J^aris, la ton- ':!
r ne de charbon qui se transportait à 4 îr. es
jj avunt-guerje, est payée actucltoncnt iil
francs. Mais, pur contre, les compagnies ej
. de transport privilégiées, accusent avec (^
jj ie même matériel, -des bénéfices considé-
,j. rablement supérieurs ù l'avant-guerre et
„i le taux des actions de l'une d'elles vient >■
de tripler e,n six mois.
a. Bes grands champions de cette organi-
a sation et ceux qui en demandent la pro-
[[. longation, sont pour le moment, les par»
,,. licipanls du trust en question ; le syndi-
,p cat socialiste de la petite batellerie qui h
;s_ trouve dans cette organisation coileciivis- [t
-è te. de. la batellerie, comme l'a appelé le
1 a journal « Be Temps », le commencement (->
ey de la réalisation de la nationalisation ,
des transports par eau et enfin l'adminis-
nc tration qui poursuit ainsi la pleine réali-
jr. sation de ses visées ôtatistes. ù
u^ Nous venons d'avoir connaissance du ti
^. rapport présenté au nom de la Commis- t
uJ sion des Travaux Publics, pour la ratifi-
,Di cation du décret ; il dénote chez son au- j
'y(Z tour une ignorance absolue de la batclle- r:
?es rie. Il fait état du grand argument de
'et l'administration, argument basé sur les 3
u^ primes .exagérées demandées au Havre c
^ par certains entrepreneurs et mariniers : s
' ^ si ces primes n'étaient pas consenties sous j
l'oeil pins que complaisant de l'adrainis-
'în_ tration, il aurait suffi de saisir le Parquet }
^u_ de ces faits et il aurait mis fin imtnôdia- ,
^ tement à une telle spéculation.
,6<£ Nous demandons à être entendus par la (
0_4 Commission, nous avons de grandes quan-
om tités d'arguments et de documents à lui '
re„_ soumettre, elle y trouverait une source
d'information qui 'l'ôclairerait complète- ■
'un meni-' sur cette organisation de la vie '
,_. chère.
JJ ' Mais, dès maintenant, nous demandons
a à la Chambre des Députés, mandatée spé-
JT cialement par les électeurs pour détruire i
„,,' l'étatisme fujieste, de repousser le décret
°1& du 31 décembre 1919, monument d'étatis-
>rce mc aig11-
alDi_ Pour la Confédération :
Le Secrétaire-Général,
aes- Albert CLERGET.
Les fabricants de pâtes
~ «t _
Une industrie en détresse
À la demande de plusieurs adhé-
rents à la C. N» C. L A., fabricants de
pâtes alimentaires, nous publions l'ar-
ticle ci-dessous qui a paru dans la Dé-
pêclie de Toulouse : \
Nombreuses sont malheureusement les
industries qui chôment faute de charbon,
d'outillage, de main-d'oeuvre, celle de la
semculsrie et des pâtes alimentaires est
arrêtés, en Frsnce; sur toute la ligne, uni-
quement par manque d* matière premiè-
re. Cela explique à nos ménagères les dif-
ficultés qu'elles éprouvent à se procurer
depuis quelque temps, vermicelle, pâtes,
nouilles, macaroni, etc., qui manquent to-
talement d'ores et déjà chez la plupart des
marchands détaillants.
Et pourtant, les pâtes alimentaires sont
de véritables succédanées du pain, qu'elles
remplacent et suppléent dans maints usa-
ges culinaires... * Elles ont, comme lui,
pour origine le blé, te blé dur principa-
lement, très riche en gluten, plus, nutri-
— i
tif que le blé tendre qui entre cependant, i
an besoin, dans leur composition.
Près de 4O0 usines.et 30.000 ouvriers as- <
surent en temps normal en France et en ]
Alsace-Borraine, la majeure partie de no- t
tre consommation. Le chômage actuel met ;
donc en détresse des milliers de familles '
de travailleurs, sans préjudice de la gêne
causée à la multitude des consommateurs. ;
En vérité, le ravitaillement s'était mo- ■
ralement engagé à fournir mensuellement, •
à des conditions et prix acceptés de part ;
et d'autre, 90.000 quintaux de blés durs
à la semonlerie et 100.000 quintaux de se-
moules (y compris celles d'Algérie) aux '
fabricants de pâtes.
Ces quantités insuffisantes pour le ren-
dement normal des usines leur permettait!
toutefois de vivre en attendant des temps
meilleurs.
Or, depuis le mois de décembre, le ravi-
taillement a lait, paraît-il, complètement
faillite à ses engagements, car les usines
n'ont plus reçu ces matières premières.
Elles pourraient en faire venir de l'exté-
rieur si le comm:eree était libre, malgré
les difficultés du fret et du change, mais
elles reculent devant cette extrémité sous
la menace des réquisitions possibles dans
les ports d'arrivée.
; L'Algérie aHe^ïo&iBe n^rnivcm gUas ÛB
blés durs en France depuis qu'elle a fondé
sur place des usines favorisées par les
prix élevés dus à ; la guerre. Be "contin-
gent qu'elle devait fournir à la France est
absorbé par la colonie, qui se trouve par
là même" en mesure de fournir à la mé-
tropole une partie des produits que celle-
ci lui envoyait autrefois.
Rien de plus justifié au point de vue de
l'intérêt général, à ia condition que l'Al-
gérie n'expédie pas à l'étranger Ses pro-
duits que nous devons importer à des
prix ruineux et au détriment de notre!
production nationale.
Bes syndicats des fabricants de semou-
les et de pâtes de Paris, Marseille, Byon,
Nice, etc., se sont émus de cette situation
et ils viennent d'adresser aux ministres
compétents une série de voeux ayant pour
but de rétablir le plus tôt possible la li-
berté du commerce des blés durs, des se-
moules et des pâtes alimentaires.
Ils demandent, en attendant, que des
mesures immédiates soient prises pour
que le ravitaillement exécute le program-
me prévu pour la semoulerie et les pâtes I
alimentaires, de manière à faire cesser le ;
chômage si préjudiciable aux intérl's
vitaux du pays.
