Titre : La Dépêche de Brest : journal politique et maritime ["puis" journal de l'Union républicaine "puis" journal républicain quotidien "puis" quotidien républicain du matin]...
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1941-01-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755951g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 janvier 1941 07 janvier 1941
Description : 1941/01/07 (A55,N20724). 1941/01/07 (A55,N20724).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k349581q
Source : Bibliothèque municipale de Brest, PB A100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2021
la bataille sur mer et dans les airs
Communiqué allemand du 6 jan-
vier ••
Un sous-marin allemand, dont 11 a
riéià été annoncé qu'il avait coulé un
tonnage total ennemi de 13.300 tonnes,
« pu porter le tonnage ennemi à
20.60O tonnes.
AU cours de la reconnaissance ar-
mk* l'aviation allemande a exécuté
ripe succès de nombreuses attaques
,-olées dirigées contre des installa-
tions d'importance militaire situées
ions le sud de ^Angleterre, ainsi que
contre des objectifs maritimes dans
la région de la côte britannique,
près de Folkeston-e, un bateau de
1000 tonnes
commerce ennemi de 3 à 4
navigant dans un convoi, a été touché
pa:
na
de<-re* deux patrouilleurs britanniques
°t un navire de commerce armé en-
nii °nt été attaqués avec
nar des bombes de calibre moyen. Le
«vire donna aussitôt fortement
5 la bande et parut sombrer. En
OC ^ «n+t-nuMln,,,,., kvlfnnnl
vec succès.
Malgré les conditions atmosphériques
favorables, Londres a été arrosée,
dans la Journée d'hier, de bombes
incendiaires et explosives de différents
calibres.
Des bombardiers allemands, opérant
en partie en rase-mottes, ont attaqué
en outre avec succès des usines et
des voies ferrées, ainsi qu'un aéro-
drome dans le sud de l'Angleterre, où
étaient parqués de nombreux avions.
Dans la nuit du 5 au 6 Janvier, des
formations de combat peu nombreuses
ont attaqué à nouveau la capitale
britannique.
L'ennemi n'a fait dans la même
nuit aucune incursion dans le terri-
toire du Reich.
Plusieurs avions ennemis ont tenté
dans la Journée d'hier de pénétrer
dans le territoire occupé; repérés a
temps, ils ont été chassés par l'ar-
tillerie de D. C. A.
Deux bombardiers ennemis se sont
abattus dans la mer non loin des
côtes françaises.
Il n'y a pas eu de pertes du côté
allemand.
MARDI
7 janvier 1941
de Brest £5, & de l'Ouest —
Parlant au micro
M. J. CHEVALIER
secrétaire d'Etat
à l'Instruction publique
rend un juste
homma
Je suis profondément attaché
aux traditions de haute culture
corps enseignant © t de probité qui font son honneur
NOUS DEVONS LUI FAIRE CONFIANCE
mais je frapperai ceux qui la tromperaient
car il faut obéir pour apprendre à commander
M. Herriot
à Vichy
Paris, 6. — M. Edouard Herriot
vient d'arriver à Vichy. On affirme
dans certains milieux politiques de
la capitale que M. Herriot vient se
mettre volontairement à la dispo-
sition de la Cour de Riom.
Je pense avec épouvante à la ruine
de la civilisation moderne
SI L'ON CONTINUE LA GUERRE
AVEC DES MOYENS AUSSI PUISSANTS
DIT LE MINISTRE JAPONAIS DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Vichy 6 - M Matsuoka, ministre des Affaires étrangères, a prononcé
une allocution radiodiffusée à l'adresse des ressortissants Japonais a
1 étranger. ^ m'empêcher de pen ser avec épouvante, a-t-il dit, à ta
ruine totale de la civilisation mode rne, si l'humanité continue à faire
la guerre avec des moyens aussi puisssanfs. Je souhaite du fond du coeur
que tous les hommes perspicaces coopèrent a 1 établissement de la paix.
Cette année doit être la première d'un monde rénove par l'établssement de
la paix et d'une justice permanente, sincère.
Le nui du Japon est de participer a la construction d'un nouvel ordre
qui rectifiera l'ancien et liquidera les idées égoïstes et qui permettra aux
peuples de déterminer leur place sur le continent, et de se gérer selon
leurs besoins et de partager la vie commune pour la prospérité de tous.
Ceci devrait être l'idéal de toute l'humanité.
EXERCICES DE TANKS ALLEMANDS DANS LE SOL BOUEUX
DES FLANDRES
Prise de Bardia
par les Angl
Les Italiens y résistaient
lis le 7 décembre
Vichy, 6. Les Anglais ont pénétré le matériel capturé se trouvent
dans les défenses de Bardia, hier, avant chars légers et 5 chars moyens,
la tombée de la nuit, par le secteur
nord. Les troupes italiennes se sont
rendues.
Les patrouilles britanniques ont pé-
nétré dans Bardia, dans le secteur sud-
est des dernières défenses de la ville.
45
L'ENSEIGNEMENT LIBRE AURA SA PLACE
à côté de l'Université
Vichy, 6. — M. Jacques Chevalier, secrétaire d'Etat à l'Instruiction
publique, a prononcé l'allocution suivante, au micro, hier :
Appelé par le maréchal Pétain, chef de l'Etat français, à diriger
l'instruction publique, je veux dire à mon pays comment je comprends
ma mission.
Fils de soldat, J'ai appris de mon père que l'autorité n'est pas un
privilègé, mais un service, et que la discipline ne va pas sans la bien-
veillance et l'équité.
J'ENTENDS FAIRE CONFIANCE
AU CORPS ENSEIGNANT
Membre de l'Université depuis 40
ans, Je suis profondément attaché
aux traditions de haute culture, de
probité, de respect des consciences qui
font son honneur. Je sais quel trésor
de compétence et de dévouement recè-
le son corps enseignant dans tous les
ordres, à tous les degrés. J'entends
lui faire et Je demande à tous de lui
faire avec moi la plus large confiance,
mais je demande d'abord que l'on
fasse confiance à son chef.
CEUX QUE JE FRAPPERAI
Aux heures difficiles que nous tra-
versons, il importe de ne pas disper-
ser nos énergies en de stériles dis-
cussions, mais de les tendre résolu-
ment vers les lendemains réparateurs.
J'écarterai donc, à tous les étages de
mon service, les propositions et les
indications qui ne constitueraient
M. Jacques CHEVALIER
que s'il est adapté aux besoins
de
Des colonnes motorisées britanniques
] se 'trouveraient à 20 kilomètres de To-
I brouk.
Cette ville, de 3.000 habitants, était
en 1912 un petit port de pêche avec
quelques cabanes; les Italiens v ont
M An<™m nui a nrononc» hier „r,e organisé un centre de résistance, qu'ils Que des représailles. J'écarterai donc.
»,L*n ai m cm n'a : mleIlt capables de résister aux à plus forte raison, celles qui n^au-
Smlt^etti. nielle troupes australiennes, anglaises étraient pour prétexte que la satisfac-
démenti cette ™«yelle hindoues, parties de Marsa-Matrouk. tlon de rancune ou d'ambition per-
On pense que la ligne de défense ita- jjne journia.liste francai=e Mme de sonnelle, mais 11 ne faut pas qu'on
lienne va se reporter sur Tobrouk. Brmneull. qui a récemment visité Bar-se méprenne sur le sens de mes actes,
situé à 120 km. a l'ouest de Bardia. aia le déCrit ainsi- Je changerai de poste ceux que leur
La prise de Bardia constitue un épi- ' . ' ! passé pourrait gêner dans l'accom-,
aode important de la guerre italo- Imagines la Pointe du Raz, mais avec plissement de leur devoir. Je le ferai que J'espère réaliser pour la rentrée
anglaise. Dans les forts entourés de des chameaux, des méharistes et des dans leur intérêt propre autant que ; d'octobre. Une réforme de cette en-
barbelés et de fortins. l'Italie avait f°rts, formant un fjord méditerranéen dans l'intérêt du serrvioe. Je ne frap- vergure ne se fait pas d'un coup et
notre temps, mais il ne sera stable que
par la fidélité à nos traditions les
meilleures.
J'ai déjà dit comment, en pro-
cédant avec méthode, je mettrai
d'abord sur pied un plan d'ensemble
que j'espère soumettre bientôt au Con-
seil des ministres. Puis, Je ferai pro-
céder au détail des aménagements
massé une armée de 25.000 hommes. de couleur bleu prusse, s'enfonçant perai que ceux qui tromperaient ni
selon les sources anglaises. i dans les sables du désert, tre confiance et qui, persistant dans
La totalité des forces qui la défen- 1 Les barbelés gui l'entourent pour- leurs erreurs, se mettraient en tra-
dait, tout le matériel et les vivres oui raient, une fois déroulés, faire trois vers de nos efforts de redressement
fois le tour de la terre. national.
se trouvaient dans la place sont tom
bês entre les mains des troupes aus-
traliennes.
Le général Bergoboll, commandant
en chef les troupes Italiennes de la
région de Bardia; un général de corps
d'armée et quatre généraux de divi
Si on ajoute à ces difficultés celles
d'un climat torride dans un désert
sans eau, on aura une Idée de ce que
durent être les combats terribles qui
se sont déroulés autour de Bardia.
