Titre : La Dépêche de Brest : journal politique et maritime ["puis" journal de l'Union républicaine "puis" journal républicain quotidien "puis" quotidien républicain du matin]...
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1941-01-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755951g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 janvier 1941 06 janvier 1941
Description : 1941/01/06 (A55,N20723). 1941/01/06 (A55,N20723).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k349580b
Source : Bibliothèque municipale de Brest, PB A100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2021
la bataille sur mer et dans les airs
Communiqué allemand du T jan-
vier :
La Luftwaffe n'a entrepris Mer que
des vols de reconnaissance armée.
Les photographies qui ont été pri-
ses confirment l'excellent suocès des
attaques dirigées contre Cardlff dans
la nuit du 2 au 3 janvier.
Au cours de la nuit dernière, Avon-
mouth en *ant 1ue Voit d'une impor-
tance particulière pour Bristol, ainsi
que plusieurs autres objectifs militai-
res situés soir le canal de Bristol ont
été attaqués avec succès par de puis-
santes formations.
La nuit dernière, l'ennemi n'a fait
des incursions dans le territoire du
Retoh qu'avec des formations d'impor-
tance réduite. Elles ont Jeté à quel-
ques rares endroits un petit nombre
de bombes qui ont causé des dégâts
matériels Insignifiants. Des dégâts mi-
litaires ou Importants pour l'économie
de guerre n'ont pas été causés.
750.000 kilos d'assiettes.
La Dépêche
LUNDI x//> Rrpvt ™* & de f Ouest
6 janvier 1941 W />/ fcTOf 55'année ^ UK 1 %/u^ 1 50 cent.
& de rOuest
1CL EST I/K RESULTAT, POUR PARIS, DE LA JOURNÉE
DE L'ASSIETTE ET DE LA POIGNÉE DE LAINE
A BARDIA
après une longue résistance
des positions fortifiées
sont tombées
aux mains des Anglais
La bataille se poursuit avec une violence accrue
Rome, 5. — La bataille sur le front de Bardia s'est poursuivie
durant toute la journée d'hier avec une violence accrue, et diure encore
à l'heure actuelle.
Des formations de chasse et de combat y ont participé à différents
endroits en arrosant les troupes britanniques de bombes incendiaires
et en les mitraillant.
En dépit de l'action héroïque de nos forces armées terrestres et
aériennes, plusieurs positions fortifiées sont tombées aux mains des
troupes anglaises.
Dans le secteur de Bardia, l'aviation italienne a bombardé à plu-
sieurs reprises des unités navales, ainsi que des colonnes militaires. .
Opérations locales en Albanie
Rome, 5. — Les troupes en présence ont effectué des opérations
locales sans grande importance. L'aviation fasciste a effectué de nom-
breux bombardements malgré les mauvaises conditions atmosphériques.
Le problème du ravitaillement se
pose de la façon suivante : adapter
la production aux nécessités de la
consommation, organiser la produc-
tion et constituer des stocks pour les
saisons difficiles.
M. Aohard, après avoir montré que
trois Idées dominent actuellement le
plan en vigueur en Allemagne : pro-
duire, constituer des stocks et orga-
niser la distribution des produits,
plan qui a permis à l'Allemagne de
commencer la guerre avec des réserves
de tous les produits indispensable, a
dit ensuite :
Qu'avons-nous fait pendant le
même te?nps ? Rien, La France a en-
tamé la guerre sans stocks, sans
plan de ravitaillement, sans aucune
mesure de rationnement. C'était l'in-
curie totale. Il a donc fallu en pleine
crise improviser de toutes pièces, un
plan. Arriverons-nous à construire une
organisation rationnelle de ravitaille-
ment avant que la crise soit au pire?
La question est là et je voudrais que
les agriculteurs, qui, eux, sont tou-
jours assurés de manger, pensent aux
autres, à ceux qui manquent de beau-
coup de choses. La paysannerie doit
donner l'exemple du dévouement qui
est la condition de la vie de ces mil-
lions de Français; ce qui se joue à
l'heure actuelle, c'est 'e sort de de-
main.