Les syndicats émettent encore les voeux :
1° Qu'aucune distribution de farine ne
soit faite à lo pâtisserie tant que le pro-
gramme de fabrication déjà réduit des
pâtes alimentaires ne sera pas assuré ; 2°
Qu'après enquête préalable sur les res-
sources de l'Algérie, celle-ci ne soit auto-
risée à aucune "sortie de pâtes, tant qu'elle
n'aura pas fourni à la métropole son con-
tingent de blés durs.
Tous ces voeux nous paraissent très lé-
gitimes et s'imposent à l'attention des
' pouvoirs publics, mais nous sommes sur-
' tout d'accord avec les pétitionnaires lors-
' qu'ils demandent, avant tout, le retour a
'! la liberté qui seule pourra réveiller les
- initiatives, intensifier la production naiio-
5 nale et faire baisser les cours des den-
I rées après un temps relativement très
3 court, de hausse dû à cette liberté inao
- coutumée. Les prix élevés, en effet, pro
L" voquent inévitablement un redoublemeu
s d'efforts de la pari- des producteurs e
- l'abondance des produits qui en résuîti
entraîne fatalement la baisse dans 1;
-- suite.
L- Toutes les antres mesures plus ou moin
i-- restrictives et vexatoires nc sont que de
r palliatifs, jamais des remèdes durable
"=■ aux crises que l'on veut conjurer ou fair
i- cesser.
«•- A. CARRÉ,
:■ Directeur honoraire des service
=5 agricoles.
|' En ce qui concerne la pâtisserie
^ nous avons établi que l'économie d
j. farine résultant de sa réglemcntaiio
r. est absolument infime.
II Celle réserve faite, nous nous ass<
ÏS cions complètement aux conclusion
20 de notre confrère.
tU A. C.
L'impôt sur le chiffre d'affaires
MM
La Production a publié, le 27 février,
les nouvelles mesures iiscalcs proje-
tées par M. François-MarsaL
Ce projet frappait les représentants
de commerce d'une taxe sur le chiffre
d'affaires de 10 0/0.
La C. N. C. I. A. a pris en main la
défense de ces importants collabora-
teurs des commerçants et des indus-
triels français.
Elle est intervenue — au nom du
Droit méconnu cl da l'Egalité devant
l'impôt violée par le projet — à la Com-
mission des Finances de la Chambre,
et a eu une importante entrevue ave-c
son distingué rapporteur M. Boka-
nowski.
Plusieurs chambres syndicales de
représentants y assistaient également
La C. N. C. I. À. a rédigé, d'accord avec
elles, la protestation qui s'imposait
La commission a ramené îa laxc :
1 0/0.
Nous publierons en détail les pour
parlers et les documents relatifs à cetti
importante question dans notre pro
chain numéro.
A. C.
M iMBS M&iBSËiSéS
K>«-
La Production paraît aujourd'hui
pour la deuxième fois cette semaine,
Elle paraîtra pour la troisième fois
iprès-demain vendredi, sur quatre pa-
ges, sauf imprévu.
Nos abonnés et nos lecteurs se ren-
dent compte que, même dans les pé-
riodes les plus critiques, nous ne né-
gligeons aucun effort pour .leur donnei
satisfaction.
Nous espérons qu'ils nous en sau
ront gré, et qu'ils nous manifesteron
leur gratitude en abonnant à la Pro
duciion leurs parents et leurs amis, e
en nous confiant leur publicité.
La Production.
1 Evolution Economique
CFiao.)
—. 6-»>»
" Nous vicions médiocrement sur un Pays riche
SÔHCLUSIONS GENERALES térk
?;iou
Be relèvement économique de la France mes
après l'ébranlement protond qui a été leur
causé par ia guerre, ,it rétablissement de soci
son haut crédit financier et le développe- vail
ment de sa richesse dont dépendent sa soci
force matérielle et son prestige, nécessi- ^
ieront une évolution à la fois rapide et pas,
profonde. T"'
Elle devra résulter de l'exécution d'un un^
plan mûrement conçu par les produciev.rt j ^ev
eux-mêmes dans un esprit de progrès gé- j £,on
néral. Be rôle du Gouvernement devra se VUP
borner à donner force de loi aux mesures qllg
nécessaires à T application de ce plan et ^ou
au contrôle des dispositions législatives .
nouvelles. , A
de
Ces mesures devront être simples, claires ie ,.
et efficientes ; elles devront tenir compte ?
des trois éléments de la circulation des ..,,V
richesses, c'est-à-dire : les intérêts des P*_
producteurs, des consommateurs et du r®',
commerce qui leur sert d'intermédiaire, ^"j
11 sera doue nécessaire que ceux-ci soient 1
consultés d'un façon constante. _î
Pour que ce plan soit viable et fécond en res
résultats, ies facteurs de la production de- un.
vront être constamment placés dans une £al
position minima qui sera celle des pays 1
qui sont le plus favorisés par leur régime îrf
économique intérieur. trf
Nous devrons donc nous tenir constant- cf' 1
mont au courant de tous les progrès réa- cJl
lises en dehors de France. I
L'entente du capital et du travail qui ^
sont solidaires l'un de l'autre devra "se j,
faire en ayant constamment en vue et j.'
; l'intérêt général et 1,'intôx-ét réciproque. "J
{ Plus les chefs d'entreprise auront cons- et
cience de leur rôle économique de direc- ni
^ lion, plus le genre de vie des ouvriers le
- sauvegardera la dignité humaine, plus lé
, l'ordre et le bien-être général se dévelop- ni
a peront. jîy
À côté du meilleur outilla-go et des meil- P'
leures méthodes commerciales, les liabi- w
s talions saines seront à la base du pro-
grès social ; elles sont en cîfet, la condi- n;
,T tion essentielle de la lutte contre la tubor- ]«
^ cuiose, l'alcoolisme, la dépopulation et ïcs
autres turcs de la race. j,
La vraie richesse est constituée non par p
l'urgent, mais jiar l'abondance des biens ti
". que Von peut acquérir «ÎJCC l'argent. d
Si donc les salaires et les profits nor-
maux d'avant-guerre augmentent dans „
l'avenir en même temps que le coût des '
» objets de première nécessité s'abaissera, lu i
richesse et 3e bien-être gèlerai augmente-
ront.