Rappelons que les combats avalent
sion ont été faits prisonniers. Parmi commencé le 7 décembre
LE PROGRAMME
GOUVERNEMENTAL
Le redressement exige une refonte
de nos institutions scolaires. Le ré-
gime nouveau ne sera bienfaisant
L'amiral Leahy
à Vichy
Il sera reçu aujourd'hui
par le maréchal Pétain
Viohy, 6. — Ainsi que nous
l'avons déjà annoncé, c'est la nuit
dernière, â minuit, que le train qui
ft amené le nouvel ambassadeur des
Etats-Unis en France est entré en
gare de Vichy, exactement à l'heure
prévue, malgré la neige et le froid
intense.
L'ambassadeur venait d'Espagne
via Montpellier, Nîmes et Clenmont-
Ferrand. A son passage à la gare
de Montpellier, le commandant de
la place avait offert à Mme Leahy
une magnifique gerbe de fleurs.
L'ambassadeur fut accueillit à la
descente du train par le directeur
du protocole, qui l'a salué au nom
du gouvernement français.
A sa. descente du train, l'amiral Lea-
hy a été accueilli par M. Mattiew, rem-
plaçant le chargé d'affaires; le com-
mandant Shaw, le commandant Klob,
le commandant Stamble, attachés a
1 ambassade des Etats-Unis.
M. Losay, ministre plénipotentiaire
et chef du protocole; M. Chavin di-
recteur de la Sûreté nationale, et de
nombreux Journalistes, se trouvaient
également sur le quai.
L'amiral Leahy remettra cet après-
midi, à 16 h. 30, copie de ses lettres
de créance au secrétaire d'Etat, • n>l~|
nistre des Affaires étrangères.
C'est sans doute demain que l'am-!
passadeur des Etats-Unis sera reçu nar!
le chef de l'Etat. |
L'escadre française
9
en Egypte par les
nue
Anglais
L'amiral William LEAHY
300 PLAQUES BLEUES
portent le nom
du maréchal
dans la Gironde
Vichy, 8. — 300 maires du dé-
partement de la Gironde ont fait
savoir au préfet qu'ils avaient
donné le nom du maréchal Pétain
à l'avenue, rue ou place principale
de leur ville.
UN MESSAGE
DU GÉNÉRAL
WEYGAND
au MARÉCHAL
L'Afrique française
vous suivra
quelles que soient
les tâches que vous exigerez d'elle
Vichy, 6. — Le général Weygand, délégué général du gouvernement
de l'Afrique du Nord, a adressé au maréchal Pétain le télégramme sui-
vant :
Au nom de la population de l'Afri-] Le maréchal Pétain a répondu en
Que française et en mon nom per-\ ces termes :
'onnel, je vous adresse pour la nou-\ Je vous remeTCie de votre télé-
velle année mes voeux respectueux. 1 amme du vremier janvier m'adres
Ces voeux expriment le loyal désir de vsant „0J voevx et ceux de ^ popula-
\,î francalse de chercher dans,Uon de y Afrique française. Je vous
?h Jld,ele et profond attachement au renouveue & cette occasion mes remer-
éhef de la France, appelé par sacri- ciements ainsi que le témoignage de
flcea sauver, une nouvelle fois, la confiance et d'affection que je vous
Patrie, a accomplir son devoir au sein < 'exprlmé pour 'tous dans ma lettre
5f }a communauté nationale regé- ; du 2 janvier.
nérée grâce à vous.
C»?s voeux engagent nos volontés:
nous vous suivrons l'année qui vient
comme nous vous avons suivi ces der-
niers mois, quelles que soient '.ex tâ-
ches que vous exigerez de nous, f rrs
de penser que les liens qui unissent
* Afrique française à la France nou-
velle ne sont pas seulement matériels,
mais des liens volontaires aussi, ar-
dents de communion morale dans un
même effort de résurrection de la
patrie.
Recevant de hautes
personnalités italiennes,
le Pape manifeste
le désir de voir s'établir
une paix juste
et stable
AU SECOURS NATIONAL
Paris, 8. — Une escadre de la
marine française, retenue en Egypte
par les forces britanniques, vient
d'adresser un don de 239.000 francs
à l'oeuvre du Secours national.
Un troisième don
de Madagascar
Une troisième liste de souscriptiin
pour le Secours National vient d'être
close par le gouverneur de Madagas-
car. Elle s'élève à 549.000 francs.
L'IRLANDE
n'a pas protesté
auprès du Reich
au sujet
des bombardements
Décentralisant son armée
l'Amérique va consacrer
50 milliards de fr.
A LA CONSTRUCTION DE BATIMENTS MILITAIRES
Viohy, 6. — Le département de la Guerre des Etats-Unis a décidé
de décentraliser l'armée. Un progamme de crédits de plus de 50 mil-
liards de francs a été établi en vue de la construction d'un grand
nombre de bâtiments militaires rendus nécessaires par la loi générale
sur la conscription.
Désormais, le territoire américain sera divisé en régions. Chaque
région, sous les ordres d'un officier supérieur du génie, aura la haute
direction de la conscription et des installations militaires telles que les
champs de manoeuvres, les centres de tirs, les casernes, etc.
858.000 hommes
sous les drapeaux
Le Département de la Guerre de
Washington annonce que les effectifs
de l'armée des Etats-Unis actuelle-
ment sous les drapeaux s'élèvent à
608.000 hommes contre 230.000 l'an
dernier. Le Déparement de la Marine
dénombre de son côté 250.000 hommes
en service actif. Au cours du mois
prochain, l'armée américaine s'accroî-
tra de près de 500 000 hommes.
M. Hopkins
envoyé extraordinaire
du Président
part pour l'Angleterre
Des attentats
dans le quartier
japonais de Shanghaï
On note une recrudescence du ter-
rorisme chinois dans la région de
Shanghaï. Un individu qui a Jeté des
bombes dans le quartier Japonais,
vient d'être arrêté.
M. Eden reçoit
l'ambassadeur du Japon
L'ambassadeur du Japon à Londres
a rendu visite à M. Eden, ministre
des Affaires étrangères britannique.
L'ambassadeur nippon ne s'était pas
rendu depuis deux mois au Foreign
Office.
Une messe en l'honneur de Sainte Geneviève
a décidé, hier, de ne plus avoir re^
cours à la grève.
Elle a demandé que les organisations
patronales procèdent, en cas de con-
flit, à l'arbitrage.
Fermeture du consulat
de Southampton
Le consulat des Etats-Unis de Sou-
thampton vient d'être fermé.
La cession de bases
aux Etats-Unis
entraînera-t-elle
en Uruguay
une crise ministérielle ?
Une crise gouvernementale serait
sur le point de s'ouvrir en Uruguay
au sujet de la cession de bases stra-
tégiques aux Etats-Unis.
24.400 passagers se sont
embarqués à Lisbonne
En 1940, 24.400 passagers se sont
armée se "poursuivent" un" peu partout embarqués à Lisbonne à destination
à travers l'Amérique. de 1 Amérique du nord.
D'autre part, les électeurs de la .J 1 y...avalt Parmi ceux-ci beaucoup
ville de La Fayette, dans l'état d'In-
M. Hopkins, envoyé spécial du pré-
sident Boosevelt à Londres, a quitté
les Etats-Unis aujourd'hui pour l'An-
gleterre.
Les manifestations
pacifistes
Les réunions contre l'intervention
d'Israélites venus de toutes les parties
d'Europe.
L'Amérique latine
va-t-elle être unifiée
par des pactes d'amitié ?
Un nouvel accord est à l'étude en-
tre les pays de l'Amérique du sud,
accord qui pourrait donner lieu à la
signature de pactes de non-agression
et d'accords économiqes entre l'Ar-
gentine, le Brésil, l'Uruguay et la Co-
lombie d'une part, la Colombie, le
Pérou et le Brésil d'autre part et, en-
fin, entre la Bolivie, le Pérou et le
La Fédération américaine du travail Chili.
diana, ont été invités à envoyer des
télégrammes au président Roosevelt
pour le mettre en garde contre le
renouvellement de l'erreur de 1917.
De son côté, l'ancien candidat à la
présidence des Etats-Unis, M. Phi-
lippe Lafollette, a attaqué dans une
allocution radiodiffusée la politique
étrangère de M. Boosevelt. Il lui a
reproché de pousser les Etats-Unis
dans une guerre autrement coûteuse
que la guerre mondiale.
fédération du travail
réprouve les grèves
Viohy, 8. — Une dépêche de Berlin
annonce que dans les milieux berli-
nois bien informés, on n'a aucune
connaissance d'une protestation de
l'Irlande auprès du gouvernement du
Keich au sujet des bombardements
aériens.
Les prix littéraires
du football
L'agonie
du PETIT
m sou
je demande que l'on m'accorde un
crédit de quelques mois. Rien n'est
plus dommageable que la précipita-
tion en ds pareilles matières.
Quant à l'esprit de notre réforme, il
est l'esprit nouveau que notre chef
vénéré, le maréchal Pétain, définis-
sait encore il y a quelques jours, dans
son magnifique message à la jeunesse.