Si le plan de ravitaillement, les
taxations, ne sont pas compris par 1rs
agriculteurs,si une collaboration
étroite et cordiale n'est pas instituée,
l'hiver de l'année prochaine serait in-
finiment plus dur que celui-ci et,
peut-être, tragique.
Après avoir déclaré que les régle-
Le wagon avait franchi le portillon de sortie
La position curieuse d'un wagon de l'express Vienne-Bucarest
qui. emporté par son élan, est passé à travers la gare
L'Angleterre expédie en Turquie
des locomotives que nous avions commandées
Berne, 5. — Vingt-deux locomotives
construites à Glasgow pour la France
vont être expédiées en Turquie avec
d'autres matériel ferroviaire acheté
par le ministère de la guerre turc.
Tremblement de terre
et inondations
en Anatolie
Vichy, 5. — En Anatolie et plus
particulièrement dans la région du
sud-ouest, des inondations et des se-
cousses sismiques se sont produites.
On ne signale pas de dégâts sérieux.
Pas de libération
de classe dans l'armée
turque
Le gouvernement turc a décidé de
garder sous les drapeaux, pour une
nouvelle année, tous les hommes en
service actif âgés de plus de 21 ans.
Cette décision a été prise à la
demande de l'état-major qui estime
qu'une augmentation des effect'fs de
l'armée est nécessaire à la défense na-
tionale.
Le programme de M. Achard : PR@DUIf^J£
CONSTITUER des STOCKS
REPARTIR LES PRODUITS
« H a fallu improviser en pleine crise, aussi les
paysans doivent-ils donner l'exemple du
dévouement, pour éviter que l'hiver pro-
chain soit plus tragique que celui-ci »
„. Y}?1®' 5- — M. .Achard, secrétaire d'Etat au Ravitaillement a
préside une manifestation organisée par l'Union des syndicats agricoles
du sud-est. Il a prononce une allocution, au cours de laquelle il a dit
notamment :
M. DE BRINON
a rencontré
M. P. LAVAL
Paris, 5. — M. de Brinon. délégué
général du gouvernement dans les
territoires occupés, a reçu hier ma-
tin la presse parisienne avec les
représentants de laquelle il a
échangé des voeux cordiaux. L'am-
bassadeur a eu également, dans
l'après-midi, une entrevue avec M.
Pierre Laval.
mentations seront encore plus sévè-
res, M. Aohard a dit :
Dans ce pays où, derrière le maré-
chal, l'unanimité des coeurs est faite,
la collaboration de la paysannerie et
du commerce est en train de s'établir.
Il- faut qu'elle passe dans les faits;
dans la vie même de la société. C'est
à ce prix que la France sera sauvée.
M. ACHARD
L'amiral Leahy
ambassadeur américain en France
a rejoint son poste
Vichy, 5. — L'amiral Leahy, le nouvel ambassadeur des Etats-Unis
en France, est arrivé au Perbuis, à la frontière franco-espagnole, hier
à 17 heures, après avoir été salué par les autorités militaires. Il a
poursuivi son voyage par la route jusqu'à Montpellier, d'où il a rejoint
sa résidence par chemin de fer.
Le maréchal Pershing
a répondu aux voeux
du maréchal Pétain
MORT DU PHILOSOPHE
H. Bergson
II était âgé
de 81 ans
L'histoire nous a appris à ne pas douler
DU REDRESSEMENT DE LA FRANCE
dit le patriarche maronite an général DENTZ
Vichy, 5. — Le patriarche maronite a rendu visite au général
Dentz, haut commissaire de France dans les pays du Levant, entouré)
de plusieurs généraux. Le général Dentz s'eet longuement et cordia-
lement entretenu avec le patriarche, qui a déclaré :
« La défaite de la France nous a endeuillé le coeur, mais ce deuil
n'est pas un désespoir, cax l'histoire nous a appris à ne pas douter
du redressement des Français, ni de leur courage. La France comme
toujours, a su trouver dans une heure tragique le guide quil fallait >.