L'expérience des p.!"Or;> étrangers où la "
main-d'oeuvre se trouve être plus favori- Ç
^ sée, prouve que le développement et le per- <:
-" fectionneraent du mécanisme sont capa- 1
blés d'engendrer ces résultats en appa- r
is rence contradictoires.
c L'union de la science du travail et du I
capital ayant pour objectif de domestiquer I
la les forces de la nature à leur profit pourra
a- seule améliorer îa condition humaine. '-
s- Le progrès constant doit remplacer
l'empirisme et la routine.
'u Nous possédons, en France, un sol très •
ut fertile qui est capable de nourrir abon-
ii- dominent, si nous le cultivons d'une façon
•e, j plus rationnelle, une population beaucoup
c.c plus dense (presque double) que celle qui i
■il y vit actuellement. Nous avons des voi-
sins prêts à acheter le surplus de toutes
, < nos productions r.grïcoles. Nous disposons
"c de forces naturelles grâce à la captation
}t- desquelles nous pourrions quadrupler no- !
ce tre production industrielle, fabriquer à \
it. meilleur marché que tous nos concurrents, !
à et nous créer des produits d'échange. ;
Nos industriels devront à l'avenir imiter
ir- l'exemple des fabricants de sucre, c'est-à-
i^e dire, s'intéresser eux-mêmes au dévelop-
,.0_ peinent de la production des matières pre-
mières employées dans leurs usines, soit
en France," soit dans ses colonies.
'_ Notre situation géographique sur trois
== mers est exceptionnelle ; elle nous relie
au monde cntiV* Nous possédons un em-
8» pire colonial grâce auquel notre commerce
! extérieur peut être largement développé
iiui e^> avec lui, le rayonnement de notre in-
-g fiuen)ce pacifique et civilisatrice.
■0is Mais il est urgent de développer notre
„a_ marine marchande et pour cela de lui
donner le statut qui lui permettra de na-
viguer à aussi bas prix que n'importe
en~ quelle autre marine.
PV~ Le système bancaire français doit être
ne" refondu de façon à favoriser la production
ner française, à la surveiller en vue d'éviter
les crises 3e surproduction et à faciliter
au- l'exportation de nos surplus à l'étranger.
ont Bes ententes économiques avec les gou-
'ro- vernements étrangers devront faciliter le
, et règlement en matière d'échange de notre
dette extérieure,
j, La douceur de notre climat, la beauté de
notre pays nous incitent à y créer une
5S= industrie hôtelière et un mouvement tou-
ristique qui feront affluer, chez nous, l'or
de l'étranger.
ilfS "Nos alliés du temps de guerre aimeront
à se retrouver chez nous au temps de paix;
le moment est venu de nous rappeler
l'adage qui dit que « tout homme a deux
patries, la sienne et puis la France ».
L'égoïsme ou rinâïîiéreiieê économique,
surtout celle des chefs d'industrie et des
commerçants, ne sont plus admissibles
après la dure leçon de la guerre. La na-
ttion doit, à l'avenir, être gouvernée d'une
façon stable ; les ministères techniques m
Bl @ doivent plus s'écrouler avec les ministère:
polstiqiues sous prétests t|a gsdidarité rainis
térielle. 11 faut savoir placer à la tête du
mouvement économique les meilleurs honi-.
mes, iee plus compétents, les plus réalisa-
teurs, les plus épris de véritable progrès
social ; en un mot, l'élite de tous les tra-
vailleurs de la France à guelgue condition
sociale qu'Us appartiennent.
Les préoccupations économiques doivent
passer au premier plan..
Les électeurs devront s'attacher à faire
iun choix judicieux deleurs élus.-Les élus
devront s'appliquer à faire surtout de
bonnes iois économiques en n'ayant en
vue que l'enrichissement du pays, par le-
quel, devra s'augmenter le bien-être de
tous
A la presse «afin, incombera la mission
de répandre les meilleures méthodes dans
le grand public.
L'opposition politique est nécessaire.
'Elle est féconde si eile est écluirée et de
•bonne foi. Souhaitons donc de voir deux
grands partis économiques se succéder au
pouvoir après de longs intervalles.
Nous nous estimerions heureux si le."
résultat de cette étude était de faire entrer .
un peu plus dons l'esprit de tous les Fran-■•
çais ces vérités fondamentales.
Il est nécessaire- que la politique n'ef- :
fraie plus la richesse acquise ; qu'au con-
traire, elle îa rassure et lui permette de '"'
créer, en travaillant, de la nouvelle ri-
chesse générale.
Souhaitons que le travad puisse réaliser
, promptement ses justes aspirations- de
' mieux' être, non par une stérile lutte de
. classes, destructive des richesses et ten-
dant à un nivellement par en bas, mais
par l'obtention d'un minimum de bien-
- être qui sera une véritable élévation du .,
- niveau social de la nation, par une meil- '
s leure instruction professionnelle, par l'ô-
s lévation du niveau de l'éducation person-
i- jielle, par de. plus hauts salaires qu'avant
la guerre obtenus grâce à une. plus haut«:
[. productivité en même temps que par un
i_ inoindre effort • ' ■ ■*• ■ - ••:,. >,.
>- La domestication progressive des forceB •
i- naturelles amènera une économie équiva-
:•- lento des forces humaines.
;s Plus les produits essentiels seront nom"
breus et a meUleur marché, grâce à- l'em-
r ploi des modes de production ies plus ra-'
i.v tionnels, plus nous serons prêts d'attein-
dre ce, but élevé.
r" IVOIM n'nvonr. préconisé que des moyens
^s ijni sont déjà devenus des réalités ailleurs
-s cl nous pensons que les Français peuvent
lu faire ce que d'autres ont Sait.
Ainsi se réalisera cette grande oeuvre des
[â « Poilus de l'arrière >■ à laquelle Clemen-
■j. ceon nous appelait magnifiquement l'an
r. dernier en vue de parachever dans l'a
a. paix l'oeuvre grandiose de nos morts gîo-
a. ri eux !