Nous formerons des personnes libres,
sans oublier que la liberté ne peut
s'épanouir qu'à la condition d'être
réglée par une forte discipline mo-
rale et sociale et qu'il faut obéir
pour apprendre à commander. Nous
développerons les intelligences comme
nous transformerons y
en les rappelant sans cesse au srns
des réalités. Nous les mettrons au
service d'un Idéal, tout en les ren-
dant maîtresses d'un corps robuste
et sain. Nous rendrons au travail ma-
nuel la considération qui lui est due.
Nous perfectionnerons la formation
technique de la jeunesse, mais en la
subordonnant toujours à la gloire
humaine et en nous efforçant de
donner à tous le sens des valeurs sp'-
rituelles, de la norme divine gui les
mesure, de la foi qui y adhère, car,
sans la foi, rien Ici-bas ne se fait de
bien ni de durable.
NÉCESSITÉ
DE LA COLLABORATION
UNANIME
Pour cette tache, nous comptons
sur la collaboration de tous. L'éduca-
tion de l'homme en effet est l'cuvre
du milieu social tout entier. Nous
associerons donc étroitement la
formation technique au milieu pro-
fessionnel, dans les campagnes en
particulier, par l'organisation de
l'école rurale.
Nous coordonnerons notre action
avec celle des groupements de Jeunes
qui portent en eux l'avenir. Nous fe-
rons appel à toutes les familles spi-
rituelles sans l'appui desquelles il
n'est pas, nous le croyons, d'éducation
complète. Enfin et surtout, nous ne
séparerons par notre tâche de celle
des parents à qui incombent les pre-
mières et les plus larges responsabi- ,
lités. Loin de nous substituer a la H est probable qu alors le petit sou
famille, nous lui demanderons de nous ; avait une autre valeur que celle ou,
aider en prenant une plus nette con- de déflation en déflation, il a fini par
science de ses devoirs et pour respec- tomber. _ .■ _ ■
ter ses droits nous ferons sa place à! D'après son étymologle (solldus), le
l'enseignement libre à côté de l'Uni- sou était a l'origine une monnaie pas augmenté. Pour vous, qu'est-ce
versité épaissie, en or, frappée par les em- qu'un sou? Rien. Tandis que pour
La France vaudra demain ce que pereurs romains. On volt qu'il a des moi, la perte répétée d'un sou par livre
vaudra sa jeunesse. Je fais appel aux titres de noblesse. finirait par faire une somme coquette
Français pour que tous donnent à la! Les Mérovingiens connurent encore a la fin de la journée.
jeunesse de France et au monde entier, 1 le sou en or, Philippe-Auguste rem- En attendant les instructions de mon
qui a les yeux fixés sur elle, l'exemple plaça le beau métal par l'argent et, syndicat, mes clients attitrés paieront
du travail, de la discipline, du désin- à l'avènement des Valois, le sou en un jour 3 fr. 10 pour un kilo; le len-
téressement et de la vertu, et pour ; argent devint une division de la livre. : demain, 3 francs; 1 fr. 60 un jour,
lui apprendre, par delà les divergen- Tant que sa valeur fut de douze 1 fr. 50 le lendemain, pour une livre.
à la livre, le sou resta frappé en ar- ■ Mais quelle comptabilité!
gent. La dureté des temps obligeai C'était cependant déjà assez d'avoir
Louis XIV à la réduire à un ving- l'ennui de collectionner les minuscules
tième de la livre et le sou fut frappé ] tickets _ qui disparaissent par toutes
en cuivre.
Le sou tournois fut de douze deniers
le sou parisis et le sou marqué, de
supprime
par décret
U ne veut pas mourir encore
Lorsque j'étais petit garçon,
Pour un sou, l'on avait des bille».
Des caramels et des bo nbons.
Et l'on envoyait en ca chette.
Le plus déluré d'entre nous
Qui rapportait deux cigarette»
Pour un sou.
— C'était sur la « Dépêche ». Le petit sou devait, d'après un dé-
cret, disparaître de la circulation depuis le 1" janvier.
— Que peut-on se procurer avec un petit sou ? disent les partisans
de sa suppression. Rien. Il y a beau temps que le mendiant, lui-même,
ne demande plus « Un p'tit sou, si-ou-plait ? ».
— D'accord, disent les autres, les plus nombreux. Cependant, le
petit sou avait, comme monnaie d'appoint, son utilité et bien des
iortunes ont été amassées « sou à sou ».
Alors, qui perdra le sou? Le bou-
langer ou le consommateur?
Ma boulangère m'a dit:
— Ce ne sera sûrement pas moi. Le
pain est la seule marchandise qui n'ait
S.E. LE CARDINAL SUHARD EST ACCUEILLI
PAR DES PETITS CROISÉS A L'ÉGLISE DE NANTERRE
La seule garantie de la paix :
COLLABORER
déclare Vévêque d'Arras
dans une lettre pastorale
Boulogne-sur-Mèr, 6. — Mgr Henri-Edouard Butait, évêque d'Amas,
Boulogne et Saint-Omer, vient d'adresser au clergé et aux fidèles d«
son diocèse une lettre pastorale, de laquelle nous extrayons les passages
suivants:
Le maréchal Pétain a tous les titres
du pouvoir légitime et il a le droit
de nous parler comme il l'a fait au
terme de son grave message du 30
octobre: Jusqu'ici, je vous ai tenu le
langage d'un père, je vous tiens au-
jourd'hui le langage d'un chef. Suivez-
moi!
Dans ce message, un mot à surpris
et même a fait scandale: le mot col-
laborer. Pourquoi? Parce qu'on l'a mal
compris. On a conclu: Non seulement
nous sommes vaincus, mais nous per-
dons même notre honneur, en accep-
tant de devenir en tout les auxiliaires
du vainqueur et de porter avec lui
la responsabilité de toutes ses entre-
prises. Bien n'est plus faux.
La collaboration suppose simplement
une libre et loyale volonté d'entente.
Je collabore: donc Je ne suis plus l'es-
clave à qui l'on Interdit toute initia-
tive de parole et d'action et qui n'est
bon qu'à enregistrer et exécuter des
ordres. Je collabore: donc j'ai le droit
d'apporter une pensée personnelle et
un effort original à l'oeuvre commune;
je puis dire non et même Je puis dire
mieux. On ne me refuse pas d'être
moi-même et de mettre en valeur mon
génie et mes ressources pour accroître
le prix de cette collaboration qu'oaj,
déclare souhaitable et utile.
La coUaboration est le signe sous te»
quel devra se conclure, pour être du-
rable, la paix de demain. Qu'un solda*
français ait le premier prononcé ca
mot au lendemain d'une défaite et eu
réponse à l'invitation du vainqueur;
qu'il ait abdiqué l'esprit de revanche
au profit de l'esprit de justice, aveo
l'espoir de créer une atmosphère nou-
velle, favorable au rapprochement et
à la réconciliation de tous les peuples,
c'est ce qui peut apparaître déjà
comme une gloire peu commune et
qui a chance de compter un Jouir
dans l'Histoire comme une contribua
tion effloace et méritoire à la paix et
au bonheur du monde entier.
Que cette attitude soit difficilement
comprise et acceptée de nos amia
d'hier, nous n'avons lieu nd de nous
en étonner, ni de leur en faire grief.
Ils se tromperaient fort d'ailleurs s'il»
venaient à croire que la France a pu-
rement et simplement changé da
camp. Elle est entrée seulement dana
une voie nouvelle qui est ouverte &
tous les peuples et où elle estime qua
tous pourraient un Jour venir la re-»
Joindre dans la Justice et dans lTaon*
neur.
POUR L'AUDITORIUM DE MONTROUGE
ces d'intérêt et d'opinion, à commu-
nier dans un même dévouement à la
cause sacrée du salut de la patrie.
M. Fernand ALBARET
gagnant du 1" prix pour son conte
intitulé « Le match de sa vie »
AU JARDIN DES TUILERIES
Vichy, 6. — Hier, à l'occasion de
1 EPiphanie, le Pape a reçu les parti-
sans de l'aristocratie et de la noblesse
italiennes. Il a manifesté son désir
>je voir une paix Juste et stable s'éta-
P,lr et qui donnerait satisfaction à
rous les peuples et nations.
Il y a dix ans,
JOFFRE
mourait
Vichy, 6. — A l'occasion du
dixième anniversaire de la mort du
maréchal Joffre, le général Hunt-
ziger, commandant en chef des
forces terrestres, sous-secrétaire Grand'pont.^réunissant Brest à" Re'
d'Etat à la Guerre, a prononcé une couvrance. nos grands-parents payaient
allocution dans laquelle il a déclaré deux 1 lards pour traverser, en bac, la
notamment : AueXI'xe sIècle circulaient des pièces
Au pieux nommage que la raaiodif- en i,^,,,^ ^e un. deux, cinq et dix
fusion nationale vient de rendre m centimes, et. 11 n'y a pas encore si
maréchal Joffre. Je viens associer par'
la, voix de son chef l'armée toute en-
tière. Je salue en son nom la mémoire
du général légendaire qui, dans un des
moments les plus périlleux de notre
histoire où s'affrontaient sans dispro-
les fentes au moindre souffle
&
On ne verra plus les commerçants
quinze; puis, quand le 24 août 1793, | afficher 2 fr. 95, 3 fr. 95, 4 fr. 95 leurs
la Convention étendit le système dé- j articles. Pourtant, cela paraissait beau-
cimal aux monnaies, le sou. monnaie; coup moins oher que 3, 4 ou S francs
d'appoint, maintenant en bronze, vit
sa valeur abusivement réduite à cinq
pauvres centimes.
mais circulèrent longtemps après,
puisque, Jusqu'à la construction du
portion décisive des moyens deux ar-idû que deux centimes. Ils restaient
mées de bravoure égale, sut dominer en oaisse. La balance finissait ainsi par
le destin contraire et après un mois; s'établir.