Vivement ému par ces paroles, le général Dentz a repondu que la
France n'a jamais douté des sentiments libanais et quelle désire
aujourd'hui, plus que jamais, perpétuer cette amitié. Il a exprime sa
satisfaction de pouvoir transmettre au maréchal les parotes du
patriarche libanais. Celui-ci est reparti pour sa résidence.
Vichy, 5. — Un des plus grands
esprits de notre temps. M. Henri
Bergson, est mort, à l'âge de 81
ans. M. Jacques Chevalier, ministre
secrétaire d'Etat à l'Instruction pu-
blique, lui-même philosophe, émi-
nent disciple de l'auteur de L'évo-
lution créatrice, a exprimé en ces
termes le sentiment qu'il éprouve
à cette nouvelle :
« J'étais, dit-il, le dépositaire de
toutes les insignes pensées d'Henri
Bergson; je lui étais uni, non seu-
lement par les liens de l'amitié,
mais encore par cette sorte d'har-
monie du vrai établi et d'affinités
secrètes gui fait que chacun trouve
au fond de lui-même les pensées
de l'autre, c'est vous dire la dou-
leur infinie que j'éprouve. »
Né à Paris en 1859, Henri Bergson
avait 19 ans quand 11 entra à l'Ecole
normale supérieure et 22 ans quand
il eut son agrégation. Il débuta com
me universitaire au lycée Henri IV.
H entra au Collège de France et
à l'académie des Sciences morales.
De 1900 à 1914, ses cours au Col
lège de France furent suivis par une
foule nombreuse, et on peut dire que
son enseignement a eu une profonde
influence sur la pensée de toute une
génération. A la veille de la grande
guerre, l'Académie française l'appelait
à elle à son tour. En 1927, enfin, 11
recevait la suprême récompense du
prix Nobel de littérature.
Henri Bergson est mort des suites
d'une congestion pulmonaire, malgré
les efforts de son médecin qui, toute
la nuit, a lutté avec acharnement
pour tenter de le sauver.
Il avait exprimé sa volonté d'être
enterré dans la plus stricte intimité,
en Seine-et-Olse au cimetière de
Garohes.
Assassinat
du maire
de Jérusalem
L'état de siège est proclamé
Paris, 5. — On apprend que le maire
de Jérusalem, partisan des Anglais, a
été assassiné par des Arabes nationa'
listes.
Les autorités britanniques ont pro
clamé l'état de siège à Jérusalem.
Washington, 5 janvier. — Le
maréchal Pershing, répondant aux
voeux que M. Henry Haye, ambas-
sadeur de France aux Etats-Unis,
lui avait présentés au nom du
maréchal Pétain et du peuple fran-
çais, a déclaré :
Je ne puis mesurer par des mats
ma reconnaissance pour les souhaits
du maréchal et du peuple fran-
çais.
... Je vous prie d'accepter pour la
France que j'aime si profondément,
mes remerciements venus du fond
du coeur.
600 indigents américains
résidant en Europe
vont rentrer chez eux
La radio américaine annonce que
600 citoyens américains indigents vont
être renvoyés d'Europe en Amérique.
Les autorités américaines font le né-
cessaire auprès de la Croix-Rouge
afin d'aider ces malheureux et do
leur avancer des fonds pour ia tra-
vesée.
L'ambassadeur à Tokio
va présenter un rapport
au président Roosevelt
L'ambassadeur des Etats-Unis à
Tokio se rendrait prochainement à
Washington pour présenter au prési-
dent Roosevelt un rapport sur l'évo-
lution de la situation politique du
Japon.
// faut vous restreindre, mesdames
BULLETIN
LA GLOIRE
sur plaques bleues
Après toute grande secousse historique ayant déterminé des phéno-
mènes nationaux, on constate des phénomènes municipaux. Dans
toutes les villes, et même dans les simples villages, d'un pays, on
change le nom des rues. Le public assiste à une grande distribution
de gloire sur plaques émaillées.