Georges LEHSBVIIE,
lu Conseiller du Commerce extérieur
cr de ia France.
ra j
Mort de M. Laguionie,
Directeur
des Grands Magasins du Printemps
Nous apprenons avec un profond regret
la mort de M. Gustave Laguionie, direc-
' leur des Grands Magasins du Printemps,
î ancien membre de la Chambre de com-
merce de Paris, président d'honneur de
la Chambre syndicale de l'industrie et du
commerce parisiens des soieries et rubans,.
officies" de la Légion d'honneur. M. Gus- '
tave Laguionie qui a .succombé hier soir
aux suites d'une longue maladie, était âgé
de spixante-dix-huit ans.
Fils de ses. oeuvres, il avait débuté'en
1866 comme vendeur au Printemps. Il le
quitta pour prendre la direction d'une
maison de soieries qui devint bientôt une
des plus importantes de la place de Pa-
ris. En 1905, dans des circonstances qu'on
n'a probablement pas oubliées, le person-
nel et les actionnaires demandèrent à M.
Laguionie de sauver le Printemps. Bien
que l'heure du irepos eût sonné pour lui,
il n'hésita pas, et par son intelligence
hardie, sa droiture, son travail acharné,
il fit de ces grands magasins, transformés
\ et agrandis, ce qu'ils sont aujourd'hui.
\ Sa santé fut la' rançon die cet effort ; et
depuis plusieurs années, M, Gustave La-
> guionie avait dû abandonner de fait la"
' direction du Printemps à son fils Pierre,;
; Lagionie et à son co-directeur, M. Poulet,
La mort de ce grand travailleur, die cet
^ homme de bien, sera unanimement regret-
• tée.
j
c De son mariage avec Mlle. Céline délia.
£ Rocca, M, Gustave Laguionie laisse qua-.
tre enfants : M. Pierre Laguionie, Mme
^ Charles Vignéras, Mme Georges. Marin-
, daz, Mlle Madeleine Laguionie.
La Production s'incline respectueuse-!
e ment devant leur douleur, et des prie d'ac-i
e cepter ses sincères condoléances,';. .'. ■• -
3- La Production. .
Pétition de la C. N. C. ï. A.
à la Chambre des Députés
La Confédération Nationale du lion
Commerce, de l'Industrie et de l'Agri- Pelit
culture a adressé à M. le Président de ^jrt
la Chambre des Députés la pétition usa
suivante : vien
déci
Monsieur le Président. en
,» , ii teat
Messieurs les Députés, je (
Malgré la loi -du 7 lévrier dernier ordon- et
liant la réquisition de la batellerie, mais ass<:
jusqu'au oO juin seulement, le Parlement pou
est sollicité de ratilier le décret loi du "1?
^1 décembre 1919, instituant un régime mcl
spécial ae réquisition de cette industrie Pro
jusqu'au 30 avril 1921 par assimilation de •
illégale à la marine marchande. •L;es
M. 'lissier, Président de section au Con- L
scil d'iitat et membre du Comité Consul- P°t
latif des Voies i\avigabies, a nettement luc
démontré dans la séance du &) décembre, en
dernier de ce Comité, l'illégalité de ce dé- Pul
ereu ie :
Uepuis sa promulgation, trois recours uei
ont été introduits par les intéressés de- r
vji,ut le conseil d'i-tat, dont l'un, sous le °U;
couvert de deux mariniers, par la ligue tio
da .Navigation Fluviale, qui réunit tous de;
les syndicats de la Batellerie ; on ne peut ses
donc prétendre que le décret a rauJiésrjn J
de cette dernière. 11U
Ire Parlement attendra certainement on
l'issue de ces instances ; il est impossible e-v
qu'il passe outre car, autrement c'est eu- ilH
lever aux justiciables tout recours con- ëe
tre l'illégalité et mettre les industriels iK
et les particuliers .à la merci des décrets jei
loi, contre lesquels les plus vives proies- tr;
talions se sont élevées au Parlement. te
Le Décret du 31 décembre îyia n'est au- u
tre chose, que le projet de loi déposé le °t
S avril 1919 sur le bureau du la Cuambre: 1"
par le ministre des Travaux Publics, pro-
jet qui a soulevé les protestations les plus "'
vives d'un grand nombre de Chumbr.cs de (il
Commerce, cariai lesquelles les plus direc- s*
'temeiit intéressées : Uoauue (par 3 fois}, ^
Bille, Béthune, Be Havre, Bouen, Nau- A
tes, etc. La Commission des Travaux pu- 1>:
blics de la précédente législature avait re- £'
poussé ce projet de loi.
Pourquoi dans son exposé des motifs, le cl
Ministre des Travaux publics pusse-t-il T
sous silence le x)ruJet transactionnel ac- ll
copié par lui ; c'est, en effet, M. Be Troc- *!
quer lui-même qui, le 2t> juillet dernier, n
le mit sur pied avec la su us-commission °
parlementaire. î!
Be décret en question n'a qu'un but : 9
toute péniche, qu'elle appartienne à un i{
marinier isolé on à une entreprise orgam- {'
sôe, no peut preudro chargement qu'à son 'j
tour. "
Passe eucoMï pour un marinier isolé ha-
bitant la péniche qu'il conduit, habitué à *
traiter à chaque voyage un transport dit- |
feront, n'ayant aucun irais et se eonten- '
tant de l'indemnité journalière d'hmuobi- j
lisation que lui paie à Kouen i'Adminis- J
tration pendant qu'il attend son voyage. :
On peut cependant critiquer cette prime à -1
l'oisiveté, prime qui augmente encore les '
frets sur la voie fluviale. {
Mais pour nue entreprise, exploitant une '
flotte de quelque importance, les reinor- ;
queurs nécessaires à sa traction, ayant
ses succursales sur le réseau qu'elle ex- :
ploite, passant des marchés de longue ha- :
lcine pour- assurer par avance l'aliment '
de son matériel, combinant des charge-
ments de retour, c'est la ruine, car ces
opérations lui deviennent impossibles et,
dans la morte-saison, qui revient chaque
année, l'attente du tour de ses bateaux
sera désastreuse. Il y a déjà à Rouen et
au Havre plus de 300 bateaux inoccupés.