Au moins, on vous rendait un sou.
Avec la suppression de la pièce de
cinq sous, ce sera encore plus grave-
C'était encore quelque chose, à cette plus de 75 centimes; on arrondira au
époque, puisqu'il fallut créer le liard.j franc supérieur, naturellement, et
qui était le quart d'un sou. Les der-j c'est encore le pauvre consommateur
niers liards furent frappés vers 1793, qui, une fols de plus, patpra les frais
de la récupération du nickel.
Du moins, on ne pourra plus dire
d'un peintre qu'il n'a pas un sou de
talent, alors qu'il prétend que ses
toiles valent mille francs comme un
sou; personne n'aura plus un sou de
dette, et vous n'entendrez plus dire
de quelqu'un, en prenant un petit
air méprisant, que c'est « un sans
le sou ». puisque, dorénavant, nous
serons tous logés à la même enseigne
— unification par la base — dès que
le petit sou. comme le liard et le cen-
time, aura à Jamais disparu de la cir-
culation.
F. M.
M. Gaston DUMONT, premier grand prix de Rome, termine
un des deux bas-reliefs de bronze qui orneront l'entrée de l'établissement
longtemps, les caisses publiques fat
salent avec ces piécettes de un et
deux centimes l'appoint des sommes
à payer, avant de faire la combinaison
des centimes brisés: pour 3 centimes,
vous receviez un sou; s'il ne vous était
rte bataille a pu remporter une vic-
toire immortelle qui devait sauver la
patrie.
Il y a 10 ans, tandis que l'armée ren-
dait les honneurs funèbres à la dé-
pouille du vainqueur de la Marne, cha-
cun pouvait reconnaître dans le cor-
tège recueilli qui l'accompagnait, la
silhouette légendaire d'un autre chef,
d'un autre vainqueur, celui de Verdun
Ainsi la gloire et la grandeur en pré-
sence d'un peuple attristé semblait
transmettre leur flambeau.
Soldats d'aujourd'hui, qui connais
Ce fut en 1888 que parurent les
premières pièces de nickel de 0 fr. 25.
D'abord, à pans coupés, elles devinrent
rondes et percées d'un trou. Puis, dans
le même métal, furent frappées les
pièces de deux et d'un sou, dont le
module fut pour le sou réduit, afin
d'éviter la conf\ision entre le décime
et le petit sou.
C'est ce pauvre petit sou percé qui
devait disparaître le 1" Janvier. De-
puis, nous devrions tous être sans le
sou, sans un petit sou vaillant. Nous
n'aurons plus jamais le premier sou.
LES PIEDS AU CHAUD
sez la dure épreuve de servir sous des . on ne pourra plus dire de quelqu'un
drapeaux voilés de deuil, demeurez qu'il est propre comme un sou, et la
fiers d'un passé de gloire qui éclaire pièce de cinq sous elle-même, qui
sombre présent. Rappelez-vous
qu'aujourd'hui comme hier, c'est en-
core dans l'armée que le pays a trouvé
son sauveur. Souvenez-'-ous de l'ordre
du jour de la Marne. Nous sommes
placés une fois de plus dans des cir-
psrmit au Juif errant de faire le tour,
du monde, doit nous être enlevée dèsi
le 1er février.
A
La suppression- du petit sou et dei
la pièce de cinq sous va créer bien 1
constances où aucune défaillance neties difficultés pour faire l'appoin*
peut être tolérée. Redites-vous égale-\ chez le boulanger par exemple-'le
ment la phrase immortelle :« Le mo- ku0 de valn ~t t,«vi s fr.;,.'
UNE PARTIE DE TRAINEAU
ment la phrase immortelle : « Le mo- [ ku0 de pain est taxé 3 francs et !
ment n'est plus de regarder en ar-|uN SOU; la livre de pain trente et'
rière », et tournez-vous résolument j TJN SOU. On a pris soin de nous aver-
vers l'avenir qui dépendra pour une j tir, il y a quelques 1ours m» mol
grande part, comme l'a répété notre !Kré la nouvelle rVmVtiit^T, Zf'i. ?1~
[ grand chef, le Maréchal Pétain, de j fine le^ prix «2 J^ù ~"
[votre courage et de votre foi. onango paln n* sepalt P8*
BULLETIN
Jeunes et vieux
Les régimes nouveaux aiment bien s'appuyer sur la jeunesse. H y
a à cela plusieurs raisons. La jeunesse fait facilement confiance au
changement parce qu'elle a, en général, supporté avec impatience le
régime antérieur. Ce régime antérieur avait distribué places et emplois;
les cadres sociaux et officiels s'y trouvaient garnis; on ne pouvait y
pénétrer que par la base et toute la vie se passait à attendre son tour.
La jeunesse n'aime point attendre et acclame aisément ceux qui lui
affirment qu'on attendra moins, voire qu'on n'attendra plus du tout.
Du reste, le régime antérieur n'était point coupable en soi de l'état des
choses, à raison de ses principes ou de la déviation de ceux-ci; il avait
duré longtemps, voilà tout. C'est !a durée qui garnit les cadres, sous
tous les régimes, quels qu'ils soient.
La Troisième République n'avait pas blancs considérés, en soi, comme un
manqué à la tradition. Au lendemain brevet d'honorabilité,
du 4 septembre 1870, il y eut des places Pourquoi ?
à prendre. Quantité d'avocats, de pro- La moyenne de la vie humaine était
fesseurs, amis de Gambetta, rempla- autrefois beaucoup plus courte au'au-
cèrent des préfets et autres fonction- jourd'hui. Dans les sociétés intianes
naires du Second Empire. Les « moins la proportion des vi-illards était K„»
de trente ans » firent de brillants moins forte que de nos jours i« „.„
débuts dans les carrières publiques, grès de l'hvgiène de la mj*. ■
La Troisième République, en réotga- du confortable nôus oermpn™t
nisant 1 enseignement primaire, Ira-compter dans nos rsn?
vailla aussi à se préparer des partisans appréciable de septuagénaire» »i"l?^e
dès l'enfance. La France devint de togénaires SuivantH, cî d*oc"
plus en plus républicaine parce qui, mule dé Jean Rostand le v-ïlte,f°'Z
chaque année, depuis 1890, deux cent un produit de^ la^ c"vh saUon "n !S
mille nouveaux citoyens se disaient permis de penser niiP ii "'-,.U /**
inscrire sur les listes électorales en antique étaU bién m„£ "-VI.eillari1,»
même temps que sur les tableaux de nôtre, et que à RnZ 1. J,Ue ,le
recensement. Ce simple phénomène nu- vieillards avaient t.? ' a Athcnes> »e«
mérique suffisait à expliquer des à peine CW L „ souvent 3» an*
changements de majorité. jeune aufourrt'hMi q"r n°US aPPel«n«
Les théories nouvelles sur les droits soixantJflZnw„ CeS- \ moins d«
de la Jeunesse à la « sollicitude de« pa ^ degrandes rt?ffi°^,V,a.,-enti sans dout«
pouvoirs publics » ne sont donc pas si valoir dis "tîf ^3Zults. à fal" Pré-
nouvelles. Il y -
en tout temps.
»'—- uunc pas si.valoir des avis au'ils étaient V,;
raft-SL?a eu des précéde»ts'ie...çrof«" «^^J'SrîS
ectuelle. Cette vi.
réelle des vieillards
i tout temps. toute cinan,~ i**ZiîZ A '"V""1* et ei
.En contre-Wn, les « droits de lu £eur, Ve^énS
vieillesse » n'ont cesse de péricliter. Il de l'antiquité
y a belle lurette que lei Personnel pour VeauTOupdansTresner^f1-"?011*
= soupirent que « le respect était dû et n,,",, ;.î!_^e.sp*?t nui leur
agees
s'
notre
« le respect était dû et on'an t™ii',?'i,
en va ». Elles nous xe disaient dans imposer, si les v"eillâéd« L f. saJa,en*
otre enfance; nos grands-pères ont avaient tous été noria Jénait antl5»>«
entendu la même formule sur les rature classique ne s/ «fa-fS' ta litté"
ge.noux de leurs aïeules. A cela aussi nient point enrichie L ™JV>fobahle-
il existe plusieurs raisons. on pouvaitT dîZ ié w ^ectuta.
Les sociétés primitives pratiquaient/fier aux souvenirs et 4 ,'me.ment «
comme un principe sacro-saint, le de « vieillards . «« 1 lntelû«ence
respect des vieillards. Les vieillards âee nfi la ™1L • u ans- C'est un
étaient leur mémoire, leur consc eiuc Vol p«ut ,^m°Ire reste fldèle et ift
Les « Sénats », les « Conseils des aux F1 ,u ca" nou-
Anciens » y faisaient la loi, une loi prlcieiiw ™ ? mélnoi" se révélait
vénérée. Les plus grands moralistes ne sav.ft " ■ dteS,.temps ou mise
composaient des traités, intitulés po,nt Ura-
jD. Senectute. à la gloire des cixeveuxj (U ^ à h p
Au Zoo de Vincennes, les singes
se sont tranquillement installés
sur le radiateur
Communiqué allemand du 6 jan-
vier ••
Un sous-marin allemand, dont 11 a
riéià été annoncé qu'il avait coulé un
tonnage total ennemi de 13.300 tonnes,
« pu porter le tonnage ennemi à
20.60O tonnes.