Dans les années qui ont suivi 1870, toutes les communes de France
se payèrent une rue Thiers, une place Gambetta et un boulevard Victor
Hugo. Il y eut aussi des fournées plus politiques, et non pas seulement
nationales, à mesure que disparaissaient ceux au'on avait appelés les
« vieilles barbes de 48 »; d'où des avenues Kaspail, Blanqui, etc. L'habi-
tude ne s'est point perdue depuis lors, et, dans la plupart des villes,
le voyageur qui sort de la gare peut connaître tout de suite l'opinion
du conseil municipal de l'endroit, rien qu'en cherchant la route qui
conduit à l'Hôtel de France ou au Majestic-Palace (selon les ambitions
ou l'astuce des aubergistes de la localité).
Le plus grand désordre préside eni boulevard Zimmermann et de la place
général au choix des noms de rue, Zanzibar, de la venelle Zenobie et de
accompagné de la plus arbitraire l'impasse des Zoulous, même un dis-
— et parfois sectaire — fantaisie. cret hommage à ce vieux Zenon d fcice.
Les Américains ont tranché le noeud ne vous mènera pas très loin. On ueut
gordien en adoptant de simples nu- aussi se demander sous qucle arpella-
méros : première rue, deuxième rue... tion serait assigne le 17' arrond.ose-
Première avenue... Toutes les rues sont ment.
Parallèles et coupent les avenues à A Paris, il y a une rue du Quatre-
angle droit. De la sorte, en arrivant Septembre et une rue du 29 Juillet,
dans une ville où il n'a jamais mis le Châteaudun possède une place du
Pied, le voyageur sait immédiatement 18 Octobre. En Italie, on observe de
l'y diriger. Il y a un plan-type pour très nombreuses artères du « 24 de
toutes les cités de l'Union. Maggio » et du « 22 Settembre ». Soit
Les plans de réforme ne manquent dit en passant, on ferait bien d'ajouter
Pas, en France. un millésime à ces dates, non seule-
Alphonse Allais, remarquant I'inextri- ment pour l'étranger qui n'y comprend
table façon dont les arrondissements rien, mais même pour beaucoup de
jje Paris « colimaçonnent » en partant nationaux dont les connaissances nis-
j»u centre, et l'impossibilité de savoir toriques sont déficitaires. Mais voila
= Priori dans quel arrondissement se un filon pour les municipalités embar-
trouve une rue, avait déclaré : « C'estrassées. A Paris, nous avons un « quar-
PJ*h simple, il n'y a qu'à décider que tier de l'Europe » dont toutes les rues
i«? noms de toutes les rues duportent des noms de capitales (rue de
un arrona'issement commenceront par Rome, de Londres, d'Amsterdam, etc..)
j:! 1 A; les noms des rues du 2" arron- Bel exemple de symétrie en toponymie
?lnument par un B- Ainsi, la lue! urbaine ! Eh bien ! pourquoi ne pas
bon e Allais serait l'une des pins créer un « quartier du Calendrier »,
drn tS du arrondissement. J'y ai qui compterait 365 rues ? Une 366» rue
svsii ^'abord à titre d'inventeur du serait interdite à la circulation, en
Htf u e' puis Par un privilège dû à service normal. On n'aurait le droit
homme dont le nom et, à la lois,
PviJrénc>m commencent par un A. »
pv'aemment, dans ce système, le
Aucune maison
de couture
ne pourra établir
plus de 25 modèles d'été
et 75 modèles de printemps
Ainsi en a décidé
M. Lucien Lelong
Paris, 5.. — Les industries de la mode s'organisent comme les
autres branches de l'économie française. Dans le comité du vêtement,
elle constitue le groupe n° 1, dont M. Lucien Lelong est le chef respon-
sable.
Voici sa première décision, qui est en quelque sorte la charte
de la, haute couture :
Objet : La présente décision est ap-
plicable à l'industrie de la couture.
Elle a pour objet la réglementation
des collections de modèles composés
et présentés par les maisons dépen-
dant de cette industrie.
Définition d'un modèle : Un mo-
oèle est constitué soit par une robe,
soit par un manteau, soit par un
tailleur (jupe, blouse, jaquette), soit
par une robe et un manteau formant
ensemble.