Peut-on, dès lors, s'étonner qu'un in-
dustriel (qu'on nous cite) après avoir réu-
ni à l'étranger des capitaux et placé des
commandes dans les chantiers, s'arrête
devant de telles éventualités. D'autres ont
passé une partie de leur flotte sous le nom
des Sociétés Industrielles dont ils effec-
tuent les transports.
Et quand il s'agit, par exemple, d'un
chargement de valeur comme du sucre,
valant 1.500.000 francs, peut-on exiger du
propriétaire, de la marchandise, qu'il ac-
cepte un bateau et un marinier inconnus,
De même, peut-on obliger un transporteur
à effectuer contre son gré un tel trans-
port, l'article 105 du Code de Commerce
lui interdisant de récuser la responsabi-
lité.
On a prétendu que le décret en ques-
g^rie
tion tendait à sauvegarder l'intérêt des duit=
petits batelliers ; c'est tout le contraire. prix"
Devant cette situation, le commerce et pr0(p
l'industrie ne pouvant s'assuner ni des LS,
transports réguliers, ni des prix de re- ^ e
vient fixes, une dizaine d'mdustrisls ont j^g
décidé de se créer une flotte personnelle ^ Q
en rachetant aux pénichiens Jeurs ba.- CQrQ,
teaux. Déjà une bonne partie de ia flotte but
de oes petits batelliers a changé de mains Der'k
et le courant dans ce i*ens is'accentue ]rj0-a
assez rapidement de jour en jour, JJ£
pour nous permettre d'affirmer qu'à la fin m'e^
de l'année la plus grande partie des. pé- que
niches sera perdue pour la collectivité au Q^ ■
proiit de quelques industriels, les bureaux aiyy
de tours exemptant les bateaux chargeant cf10j
les marchandises de leurs propriétaires, yy^-
Bes hauts prix offerts aux batelliers p,(
pour leur matériel ne peuvent que les y po i
inciter, alors qu'ils deviennent de plus soj^
en plus rôlractaires à continuel- les Iran s- aTW
ports pour leur compte, encouragés par Ty^
le salaue alloué aux contre-maures et qui QU';
dépasse 7,000 ir. par an. sou-
i\'a-t-ou pus constaté cette indolence jis
quand on leur a offert des prix de loca- n'al
tion excessivement minimes, le matériel }jm
des sujets ennemis qu'il a fallu, en dé- y
sespoir de cause, confier aux entreprises, optj
Be but de cette organisation étabhe de- p0lj
puis trois ans et sanctionnée par le dé- {ou
, cret, fut d'assurer à & ou 5 compagnies qU-
; exploitant la navigation de la Seine, le ja
monopole des transports. Par le privilè- ini\
. ge de priorités absolues accordées à leurs na]
; bateaux et refusées aux péniches, on ree
; leur a assure l'accaparement de tous les col
'. transports, certaines, quand leurs ba- COT
teaux ne pourraient suffire, d'obtenir y0(
_ d'office au bureau (.le tour, les péniches
u: pléer. C'est un véritable trust. en
Be résultat fut un rendement déplora- su:
s ble du matéiiel, dont, malgré les statisti- "
^ (jucs complaisantes, le rendement insuffi- ves
;. saut a été constaté à maintes reprises par pa
î les journaux quotidiens et professionnels, au
,1 Avec un matériel quatre fois plus nom- e&
L. breux que celui d'avant-guerre, le tonna-
;. ge transporté n'a pa.s déliassé le double.
Quant à la morale de "ces tractations,
e elle se résume dans cette constatation,
il quVji supprimant la concurrence et l'ini-
;._ tiative de chacun, les frets ont atteint des nc
;_ tau>; fabuleux ; de Rouen h J^aris, la ton- ':!
r ne de charbon qui se transportait à 4 îr. es
jj avunt-guerje, est payée actucltoncnt iil
francs. Mais, pur contre, les compagnies ej
. de transport privilégiées, accusent avec (^
jj ie même matériel, -des bénéfices considé-
,j. rablement supérieurs ù l'avant-guerre et
„i le taux des actions de l'une d'elles vient >■
de tripler e,n six mois.
a. Bes grands champions de cette organi-
a sation et ceux qui en demandent la pro-
[[. longation, sont pour le moment, les par»
,,. licipanls du trust en question ; le syndi-
,p cat socialiste de la petite batellerie qui h
;s_ trouve dans cette organisation coileciivis- [t
-è te. de. la batellerie, comme l'a appelé le
1 a journal « Be Temps », le commencement (->
ey de la réalisation de la nationalisation ,
des transports par eau et enfin l'adminis-
nc tration qui poursuit ainsi la pleine réali-
jr. sation de ses visées ôtatistes. ù
u^ Nous venons d'avoir connaissance du ti
^. rapport présenté au nom de la Commis- t
uJ sion des Travaux Publics, pour la ratifi-
,Di cation du décret ; il dénote chez son au- j
'y(Z tour une ignorance absolue de la batclle- r:
?es rie. Il fait état du grand argument de
'et l'administration, argument basé sur les 3
u^ primes .exagérées demandées au Havre c
^ par certains entrepreneurs et mariniers : s
' ^ si ces primes n'étaient pas consenties sous j
l'oeil pins que complaisant de l'adrainis-
'în_ tration, il aurait suffi de saisir le Parquet }
^u_ de ces faits et il aurait mis fin imtnôdia- ,
^ tement à une telle spéculation.
,6<£ Nous demandons à être entendus par la (
0_4 Commission, nous avons de grandes quan-
om tités d'arguments et de documents à lui '
re„_ soumettre, elle y trouverait une source
d'information qui 'l'ôclairerait complète- ■
'un meni-' sur cette organisation de la vie '
,_. chère.