AU cours de la reconnaissance ar-
mk* l'aviation allemande a exécuté
ripe succès de nombreuses attaques
,-olées dirigées contre des installa-
tions d'importance militaire situées
ions le sud de ^Angleterre, ainsi que
contre des objectifs maritimes dans
la région de la côte britannique,
près de Folkeston-e, un bateau de
1000 tonnes
commerce ennemi de 3 à 4
navigant dans un convoi, a été touché
pa:
na
de<-re* deux patrouilleurs britanniques
°t un navire de commerce armé en-
nii °nt été attaqués avec
nar des bombes de calibre moyen. Le
«vire donna aussitôt fortement
5 la bande et parut sombrer. En
OC ^ «n+t-nuMln,,,,., kvlfnnnl
vec succès.
Malgré les conditions atmosphériques
favorables, Londres a été arrosée,
dans la Journée d'hier, de bombes
incendiaires et explosives de différents
calibres.
Des bombardiers allemands, opérant
en partie en rase-mottes, ont attaqué
en outre avec succès des usines et
des voies ferrées, ainsi qu'un aéro-
drome dans le sud de l'Angleterre, où
étaient parqués de nombreux avions.
Dans la nuit du 5 au 6 Janvier, des
formations de combat peu nombreuses
ont attaqué à nouveau la capitale
britannique.
L'ennemi n'a fait dans la même
nuit aucune incursion dans le terri-
toire du Reich.
Plusieurs avions ennemis ont tenté
dans la Journée d'hier de pénétrer
dans le territoire occupé; repérés a
temps, ils ont été chassés par l'ar-
tillerie de D. C. A.
Deux bombardiers ennemis se sont
abattus dans la mer non loin des
côtes françaises.
Il n'y a pas eu de pertes du côté
allemand.
MARDI
7 janvier 1941
de Brest £5, & de l'Ouest —
Parlant au micro
M. J. CHEVALIER
secrétaire d'Etat
à l'Instruction publique
rend un juste
homma
Je suis profondément attaché
aux traditions de haute culture
corps enseignant © t de probité qui font son honneur
NOUS DEVONS LUI FAIRE CONFIANCE
mais je frapperai ceux qui la tromperaient
car il faut obéir pour apprendre à commander
M. Herriot
à Vichy
Paris, 6. — M. Edouard Herriot
vient d'arriver à Vichy. On affirme
dans certains milieux politiques de
la capitale que M. Herriot vient se
mettre volontairement à la dispo-
sition de la Cour de Riom.
Je pense avec épouvante à la ruine
de la civilisation moderne
SI L'ON CONTINUE LA GUERRE
AVEC DES MOYENS AUSSI PUISSANTS
DIT LE MINISTRE JAPONAIS DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Vichy 6 - M Matsuoka, ministre des Affaires étrangères, a prononcé
une allocution radiodiffusée à l'adresse des ressortissants Japonais a
1 étranger. ^ m'empêcher de pen ser avec épouvante, a-t-il dit, à ta
ruine totale de la civilisation mode rne, si l'humanité continue à faire
la guerre avec des moyens aussi puisssanfs. Je souhaite du fond du coeur
que tous les hommes perspicaces coopèrent a 1 établissement de la paix.
Cette année doit être la première d'un monde rénove par l'établssement de
la paix et d'une justice permanente, sincère.
Le nui du Japon est de participer a la construction d'un nouvel ordre
qui rectifiera l'ancien et liquidera les idées égoïstes et qui permettra aux
peuples de déterminer leur place sur le continent, et de se gérer selon
leurs besoins et de partager la vie commune pour la prospérité de tous.
Ceci devrait être l'idéal de toute l'humanité.
EXERCICES DE TANKS ALLEMANDS DANS LE SOL BOUEUX
DES FLANDRES
Prise de Bardia
par les Angl
Les Italiens y résistaient
lis le 7 décembre
Vichy, 6. Les Anglais ont pénétré le matériel capturé se trouvent
dans les défenses de Bardia, hier, avant chars légers et 5 chars moyens,
la tombée de la nuit, par le secteur
nord. Les troupes italiennes se sont
rendues.
Les patrouilles britanniques ont pé-
nétré dans Bardia, dans le secteur sud-
est des dernières défenses de la ville.
45
L'ENSEIGNEMENT LIBRE AURA SA PLACE
à côté de l'Université
Vichy, 6. — M. Jacques Chevalier, secrétaire d'Etat à l'Instruiction
publique, a prononcé l'allocution suivante, au micro, hier :
Appelé par le maréchal Pétain, chef de l'Etat français, à diriger
l'instruction publique, je veux dire à mon pays comment je comprends
ma mission.
Fils de soldat, J'ai appris de mon père que l'autorité n'est pas un
privilègé, mais un service, et que la discipline ne va pas sans la bien-
veillance et l'équité.
J'ENTENDS FAIRE CONFIANCE
AU CORPS ENSEIGNANT
Membre de l'Université depuis 40
ans, Je suis profondément attaché
aux traditions de haute culture, de
probité, de respect des consciences qui
font son honneur. Je sais quel trésor
de compétence et de dévouement recè-
le son corps enseignant dans tous les
ordres, à tous les degrés. J'entends
lui faire et Je demande à tous de lui
faire avec moi la plus large confiance,
mais je demande d'abord que l'on
fasse confiance à son chef.
CEUX QUE JE FRAPPERAI
Aux heures difficiles que nous tra-
versons, il importe de ne pas disper-
ser nos énergies en de stériles dis-
cussions, mais de les tendre résolu-
ment vers les lendemains réparateurs.
J'écarterai donc, à tous les étages de
mon service, les propositions et les
indications qui ne constitueraient
M. Jacques CHEVALIER
que s'il est adapté aux besoins
de
Des colonnes motorisées britanniques
] se 'trouveraient à 20 kilomètres de To-
I brouk.
Cette ville, de 3.000 habitants, était
en 1912 un petit port de pêche avec
quelques cabanes; les Italiens v ont
M An<™m nui a nrononc» hier „r,e organisé un centre de résistance, qu'ils Que des représailles. J'écarterai donc.
»,L*n ai m cm n'a : mleIlt capables de résister aux à plus forte raison, celles qui n^au-
Smlt^etti. nielle troupes australiennes, anglaises étraient pour prétexte que la satisfac-
démenti cette ™«yelle hindoues, parties de Marsa-Matrouk. tlon de rancune ou d'ambition per-
On pense que la ligne de défense ita- jjne journia.liste francai=e Mme de sonnelle, mais 11 ne faut pas qu'on
lienne va se reporter sur Tobrouk. Brmneull. qui a récemment visité Bar-se méprenne sur le sens de mes actes,
situé à 120 km. a l'ouest de Bardia. aia le déCrit ainsi- Je changerai de poste ceux que leur
La prise de Bardia constitue un épi- ' . ' ! passé pourrait gêner dans l'accom-,
aode important de la guerre italo- Imagines la Pointe du Raz, mais avec plissement de leur devoir. Je le ferai que J'espère réaliser pour la rentrée
anglaise. Dans les forts entourés de des chameaux, des méharistes et des dans leur intérêt propre autant que ; d'octobre. Une réforme de cette en-
barbelés et de fortins. l'Italie avait f°rts, formant un fjord méditerranéen dans l'intérêt du serrvioe. Je ne frap- vergure ne se fait pas d'un coup et
notre temps, mais il ne sera stable que
par la fidélité à nos traditions les
meilleures.
J'ai déjà dit comment, en pro-
cédant avec méthode, je mettrai
d'abord sur pied un plan d'ensemble
que j'espère soumettre bientôt au Con-
seil des ministres. Puis, Je ferai pro-
céder au détail des aménagements
massé une armée de 25.000 hommes. de couleur bleu prusse, s'enfonçant perai que ceux qui tromperaient ni
selon les sources anglaises. i dans les sables du désert, tre confiance et qui, persistant dans
La totalité des forces qui la défen- 1 Les barbelés gui l'entourent pour- leurs erreurs, se mettraient en tra-
dait, tout le matériel et les vivres oui raient, une fois déroulés, faire trois vers de nos efforts de redressement
fois le tour de la terre. national.
se trouvaient dans la place sont tom
bês entre les mains des troupes aus-
traliennes.
Le général Bergoboll, commandant
en chef les troupes Italiennes de la
région de Bardia; un général de corps
d'armée et quatre généraux de divi
Si on ajoute à ces difficultés celles
d'un climat torride dans un désert
sans eau, on aura une Idée de ce que
durent être les combats terribles qui
se sont déroulés autour de Bardia.