Limitation du nombre des modèles:
1°) Pour la période saisonnière com-
prise entre l'ouverture de la saison de
printemps et le 31 juillet 1941, au-
cune maison de couture ne pourra
comiposer et présenter des collections
de printemps et de plein été compor-.
tant un nombre de modèles supérieur
à 10O, et se répartissant comme suit:
Collection de printemps: 75 modèles.
Collection de plein été: 25 modèles.
2") Pour les maisons spécialisées
uniquement dans le tailleur pour da-
mes et le sport, le nombre maximum
de modèles pouvant composer une
collection est réduit à 30, se répar-
tissant comme -*uit :
Colleotion de printemps: 20 modèles.
Collection de plein été: 10 modèles.
Périodes de présentation des collec-
tions : Aucune présentation de modè-
les, soit en privé, soit en public, so.t
à la . presse, soit aux dessinateurs de
mode, ne pourra avoir lieu avant le
10 février 1941 pour les collections de
printemps, et avant le 21 avril pour
le« collections de plein été.
Echelonnement des présentations :
1») Les maisons sont autorisées à
échelonner la présentation de ces mo-
dèles selon le rythme de leurs be-
soins; mais en aucun cas l'importance
d'une collection présentée ne pourra
être supérieure à :
75 modèles pour la période comprise
entre le 10 février et le 21 avril 1941,
2*6——»,cuL, aans ce
. arrondissement n'aura pas beaucoup
rues; une fois qu'on disposera du
d'y passer que tous les quatre ans
Il y a du travail pour les assemblées
communales et pour les
fabricants de plaques émail-
lées bleues 1
entre le 10 février et le 21 avril 1941,
d'une part, 10 modèles pour la période
comprise entre le 21 avril et le 31
juillet 1941, d'autre part;
A partir du 21 avril, la collection de
printemps pourra être incorporée en
tout ou partie à la collection de plein
été.
Contrôle : Des contrôleurs spéciale-
ment désignés à cet effet pourront,
sur justification de leurs pouvoirs, se
livrer à toutes investigations qu'ils
jugtient utiles.
Sanctions : Pour toute infraction
commise soit volontairement, soit par
nésligence, aux dispositions de la pré-
sente décision, les contrevenints se-
ront passibles des sanctions prévues
par l'art. 7 de la loi du 13 août 1840.
Un gros lot
de 5 millions
de la Loterie nationale
échoit à des gagnants
de condition modeste
L'un d'eux a décidé
de transmettre S0.000 francs
au maréchal Pétain
Ayez b volonté
et la persévérance des forts
Les responsables de notre
désastre seront châtiés
déclare M. Pierre HERICOURT
Vichy, 5. — M. Pierre Héricourt. directeur général de la Légion
française des combattants, a prononcé une allocution dont voici
l'essentiel ;
Notre armée n'avait ni les armes,
ni les munitions, ni les avions pour
lesquels le peuple de'France avait si
généreusement donné son argent. II
est inimaginable que l'on n'ait pas
encore chassé les voleurs.
Maintenant, 11 nous appartient de
ne pas laisser les responsables s'em-
busquer dans l'anonymat. Nous les
nommerons par leurs noms et leurs
prénoms. Nous exigerons pour eux la
justice, toute la justice, c'est-à-dire
un ohâtimenit à la mesure du désas-
tre qu'ils ont organisé.
Ce qui est inimaginable, dlrez-vous,
c'est que l'on n'ai pas encore châtié
les voleurs. Cela vient, sûrement
inexorablement...
Dites Blum ! Et voilà que la honte
vous monte aussitôt au visage pour
avoir toléré que ce juif, sans natio-
nalité, ait pu impunément gouverner
notre pays, introduire dans toutes nos
administrations les agents dissolvants
de la juiverie internationale, préparer
la guerre fraîche et joyeuse des dé-
mocraties contre les dictatures.
Dites Mandel 1 Et vous voyez sur-
gir devant vous le complice au long
nez du précédent. Celui-ci a travaillé
depuis toujours dans la démagogie
populaire, celui-là dans la banque et
les trusts industriels au service de la
Cité de Londres; l'un et l'autre fai-
sant la traite des malheureux et naïfs
Français pour le compte des mar-
chands d'or.