JJ ' Mais, dès maintenant, nous demandons
a à la Chambre des Députés, mandatée spé-
JT cialement par les électeurs pour détruire i
„,,' l'étatisme fujieste, de repousser le décret
°1& du 31 décembre 1919, monument d'étatis-
>rce mc aig11-
alDi_ Pour la Confédération :
Le Secrétaire-Général,
aes- Albert CLERGET.
Les fabricants de pâtes
~ «t _
Une industrie en détresse
À la demande de plusieurs adhé-
rents à la C. N» C. L A., fabricants de
pâtes alimentaires, nous publions l'ar-
ticle ci-dessous qui a paru dans la Dé-
pêclie de Toulouse : \
Nombreuses sont malheureusement les
industries qui chôment faute de charbon,
d'outillage, de main-d'oeuvre, celle de la
semculsrie et des pâtes alimentaires est
arrêtés, en Frsnce; sur toute la ligne, uni-
quement par manque d* matière premiè-
re. Cela explique à nos ménagères les dif-
ficultés qu'elles éprouvent à se procurer
depuis quelque temps, vermicelle, pâtes,
nouilles, macaroni, etc., qui manquent to-
talement d'ores et déjà chez la plupart des
marchands détaillants.
Et pourtant, les pâtes alimentaires sont
de véritables succédanées du pain, qu'elles
remplacent et suppléent dans maints usa-
ges culinaires... * Elles ont, comme lui,
pour origine le blé, te blé dur principa-
lement, très riche en gluten, plus, nutri-
— i
tif que le blé tendre qui entre cependant, i
an besoin, dans leur composition.
Près de 4O0 usines.et 30.000 ouvriers as- <
surent en temps normal en France et en ]
Alsace-Borraine, la majeure partie de no- t
tre consommation. Le chômage actuel met ;
donc en détresse des milliers de familles '
de travailleurs, sans préjudice de la gêne
causée à la multitude des consommateurs. ;
En vérité, le ravitaillement s'était mo- ■
ralement engagé à fournir mensuellement, •
à des conditions et prix acceptés de part ;
et d'autre, 90.000 quintaux de blés durs
à la semonlerie et 100.000 quintaux de se-
moules (y compris celles d'Algérie) aux '
fabricants de pâtes.
Ces quantités insuffisantes pour le ren-
dement normal des usines leur permettait!
toutefois de vivre en attendant des temps
meilleurs.
Or, depuis le mois de décembre, le ravi-
taillement a lait, paraît-il, complètement
faillite à ses engagements, car les usines
n'ont plus reçu ces matières premières.
Elles pourraient en faire venir de l'exté-
rieur si le comm:eree était libre, malgré
les difficultés du fret et du change, mais
elles reculent devant cette extrémité sous
la menace des réquisitions possibles dans
les ports d'arrivée.
; L'Algérie aHe^ïo&iBe n^rnivcm gUas ÛB
blés durs en France depuis qu'elle a fondé
sur place des usines favorisées par les
prix élevés dus à ; la guerre. Be "contin-
gent qu'elle devait fournir à la France est
absorbé par la colonie, qui se trouve par
là même" en mesure de fournir à la mé-
tropole une partie des produits que celle-
ci lui envoyait autrefois.
Rien de plus justifié au point de vue de
l'intérêt général, à ia condition que l'Al-
gérie n'expédie pas à l'étranger Ses pro-
duits que nous devons importer à des
prix ruineux et au détriment de notre!
production nationale.
Bes syndicats des fabricants de semou-
les et de pâtes de Paris, Marseille, Byon,
Nice, etc., se sont émus de cette situation
et ils viennent d'adresser aux ministres
compétents une série de voeux ayant pour
but de rétablir le plus tôt possible la li-
berté du commerce des blés durs, des se-
moules et des pâtes alimentaires.
Ils demandent, en attendant, que des
mesures immédiates soient prises pour
que le ravitaillement exécute le program-
me prévu pour la semoulerie et les pâtes I
alimentaires, de manière à faire cesser le ;
chômage si préjudiciable aux intérl's
vitaux du pays.
Les syndicats émettent encore les voeux :
1° Qu'aucune distribution de farine ne
soit faite à lo pâtisserie tant que le pro-
gramme de fabrication déjà réduit des
pâtes alimentaires ne sera pas assuré ; 2°
Qu'après enquête préalable sur les res-
sources de l'Algérie, celle-ci ne soit auto-
risée à aucune "sortie de pâtes, tant qu'elle
n'aura pas fourni à la métropole son con-
tingent de blés durs.
Tous ces voeux nous paraissent très lé-
gitimes et s'imposent à l'attention des
' pouvoirs publics, mais nous sommes sur-
' tout d'accord avec les pétitionnaires lors-
' qu'ils demandent, avant tout, le retour a
'! la liberté qui seule pourra réveiller les
- initiatives, intensifier la production naiio-
5 nale et faire baisser les cours des den-
I rées après un temps relativement très
3 court, de hausse dû à cette liberté inao
- coutumée. Les prix élevés, en effet, pro
L" voquent inévitablement un redoublemeu
s d'efforts de la pari- des producteurs e
- l'abondance des produits qui en résuîti
entraîne fatalement la baisse dans 1;
-- suite.
L- Toutes les antres mesures plus ou moin
i-- restrictives et vexatoires nc sont que de
r palliatifs, jamais des remèdes durable
"=■ aux crises que l'on veut conjurer ou fair
i- cesser.
«•- A. CARRÉ,
:■ Directeur honoraire des service
=5 agricoles.
|' En ce qui concerne la pâtisserie
^ nous avons établi que l'économie d
j. farine résultant de sa réglemcntaiio
r. est absolument infime.
II Celle réserve faite, nous nous ass<
ÏS cions complètement aux conclusion
20 de notre confrère.
tU A. C.
L'impôt sur le chiffre d'affaires
MM
La Production a publié, le 27 février,
les nouvelles mesures iiscalcs proje-
tées par M. François-MarsaL
Ce projet frappait les représentants
de commerce d'une taxe sur le chiffre
d'affaires de 10 0/0.
La C. N. C. I. A. a pris en main la
défense de ces importants collabora-
teurs des commerçants et des indus-
triels français.