Rappelons que les combats avalent
sion ont été faits prisonniers. Parmi commencé le 7 décembre
LE PROGRAMME
GOUVERNEMENTAL
Le redressement exige une refonte
de nos institutions scolaires. Le ré-
gime nouveau ne sera bienfaisant
L'amiral Leahy
à Vichy
Il sera reçu aujourd'hui
par le maréchal Pétain
Viohy, 6. — Ainsi que nous
l'avons déjà annoncé, c'est la nuit
dernière, â minuit, que le train qui
ft amené le nouvel ambassadeur des
Etats-Unis en France est entré en
gare de Vichy, exactement à l'heure
prévue, malgré la neige et le froid
intense.
L'ambassadeur venait d'Espagne
via Montpellier, Nîmes et Clenmont-
Ferrand. A son passage à la gare
de Montpellier, le commandant de
la place avait offert à Mme Leahy
une magnifique gerbe de fleurs.
L'ambassadeur fut accueillit à la
descente du train par le directeur
du protocole, qui l'a salué au nom
du gouvernement français.
A sa. descente du train, l'amiral Lea-
hy a été accueilli par M. Mattiew, rem-
plaçant le chargé d'affaires; le com-
mandant Shaw, le commandant Klob,
le commandant Stamble, attachés a
1 ambassade des Etats-Unis.
M. Losay, ministre plénipotentiaire
et chef du protocole; M. Chavin di-
recteur de la Sûreté nationale, et de
nombreux Journalistes, se trouvaient
également sur le quai.
L'amiral Leahy remettra cet après-
midi, à 16 h. 30, copie de ses lettres
de créance au secrétaire d'Etat, • n>l~|
nistre des Affaires étrangères.
C'est sans doute demain que l'am-!
passadeur des Etats-Unis sera reçu nar!
le chef de l'Etat. |
L'escadre française
9
en Egypte par les
nue
Anglais
L'amiral William LEAHY
300 PLAQUES BLEUES
portent le nom
du maréchal
dans la Gironde
Vichy, 8. — 300 maires du dé-
partement de la Gironde ont fait
savoir au préfet qu'ils avaient
donné le nom du maréchal Pétain
à l'avenue, rue ou place principale
de leur ville.
UN MESSAGE
DU GÉNÉRAL
WEYGAND
au MARÉCHAL
L'Afrique française
vous suivra
quelles que soient
les tâches que vous exigerez d'elle
Vichy, 6. — Le général Weygand, délégué général du gouvernement
de l'Afrique du Nord, a adressé au maréchal Pétain le télégramme sui-
vant :
Au nom de la population de l'Afri-] Le maréchal Pétain a répondu en
Que française et en mon nom per-\ ces termes :
'onnel, je vous adresse pour la nou-\ Je vous remeTCie de votre télé-
velle année mes voeux respectueux. 1 amme du vremier janvier m'adres
Ces voeux expriment le loyal désir de vsant „0J voevx et ceux de ^ popula-
\,î francalse de chercher dans,Uon de y Afrique française. Je vous
?h Jld,ele et profond attachement au renouveue & cette occasion mes remer-
éhef de la France, appelé par sacri- ciements ainsi que le témoignage de
flcea sauver, une nouvelle fois, la confiance et d'affection que je vous
Patrie, a accomplir son devoir au sein < 'exprlmé pour 'tous dans ma lettre
5f }a communauté nationale regé- ; du 2 janvier.
nérée grâce à vous.
C»?s voeux engagent nos volontés:
nous vous suivrons l'année qui vient
comme nous vous avons suivi ces der-
niers mois, quelles que soient '.ex tâ-
ches que vous exigerez de nous, f rrs
de penser que les liens qui unissent
* Afrique française à la France nou-
velle ne sont pas seulement matériels,
mais des liens volontaires aussi, ar-
dents de communion morale dans un
même effort de résurrection de la
patrie.
Recevant de hautes
personnalités italiennes,
le Pape manifeste
le désir de voir s'établir
une paix juste
et stable
AU SECOURS NATIONAL
Paris, 8. — Une escadre de la
marine française, retenue en Egypte
par les forces britanniques, vient
d'adresser un don de 239.000 francs
à l'oeuvre du Secours national.
Un troisième don
de Madagascar
Une troisième liste de souscriptiin
pour le Secours National vient d'être
close par le gouverneur de Madagas-
car. Elle s'élève à 549.000 francs.
L'IRLANDE
n'a pas protesté
auprès du Reich
au sujet
des bombardements
Décentralisant son armée
l'Amérique va consacrer
50 milliards de fr.
A LA CONSTRUCTION DE BATIMENTS MILITAIRES
Viohy, 6. — Le département de la Guerre des Etats-Unis a décidé
de décentraliser l'armée. Un progamme de crédits de plus de 50 mil-
liards de francs a été établi en vue de la construction d'un grand
nombre de bâtiments militaires rendus nécessaires par la loi générale
sur la conscription.
Désormais, le territoire américain sera divisé en régions. Chaque
région, sous les ordres d'un officier supérieur du génie, aura la haute
direction de la conscription et des installations militaires telles que les
champs de manoeuvres, les centres de tirs, les casernes, etc.
858.000 hommes
sous les drapeaux
Le Département de la Guerre de
Washington annonce que les effectifs
de l'armée des Etats-Unis actuelle-
ment sous les drapeaux s'élèvent à
608.000 hommes contre 230.000 l'an
dernier. Le Déparement de la Marine
dénombre de son côté 250.000 hommes
en service actif. Au cours du mois
prochain, l'armée américaine s'accroî-
tra de près de 500 000 hommes.
M. Hopkins
envoyé extraordinaire
du Président
part pour l'Angleterre
Des attentats
dans le quartier
japonais de Shanghaï
On note une recrudescence du ter-
rorisme chinois dans la région de
Shanghaï. Un individu qui a Jeté des
bombes dans le quartier Japonais,
vient d'être arrêté.
M. Eden reçoit
l'ambassadeur du Japon
L'ambassadeur du Japon à Londres
a rendu visite à M. Eden, ministre
des Affaires étrangères britannique.
L'ambassadeur nippon ne s'était pas
rendu depuis deux mois au Foreign
Office.
Une messe en l'honneur de Sainte Geneviève
a décidé, hier, de ne plus avoir re^
cours à la grève.
Elle a demandé que les organisations
patronales procèdent, en cas de con-
flit, à l'arbitrage.
Fermeture du consulat
de Southampton
Le consulat des Etats-Unis de Sou-
thampton vient d'être fermé.
La cession de bases
aux Etats-Unis
entraînera-t-elle
en Uruguay
une crise ministérielle ?
Une crise gouvernementale serait
sur le point de s'ouvrir en Uruguay
au sujet de la cession de bases stra-
tégiques aux Etats-Unis.
24.400 passagers se sont
embarqués à Lisbonne
En 1940, 24.400 passagers se sont
armée se "poursuivent" un" peu partout embarqués à Lisbonne à destination
à travers l'Amérique. de 1 Amérique du nord.
D'autre part, les électeurs de la .J 1 y...avalt Parmi ceux-ci beaucoup
ville de La Fayette, dans l'état d'In-
M. Hopkins, envoyé spécial du pré-
sident Boosevelt à Londres, a quitté
les Etats-Unis aujourd'hui pour l'An-
gleterre.
Les manifestations
pacifistes
Les réunions contre l'intervention
d'Israélites venus de toutes les parties
d'Europe.
L'Amérique latine
va-t-elle être unifiée
par des pactes d'amitié ?
Un nouvel accord est à l'étude en-
tre les pays de l'Amérique du sud,
accord qui pourrait donner lieu à la
signature de pactes de non-agression
et d'accords économiqes entre l'Ar-
gentine, le Brésil, l'Uruguay et la Co-
lombie d'une part, la Colombie, le
Pérou et le Brésil d'autre part et, en-
fin, entre la Bolivie, le Pérou et le
La Fédération américaine du travail Chili.
diana, ont été invités à envoyer des
télégrammes au président Roosevelt
pour le mettre en garde contre le
renouvellement de l'erreur de 1917.
De son côté, l'ancien candidat à la
présidence des Etats-Unis, M. Phi-
lippe Lafollette, a attaqué dans une
allocution radiodiffusée la politique
étrangère de M. Boosevelt. Il lui a
reproché de pousser les Etats-Unis
dans une guerre autrement coûteuse
que la guerre mondiale.
fédération du travail
réprouve les grèves
Viohy, 8. — Une dépêche de Berlin
annonce que dans les milieux berli-
nois bien informés, on n'a aucune
connaissance d'une protestation de
l'Irlande auprès du gouvernement du
Keich au sujet des bombardements
aériens.
Les prix littéraires
du football
L'agonie
du PETIT
m sou
je demande que l'on m'accorde un
crédit de quelques mois. Rien n'est
plus dommageable que la précipita-
tion en ds pareilles matières.
Quant à l'esprit de notre réforme, il
est l'esprit nouveau que notre chef
vénéré, le maréchal Pétain, définis-
sait encore il y a quelques jours, dans
son magnifique message à la jeunesse.
Nous formerons des personnes libres,
sans oublier que la liberté ne peut
s'épanouir qu'à la condition d'être
réglée par une forte discipline mo-
rale et sociale et qu'il faut obéir
pour apprendre à commander. Nous
développerons les intelligences comme
nous transformerons y
en les rappelant sans cesse au srns
des réalités. Nous les mettrons au
service d'un Idéal, tout en les ren-
dant maîtresses d'un corps robuste
et sain. Nous rendrons au travail ma-
nuel la considération qui lui est due.