Dites Pierre Cot, le saboteur de no-
tre aviation! Dites Herriot, le protec-
teur de toute la franc-anaçonnerie
parlementaire ! Dites Reynauid, le vo-
leur, ■ en fuite au moment de la dé-
bâcle, avec ses valises pleines d'or et
de bijoux; le cynique bazardier de
Mexico, depuis vingt ans agent 1»
plus cyniquement hiablle des puissan-
ces étrangères 1
DANSE ACROBATIQUE
Mme PIAT et son partenaire
au Cirque Médrano
Paris, 5. — Le gros lot de cinq mil-
lions de la douzième tranche de la
Loterie nationale, tirée le 17 décembre,
a été partagé entre les porteurs du
billet 514.117
Six des gagnants se sont déjà fait
connaître. Ce sont un agent de police
de Nice, un fonctionnaire en retraite
d'une part, 25 modèles pour la période des colonies, un concierge, une com-
comprise entre le 21 avril et le 31 jmerçante, un cultivateur et un sujet
juillet 1941, d'autre part;
2°) En ce qui concerne les maisons
spécialisées dans le tailleur trour da-
mes et le sport, l'Importance des col-
lections présentée» ne pourra être
supérieure à :
20 modèles pour la période comprise
L'un des gagnants a déclaré aîclr
l'intention de transmettre une somme
de 50.000 francs au maréchal Pétain et
d'autres do verser une part de leur
gain au « Secours national >. Tous
les gagnants sont de condition modeste.
LE TICKET DE RIZ
N° 5 DE DÉCEMBRE
est valable
jusqu'au 20 janvier
Paris, 5. — On nous communique.-
La ration de riz accordée contre
remise du coupon n° 5 de décem-
bre, par l'arrêté ministériel du
16 décembre 1940, pourra être obte-
nue jusqu'au 20 janvier 1941.
En conséquence, la distribution
à faire aux consommateurs au
titre du mois de janvier (contre
remise du coupon n° 5 de janvier
1941) ne pourra commencer qu'à
une date qui sera fixée ultérieure-
ment.
Jusqu'à cette date, les détaillants
ne devront donc accepter que le
coupon de décembre, à Texcluslon
de ceux du mois de janvier.
Légionnaires ! Le Maréchal vous a
tracé la voie. Vous êtes les meilleurs
enf anU d'un peuple qui a un glo-
rieux passé et qui peut aussi avoir un
rayonnant avenir, à condition que
POUR LES DÉMOBILISÉS SANS TRAVAIL
LE SECOURS NATIONAL D'HIVER. A OUVERT CE CENTRE
D'ACCUEIL, OU L'ON SERT DES REPAS POUR 3 FRANCS
LE MINISTÈRE FINLANDAIS EST CONSTITUÉ
M. Rcsngèll, qui le préside,
continuera la politique de son prédécesseur
Paris, 5. — La crise ministérielle fin-
landaise vient d'être résolue. Elle du-
rait depuis 14 jours. Elle était due aux
divergences de vues existant entre
divers partis au sujet de la réforme
agraire et l'octroi de pleins pouvoirs.
Le nouveau gouvernement, à la tête
duquel se trouve M. Rangell, com-
prend 11 ministres et deux sous-secré-
tariats d'Etat. M. Bangell était direc-
teur de la Banque d'Etat finlandaise.
Vice-président du Comité olympique
finnois et membre du Comité olym-
pique international; 11 est âgé da
C7 ans.
Dans une allocution au peupla fin-
landais, il a déclaré que son gouverna*
ment continuerait la politique du pré-
cédent cabinet. Il est bien déctdé à
faire face à tous les problèmes de la
politique intérieure et extérieure et
fait appel à la bonne volonté de tous
pour faciliter sa tâche.
Franz Lehar à Paris
Voici le célèbre compositeur assistant à une représentation
de son oeuvre « Au pars du sourire »
M. Pierre HÉRICOURT
vous sachiez faire comprendre à tous,
comme nous l'a demandé notre chef,
la nécessité du devoir et la discipline
dans la vérité.