Elle est intervenue — au nom du
Droit méconnu cl da l'Egalité devant
l'impôt violée par le projet — à la Com-
mission des Finances de la Chambre,
et a eu une importante entrevue ave-c
son distingué rapporteur M. Boka-
nowski.
Plusieurs chambres syndicales de
représentants y assistaient également
La C. N. C. I. À. a rédigé, d'accord avec
elles, la protestation qui s'imposait
La commission a ramené îa laxc :
1 0/0.
Nous publierons en détail les pour
parlers et les documents relatifs à cetti
importante question dans notre pro
chain numéro.
A. C.
M iMBS M&iBSËiSéS
K>«-
La Production paraît aujourd'hui
pour la deuxième fois cette semaine,
Elle paraîtra pour la troisième fois
iprès-demain vendredi, sur quatre pa-
ges, sauf imprévu.
Nos abonnés et nos lecteurs se ren-
dent compte que, même dans les pé-
riodes les plus critiques, nous ne né-
gligeons aucun effort pour .leur donnei
satisfaction.
Nous espérons qu'ils nous en sau
ront gré, et qu'ils nous manifesteron
leur gratitude en abonnant à la Pro
duciion leurs parents et leurs amis, e
en nous confiant leur publicité.
La Production.
1 Evolution Economique
CFiao.)
—. 6-»>»
" Nous vicions médiocrement sur un Pays riche
SÔHCLUSIONS GENERALES térk
?;iou
Be relèvement économique de la France mes
après l'ébranlement protond qui a été leur
causé par ia guerre, ,it rétablissement de soci
son haut crédit financier et le développe- vail
ment de sa richesse dont dépendent sa soci
force matérielle et son prestige, nécessi- ^
ieront une évolution à la fois rapide et pas,
profonde. T"'
Elle devra résulter de l'exécution d'un un^
plan mûrement conçu par les produciev.rt j ^ev
eux-mêmes dans un esprit de progrès gé- j £,on
néral. Be rôle du Gouvernement devra se VUP
borner à donner force de loi aux mesures qllg
nécessaires à T application de ce plan et ^ou
au contrôle des dispositions législatives .
nouvelles. , A
de
Ces mesures devront être simples, claires ie ,.
et efficientes ; elles devront tenir compte ?
des trois éléments de la circulation des ..,,V
richesses, c'est-à-dire : les intérêts des P*_
producteurs, des consommateurs et du r®',
commerce qui leur sert d'intermédiaire, ^"j
11 sera doue nécessaire que ceux-ci soient 1
consultés d'un façon constante. _î
Pour que ce plan soit viable et fécond en res
résultats, ies facteurs de la production de- un.
vront être constamment placés dans une £al
position minima qui sera celle des pays 1
qui sont le plus favorisés par leur régime îrf
économique intérieur. trf
Nous devrons donc nous tenir constant- cf' 1
mont au courant de tous les progrès réa- cJl
lises en dehors de France. I
L'entente du capital et du travail qui ^
sont solidaires l'un de l'autre devra "se j,
faire en ayant constamment en vue et j.'
; l'intérêt général et 1,'intôx-ét réciproque. "J
{ Plus les chefs d'entreprise auront cons- et
cience de leur rôle économique de direc- ni
^ lion, plus le genre de vie des ouvriers le
- sauvegardera la dignité humaine, plus lé
, l'ordre et le bien-être général se dévelop- ni
a peront. jîy
À côté du meilleur outilla-go et des meil- P'
leures méthodes commerciales, les liabi- w
s talions saines seront à la base du pro-
grès social ; elles sont en cîfet, la condi- n;
,T tion essentielle de la lutte contre la tubor- ]«
^ cuiose, l'alcoolisme, la dépopulation et ïcs
autres turcs de la race. j,
La vraie richesse est constituée non par p
l'urgent, mais jiar l'abondance des biens ti
". que Von peut acquérir «ÎJCC l'argent. d
Si donc les salaires et les profits nor-
maux d'avant-guerre augmentent dans „
l'avenir en même temps que le coût des '
» objets de première nécessité s'abaissera, lu i
richesse et 3e bien-être gèlerai augmente-
ront.
L'expérience des p.!"Or;> étrangers où la "
main-d'oeuvre se trouve être plus favori- Ç
^ sée, prouve que le développement et le per- <:
-" fectionneraent du mécanisme sont capa- 1
blés d'engendrer ces résultats en appa- r
is rence contradictoires.
c L'union de la science du travail et du I
capital ayant pour objectif de domestiquer I
la les forces de la nature à leur profit pourra
a- seule améliorer îa condition humaine. '-
s- Le progrès constant doit remplacer
l'empirisme et la routine.
'u Nous possédons, en France, un sol très •
ut fertile qui est capable de nourrir abon-
ii- dominent, si nous le cultivons d'une façon
•e, j plus rationnelle, une population beaucoup
c.c plus dense (presque double) que celle qui i
■il y vit actuellement. Nous avons des voi-
sins prêts à acheter le surplus de toutes
, < nos productions r.grïcoles. Nous disposons
"c de forces naturelles grâce à la captation
}t- desquelles nous pourrions quadrupler no- !
ce tre production industrielle, fabriquer à \
it. meilleur marché que tous nos concurrents, !
à et nous créer des produits d'échange. ;
Nos industriels devront à l'avenir imiter
ir- l'exemple des fabricants de sucre, c'est-à-
i^e dire, s'intéresser eux-mêmes au dévelop-
,.0_ peinent de la production des matières pre-
mières employées dans leurs usines, soit
en France," soit dans ses colonies.
'_ Notre situation géographique sur trois
== mers est exceptionnelle ; elle nous relie
au monde cntiV* Nous possédons un em-
8» pire colonial grâce auquel notre commerce
! extérieur peut être largement développé
iiui e^> avec lui, le rayonnement de notre in-
-g fiuen)ce pacifique et civilisatrice.
■0is Mais il est urgent de développer notre
„a_ marine marchande et pour cela de lui
donner le statut qui lui permettra de na-
viguer à aussi bas prix que n'importe
en~ quelle autre marine.