Nous perfectionnerons la formation
technique de la jeunesse, mais en la
subordonnant toujours à la gloire
humaine et en nous efforçant de
donner à tous le sens des valeurs sp'-
rituelles, de la norme divine gui les
mesure, de la foi qui y adhère, car,
sans la foi, rien Ici-bas ne se fait de
bien ni de durable.
NÉCESSITÉ
DE LA COLLABORATION
UNANIME
Pour cette tache, nous comptons
sur la collaboration de tous. L'éduca-
tion de l'homme en effet est l'cuvre
du milieu social tout entier. Nous
associerons donc étroitement la
formation technique au milieu pro-
fessionnel, dans les campagnes en
particulier, par l'organisation de
l'école rurale.
Nous coordonnerons notre action
avec celle des groupements de Jeunes
qui portent en eux l'avenir. Nous fe-
rons appel à toutes les familles spi-
rituelles sans l'appui desquelles il
n'est pas, nous le croyons, d'éducation
complète. Enfin et surtout, nous ne
séparerons par notre tâche de celle
des parents à qui incombent les pre-
mières et les plus larges responsabi- ,
lités. Loin de nous substituer a la H est probable qu alors le petit sou
famille, nous lui demanderons de nous ; avait une autre valeur que celle ou,
aider en prenant une plus nette con- de déflation en déflation, il a fini par
science de ses devoirs et pour respec- tomber. _ .■ _ ■
ter ses droits nous ferons sa place à! D'après son étymologle (solldus), le
l'enseignement libre à côté de l'Uni- sou était a l'origine une monnaie pas augmenté. Pour vous, qu'est-ce
versité épaissie, en or, frappée par les em- qu'un sou? Rien. Tandis que pour
La France vaudra demain ce que pereurs romains. On volt qu'il a des moi, la perte répétée d'un sou par livre
vaudra sa jeunesse. Je fais appel aux titres de noblesse. finirait par faire une somme coquette
Français pour que tous donnent à la! Les Mérovingiens connurent encore a la fin de la journée.
jeunesse de France et au monde entier, 1 le sou en or, Philippe-Auguste rem- En attendant les instructions de mon
qui a les yeux fixés sur elle, l'exemple plaça le beau métal par l'argent et, syndicat, mes clients attitrés paieront
du travail, de la discipline, du désin- à l'avènement des Valois, le sou en un jour 3 fr. 10 pour un kilo; le len-
téressement et de la vertu, et pour ; argent devint une division de la livre. : demain, 3 francs; 1 fr. 60 un jour,
lui apprendre, par delà les divergen- Tant que sa valeur fut de douze 1 fr. 50 le lendemain, pour une livre.
à la livre, le sou resta frappé en ar- ■ Mais quelle comptabilité!
gent. La dureté des temps obligeai C'était cependant déjà assez d'avoir
Louis XIV à la réduire à un ving- l'ennui de collectionner les minuscules
tième de la livre et le sou fut frappé ] tickets _ qui disparaissent par toutes
en cuivre.
Le sou tournois fut de douze deniers
le sou parisis et le sou marqué, de
supprime
par décret
U ne veut pas mourir encore
Lorsque j'étais petit garçon,
Pour un sou, l'on avait des bille».
Des caramels et des bo nbons.
Et l'on envoyait en ca chette.
Le plus déluré d'entre nous
Qui rapportait deux cigarette»
Pour un sou.
— C'était sur la « Dépêche ». Le petit sou devait, d'après un dé-
cret, disparaître de la circulation depuis le 1" janvier.
— Que peut-on se procurer avec un petit sou ? disent les partisans
de sa suppression. Rien. Il y a beau temps que le mendiant, lui-même,
ne demande plus « Un p'tit sou, si-ou-plait ? ».
— D'accord, disent les autres, les plus nombreux. Cependant, le
petit sou avait, comme monnaie d'appoint, son utilité et bien des
iortunes ont été amassées « sou à sou ».
Alors, qui perdra le sou? Le bou-
langer ou le consommateur?
Ma boulangère m'a dit:
— Ce ne sera sûrement pas moi. Le
pain est la seule marchandise qui n'ait
S.E. LE CARDINAL SUHARD EST ACCUEILLI
PAR DES PETITS CROISÉS A L'ÉGLISE DE NANTERRE
La seule garantie de la paix :
COLLABORER
déclare Vévêque d'Arras
dans une lettre pastorale
Boulogne-sur-Mèr, 6. — Mgr Henri-Edouard Butait, évêque d'Amas,
Boulogne et Saint-Omer, vient d'adresser au clergé et aux fidèles d«
son diocèse une lettre pastorale, de laquelle nous extrayons les passages
suivants:
Le maréchal Pétain a tous les titres
du pouvoir légitime et il a le droit
de nous parler comme il l'a fait au
terme de son grave message du 30
octobre: Jusqu'ici, je vous ai tenu le
langage d'un père, je vous tiens au-
jourd'hui le langage d'un chef. Suivez-
moi!
Dans ce message, un mot à surpris
et même a fait scandale: le mot col-
laborer. Pourquoi? Parce qu'on l'a mal
compris. On a conclu: Non seulement
nous sommes vaincus, mais nous per-
dons même notre honneur, en accep-
tant de devenir en tout les auxiliaires
du vainqueur et de porter avec lui
la responsabilité de toutes ses entre-
prises. Bien n'est plus faux.
La collaboration suppose simplement
une libre et loyale volonté d'entente.
Je collabore: donc Je ne suis plus l'es-
clave à qui l'on Interdit toute initia-
tive de parole et d'action et qui n'est
bon qu'à enregistrer et exécuter des
ordres. Je collabore: donc j'ai le droit
d'apporter une pensée personnelle et
un effort original à l'oeuvre commune;
je puis dire non et même Je puis dire
mieux. On ne me refuse pas d'être
moi-même et de mettre en valeur mon
génie et mes ressources pour accroître
le prix de cette collaboration qu'oaj,
déclare souhaitable et utile.
La coUaboration est le signe sous te»
quel devra se conclure, pour être du-
rable, la paix de demain. Qu'un solda*
français ait le premier prononcé ca
mot au lendemain d'une défaite et eu
réponse à l'invitation du vainqueur;
qu'il ait abdiqué l'esprit de revanche
au profit de l'esprit de justice, aveo
l'espoir de créer une atmosphère nou-
velle, favorable au rapprochement et
à la réconciliation de tous les peuples,
c'est ce qui peut apparaître déjà
comme une gloire peu commune et
qui a chance de compter un Jouir
dans l'Histoire comme une contribua
tion effloace et méritoire à la paix et
au bonheur du monde entier.
Que cette attitude soit difficilement
comprise et acceptée de nos amia
d'hier, nous n'avons lieu nd de nous
en étonner, ni de leur en faire grief.
Ils se tromperaient fort d'ailleurs s'il»
venaient à croire que la France a pu-
rement et simplement changé da
camp. Elle est entrée seulement dana
une voie nouvelle qui est ouverte &
tous les peuples et où elle estime qua
tous pourraient un Jour venir la re-»
Joindre dans la Justice et dans lTaon*
neur.
POUR L'AUDITORIUM DE MONTROUGE
ces d'intérêt et d'opinion, à commu-
nier dans un même dévouement à la
cause sacrée du salut de la patrie.
M. Fernand ALBARET
gagnant du 1" prix pour son conte
intitulé « Le match de sa vie »
AU JARDIN DES TUILERIES
Vichy, 6. — Hier, à l'occasion de
1 EPiphanie, le Pape a reçu les parti-
sans de l'aristocratie et de la noblesse
italiennes. Il a manifesté son désir
>je voir une paix Juste et stable s'éta-
P,lr et qui donnerait satisfaction à
rous les peuples et nations.
Il y a dix ans,
JOFFRE
mourait
Vichy, 6. — A l'occasion du
dixième anniversaire de la mort du
maréchal Joffre, le général Hunt-
ziger, commandant en chef des
forces terrestres, sous-secrétaire Grand'pont.^réunissant Brest à" Re'
d'Etat à la Guerre, a prononcé une couvrance. nos grands-parents payaient
allocution dans laquelle il a déclaré deux 1 lards pour traverser, en bac, la
notamment : AueXI'xe sIècle circulaient des pièces
Au pieux nommage que la raaiodif- en i,^,,,^ ^e un. deux, cinq et dix
fusion nationale vient de rendre m centimes, et. 11 n'y a pas encore si
maréchal Joffre. Je viens associer par'
la, voix de son chef l'armée toute en-
tière. Je salue en son nom la mémoire
du général légendaire qui, dans un des
moments les plus périlleux de notre
histoire où s'affrontaient sans dispro-
les fentes au moindre souffle
&
On ne verra plus les commerçants
quinze; puis, quand le 24 août 1793, | afficher 2 fr. 95, 3 fr. 95, 4 fr. 95 leurs
la Convention étendit le système dé- j articles. Pourtant, cela paraissait beau-
cimal aux monnaies, le sou. monnaie; coup moins oher que 3, 4 ou S francs
d'appoint, maintenant en bronze, vit
sa valeur abusivement réduite à cinq
pauvres centimes.
mais circulèrent longtemps après,
puisque, Jusqu'à la construction du
portion décisive des moyens deux ar-idû que deux centimes. Ils restaient
mées de bravoure égale, sut dominer en oaisse. La balance finissait ainsi par
le destin contraire et après un mois; s'établir.
Au moins, on vous rendait un sou.
Avec la suppression de la pièce de
cinq sous, ce sera encore plus grave-
C'était encore quelque chose, à cette plus de 75 centimes; on arrondira au
époque, puisqu'il fallut créer le liard.j franc supérieur, naturellement, et
qui était le quart d'un sou. Les der-j c'est encore le pauvre consommateur
niers liards furent frappés vers 1793, qui, une fols de plus, patpra les frais
de la récupération du nickel.
Du moins, on ne pourra plus dire
d'un peintre qu'il n'a pas un sou de
talent, alors qu'il prétend que ses
toiles valent mille francs comme un
sou; personne n'aura plus un sou de
dette, et vous n'entendrez plus dire
de quelqu'un, en prenant un petit
air méprisant, que c'est « un sans
le sou ». puisque, dorénavant, nous
serons tous logés à la même enseigne
— unification par la base — dès que
le petit sou. comme le liard et le cen-
time, aura à Jamais disparu de la cir-
culation.
F. M.
M. Gaston DUMONT, premier grand prix de Rome, termine
un des deux bas-reliefs de bronze qui orneront l'entrée de l'établissement
longtemps, les caisses publiques fat
salent avec ces piécettes de un et
deux centimes l'appoint des sommes
à payer, avant de faire la combinaison
des centimes brisés: pour 3 centimes,
vous receviez un sou; s'il ne vous était
rte bataille a pu remporter une vic-
toire immortelle qui devait sauver la
patrie.
Il y a 10 ans, tandis que l'armée ren-
dait les honneurs funèbres à la dé-
pouille du vainqueur de la Marne, cha-
cun pouvait reconnaître dans le cor-
tège recueilli qui l'accompagnait, la
silhouette légendaire d'un autre chef,
d'un autre vainqueur, celui de Verdun
Ainsi la gloire et la grandeur en pré-
sence d'un peuple attristé semblait
transmettre leur flambeau.
Soldats d'aujourd'hui, qui connais
Ce fut en 1888 que parurent les
premières pièces de nickel de 0 fr. 25.
D'abord, à pans coupés, elles devinrent
rondes et percées d'un trou. Puis, dans
le même métal, furent frappées les
pièces de deux et d'un sou, dont le
module fut pour le sou réduit, afin
d'éviter la conf\ision entre le décime
et le petit sou.
C'est ce pauvre petit sou percé qui
devait disparaître le 1" Janvier. De-
puis, nous devrions tous être sans le
sou, sans un petit sou vaillant. Nous
n'aurons plus jamais le premier sou.
LES PIEDS AU CHAUD
sez la dure épreuve de servir sous des . on ne pourra plus dire de quelqu'un
drapeaux voilés de deuil, demeurez qu'il est propre comme un sou, et la
fiers d'un passé de gloire qui éclaire pièce de cinq sous elle-même, qui
sombre présent. Rappelez-vous
qu'aujourd'hui comme hier, c'est en-
core dans l'armée que le pays a trouvé
son sauveur. Souvenez-'-ous de l'ordre
du jour de la Marne. Nous sommes
placés une fois de plus dans des cir-
psrmit au Juif errant de faire le tour,
du monde, doit nous être enlevée dèsi
le 1er février.
A
La suppression- du petit sou et dei
la pièce de cinq sous va créer bien 1
constances où aucune défaillance neties difficultés pour faire l'appoin*
peut être tolérée. Redites-vous égale-\ chez le boulanger par exemple-'le
ment la phrase immortelle :« Le mo- ku0 de valn ~t t,«vi s fr.;,.'
UNE PARTIE DE TRAINEAU
ment la phrase immortelle : « Le mo- [ ku0 de pain est taxé 3 francs et !
ment n'est plus de regarder en ar-|uN SOU; la livre de pain trente et'
rière », et tournez-vous résolument j TJN SOU. On a pris soin de nous aver-
vers l'avenir qui dépendra pour une j tir, il y a quelques 1ours m» mol
grande part, comme l'a répété notre !Kré la nouvelle rVmVtiit^T, Zf'i. ?1~
[ grand chef, le Maréchal Pétain, de j fine le^ prix «2 J^ù ~"
[votre courage et de votre foi. onango paln n* sepalt P8*
BULLETIN
Jeunes et vieux
Les régimes nouveaux aiment bien s'appuyer sur la jeunesse. H y
a à cela plusieurs raisons. La jeunesse fait facilement confiance au
changement parce qu'elle a, en général, supporté avec impatience le
régime antérieur. Ce régime antérieur avait distribué places et emplois;
les cadres sociaux et officiels s'y trouvaient garnis; on ne pouvait y
pénétrer que par la base et toute la vie se passait à attendre son tour.
La jeunesse n'aime point attendre et acclame aisément ceux qui lui
affirment qu'on attendra moins, voire qu'on n'attendra plus du tout.
Du reste, le régime antérieur n'était point coupable en soi de l'état des
choses, à raison de ses principes ou de la déviation de ceux-ci; il avait
duré longtemps, voilà tout. C'est !a durée qui garnit les cadres, sous
tous les régimes, quels qu'ils soient.
La Troisième République n'avait pas blancs considérés, en soi, comme un
manqué à la tradition. Au lendemain brevet d'honorabilité,
du 4 septembre 1870, il y eut des places Pourquoi ?
à prendre. Quantité d'avocats, de pro- La moyenne de la vie humaine était
fesseurs, amis de Gambetta, rempla- autrefois beaucoup plus courte au'au-
cèrent des préfets et autres fonction- jourd'hui. Dans les sociétés intianes
naires du Second Empire. Les « moins la proportion des vi-illards était K„»
de trente ans » firent de brillants moins forte que de nos jours i« „.„
débuts dans les carrières publiques, grès de l'hvgiène de la mj*. ■
La Troisième République, en réotga- du confortable nôus oermpn™t
nisant 1 enseignement primaire, Ira-compter dans nos rsn?
vailla aussi à se préparer des partisans appréciable de septuagénaire» »i"l?^e
dès l'enfance. La France devint de togénaires SuivantH, cî d*oc"
plus en plus républicaine parce qui, mule dé Jean Rostand le v-ïlte,f°'Z
chaque année, depuis 1890, deux cent un produit de^ la^ c"vh saUon "n !S
mille nouveaux citoyens se disaient permis de penser niiP ii "'-,.U /**
inscrire sur les listes électorales en antique étaU bién m„£ "-VI.eillari1,»
même temps que sur les tableaux de nôtre, et que à RnZ 1. J,Ue ,le
recensement. Ce simple phénomène nu- vieillards avaient t.? ' a Athcnes> »e«
mérique suffisait à expliquer des à peine CW L „ souvent 3» an*
changements de majorité. jeune aufourrt'hMi q"r n°US aPPel«n«
Les théories nouvelles sur les droits soixantJflZnw„ CeS- \ moins d«
de la Jeunesse à la « sollicitude de« pa ^ degrandes rt?ffi°^,V,a.,-enti sans dout«
pouvoirs publics » ne sont donc pas si valoir dis "tîf ^3Zults. à fal" Pré-
nouvelles. Il y -
en tout temps.
»'—- uunc pas si.valoir des avis au'ils étaient V,;
raft-SL?a eu des précéde»ts'ie...çrof«" «^^J'SrîS
ectuelle. Cette vi.
réelle des vieillards
i tout temps. toute cinan,~ i**ZiîZ A '"V""1* et ei
.En contre-Wn, les « droits de lu £eur, Ve^énS
vieillesse » n'ont cesse de péricliter. Il de l'antiquité
y a belle lurette que lei Personnel pour VeauTOupdansTresner^f1-"?011*
= soupirent que « le respect était dû et n,,",, ;.î!_^e.sp*?t nui leur
agees
s'
notre
« le respect était dû et on'an t™ii',?'i,
en va ». Elles nous xe disaient dans imposer, si les v"eillâéd« L f. saJa,en*
otre enfance; nos grands-pères ont avaient tous été noria Jénait antl5»>«
entendu la même formule sur les rature classique ne s/ «fa-fS' ta litté"
ge.noux de leurs aïeules. A cela aussi nient point enrichie L ™JV>fobahle-
il existe plusieurs raisons. on pouvaitT dîZ ié w ^ectuta.
Les sociétés primitives pratiquaient/fier aux souvenirs et 4 ,'me.ment «
comme un principe sacro-saint, le de « vieillards . «« 1 lntelû«ence
respect des vieillards. Les vieillards âee nfi la ™1L • u ans- C'est un
étaient leur mémoire, leur consc eiuc Vol p«ut ,^m°Ire reste fldèle et ift
Les « Sénats », les « Conseils des aux F1 ,u ca" nou-
Anciens » y faisaient la loi, une loi prlcieiiw ™ ? mélnoi" se révélait
vénérée. Les plus grands moralistes ne sav.ft " ■ dteS,.temps ou mise
composaient des traités, intitulés po,nt Ura-
jD. Senectute. à la gloire des cixeveuxj (U ^ à h p
Au Zoo de Vincennes, les singes
se sont tranquillement installés
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