PV~ Le système bancaire français doit être
ne" refondu de façon à favoriser la production
ner française, à la surveiller en vue d'éviter
les crises 3e surproduction et à faciliter
au- l'exportation de nos surplus à l'étranger.
ont Bes ententes économiques avec les gou-
'ro- vernements étrangers devront faciliter le
, et règlement en matière d'échange de notre
dette extérieure,
j, La douceur de notre climat, la beauté de
notre pays nous incitent à y créer une
5S= industrie hôtelière et un mouvement tou-
ristique qui feront affluer, chez nous, l'or
de l'étranger.
ilfS "Nos alliés du temps de guerre aimeront
à se retrouver chez nous au temps de paix;
le moment est venu de nous rappeler
l'adage qui dit que « tout homme a deux
patries, la sienne et puis la France ».
L'égoïsme ou rinâïîiéreiieê économique,
surtout celle des chefs d'industrie et des
commerçants, ne sont plus admissibles
après la dure leçon de la guerre. La na-
ttion doit, à l'avenir, être gouvernée d'une
façon stable ; les ministères techniques m
Bl @ doivent plus s'écrouler avec les ministère:
polstiqiues sous prétests t|a gsdidarité rainis
térielle. 11 faut savoir placer à la tête du
mouvement économique les meilleurs honi-.
mes, iee plus compétents, les plus réalisa-
teurs, les plus épris de véritable progrès
social ; en un mot, l'élite de tous les tra-
vailleurs de la France à guelgue condition
sociale qu'Us appartiennent.
Les préoccupations économiques doivent
passer au premier plan..
Les électeurs devront s'attacher à faire
iun choix judicieux deleurs élus.-Les élus
devront s'appliquer à faire surtout de
bonnes iois économiques en n'ayant en
vue que l'enrichissement du pays, par le-
quel, devra s'augmenter le bien-être de
tous
A la presse «afin, incombera la mission
de répandre les meilleures méthodes dans
le grand public.
L'opposition politique est nécessaire.
'Elle est féconde si eile est écluirée et de
•bonne foi. Souhaitons donc de voir deux
grands partis économiques se succéder au
pouvoir après de longs intervalles.
Nous nous estimerions heureux si le."
résultat de cette étude était de faire entrer .
un peu plus dons l'esprit de tous les Fran-■•
çais ces vérités fondamentales.
Il est nécessaire- que la politique n'ef- :
fraie plus la richesse acquise ; qu'au con-
traire, elle îa rassure et lui permette de '"'
créer, en travaillant, de la nouvelle ri-
chesse générale.
Souhaitons que le travad puisse réaliser
, promptement ses justes aspirations- de
' mieux' être, non par une stérile lutte de
. classes, destructive des richesses et ten-
dant à un nivellement par en bas, mais
par l'obtention d'un minimum de bien-
- être qui sera une véritable élévation du .,
- niveau social de la nation, par une meil- '
s leure instruction professionnelle, par l'ô-
s lévation du niveau de l'éducation person-
i- jielle, par de. plus hauts salaires qu'avant
la guerre obtenus grâce à une. plus haut«:
[. productivité en même temps que par un
i_ inoindre effort • ' ■ ■*• ■ - ••:,. >,.
>- La domestication progressive des forceB •
i- naturelles amènera une économie équiva-
:•- lento des forces humaines.
;s Plus les produits essentiels seront nom"
breus et a meUleur marché, grâce à- l'em-
r ploi des modes de production ies plus ra-'
i.v tionnels, plus nous serons prêts d'attein-
dre ce, but élevé.
r" IVOIM n'nvonr. préconisé que des moyens
^s ijni sont déjà devenus des réalités ailleurs
-s cl nous pensons que les Français peuvent
lu faire ce que d'autres ont Sait.
Ainsi se réalisera cette grande oeuvre des
[â « Poilus de l'arrière >■ à laquelle Clemen-
■j. ceon nous appelait magnifiquement l'an
r. dernier en vue de parachever dans l'a
a. paix l'oeuvre grandiose de nos morts gîo-
a. ri eux !
Georges LEHSBVIIE,
lu Conseiller du Commerce extérieur
cr de ia France.
ra j
Mort de M. Laguionie,
Directeur
des Grands Magasins du Printemps
Nous apprenons avec un profond regret
la mort de M. Gustave Laguionie, direc-
' leur des Grands Magasins du Printemps,
î ancien membre de la Chambre de com-
merce de Paris, président d'honneur de
la Chambre syndicale de l'industrie et du
commerce parisiens des soieries et rubans,.
officies" de la Légion d'honneur. M. Gus- '
tave Laguionie qui a .succombé hier soir
aux suites d'une longue maladie, était âgé
de spixante-dix-huit ans.
Fils de ses. oeuvres, il avait débuté'en
1866 comme vendeur au Printemps. Il le
quitta pour prendre la direction d'une
maison de soieries qui devint bientôt une
des plus importantes de la place de Pa-
ris. En 1905, dans des circonstances qu'on
n'a probablement pas oubliées, le person-
nel et les actionnaires demandèrent à M.
Laguionie de sauver le Printemps. Bien
que l'heure du irepos eût sonné pour lui,
il n'hésita pas, et par son intelligence
hardie, sa droiture, son travail acharné,
il fit de ces grands magasins, transformés
\ et agrandis, ce qu'ils sont aujourd'hui.
\ Sa santé fut la' rançon die cet effort ; et
depuis plusieurs années, M, Gustave La-
> guionie avait dû abandonner de fait la"
' direction du Printemps à son fils Pierre,;
; Lagionie et à son co-directeur, M. Poulet,
La mort de ce grand travailleur, die cet
^ homme de bien, sera unanimement regret-
• tée.
j
c De son mariage avec Mlle. Céline délia.
£ Rocca, M, Gustave Laguionie laisse qua-.
tre enfants : M. Pierre Laguionie, Mme
^ Charles Vignéras, Mme Georges. Marin-
, daz, Mlle Madeleine Laguionie.
La Production s'incline respectueuse-!
e ment devant leur douleur, et des prie d'ac-i
e cepter ses sincères condoléances,';. .'. ■• -
3- La Production. .
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