Ayez la volonté et la persévérance
des forts; c'est dans l'épreuve que
l'on voit les vrais coeurs. Le maréchal
Pétain vous donne le plus magnifique
exemple. Répondez-lui par un irrésiis*-
Les mystères
de Vichy
Paris, 5. — Sous ce titre, M. Jean
Luohalre écrit dans les Nouveaux
Temps :
L'émiettement du gouvernement de
Vlohy se poursuit : M. Paul Bau-
douin a donné sa démission au chef
de l'Etat, qui l'a acceptée. On susurré
que d'autres départs, volontaires ou...
souhaités par le Maréchal, sont sur le
point de se vérifier. Il est parfaite-
ment certain que, par exemple, les
présences de MM. Raphaël Allbert,
René Belin et Jean Achard sont beau-
coup plus nuisibles qu'utiles aux af-
faires publiques — et que les « cas »
de MM. Peyrouton et Caziaux ne sont
pas d'une éclatante limpidité. Les mi-
nistres de l'Intérieur et de l'Agricul-
ture ont joué, dans les rocaimboles-
ques événements du vendredi 13
décembre, un rôle qui mérite, au
moins, d'être éclairci. Quant aux mi-
nistres de la Justice, de la Production
et du Ravitaillement, Ils témoignent,
dans l'exercice des pouvoirs très éten-
dus qui leur sont conférés, d'une
fantaisie singulièrement excessive aux
résultats chaque Jour plus inquié-
tants. Tout ceci crée une situation
dont on a le droit dè s'étonner qu'elle
puisse se prolonger si longtemps.
Comme récrivait ce matin M. Georges
Suarez dans Aujourd'hui, on admet
difficilement que, après trois semaines
de crise, le gouvernement semble s'en
tenir à la fameuse formule : « Il est
urgent d'attendre » et retarde un dé-
nouement de salut public que le plus
mauvais des régimes parlementaires
aurait, pour sa part, déjà apporté.
Car s'il y a le mal des démissions,
spontanées ou forcées, sur lesquelles
nulle explication n'est donnée à l'opi-
nion publique — s'il y a aussi le mal
des démissions fâcheusement retar-
dées — il y a également le mal des
omissions auxquelles cm ne se hâte
point d'apporter remède.
Un service funèbre à la mémoire
marins du « SFAX » et du « RHONE »
a été célébré à Casablanca
Vichy, 5. — Un service funèbre à la mémoire des marins du socs-
marin Sfax et du pétrolier Rhône, torpillés le 19 décembre, au large des
côtes de Mauritanie, a été célébré hier à la cathédrale du Sacré-Coeur
à Casablanca.
C'est de ce dernier port que partirent les deux navires vers leur
tragique destin.
Un grand nombre de personnalités civiles et militaires assistaient
à la cérémonie, notamment l'amiral d'Harcourt, commandant la marine
du Maroc.
L'hiver est rude
dans tonte PEurope
et le nord de FAfriciue
Il a neigé à Bône
MAIS OU S'ASSEOHt ? ?
sontpp&n. n6ige m n'aVait P£* ^ depuls a fal*
En Espagne, au Portugal, une vio-
lente tempête de neige fait rage; sur
Lisbonne, le vent a soufflé à la vitesse
de 80 kilomètres à l'heure et a déra-
ciné des arbres.
En certains endroits, la nel^e tombe
en si grande abondance au'eiU a pro-
voqué le déralliement de plusieurs
LE PEINTRE N'EST PAS FRILEUX
convois de marchandises. De nom-
breuses personnes ont été blessées
Quatre bateau, de petit tonnagTont
i'P^.nîS,U Ie falt sentlr dans touts
SP/tlffl{rlrle' u est accom-
pagné de tempêtes de ns'u» vn
Scandinavie, on alSngtotréX
le^SS ?" tZé52^E? ^urorje centrale,
il ^Vvf* déchainé après le dégel.
nveUe va«ue a occasionné da
nombreux accidents et entravé les
communications.
„(^rfMariellie' le r&vlt*Ulement de la
viande de boucherie n'a au être ÛS-
?^rn.^.t r,alson des difficultés des
transports ferroviaires.
La Saône charrie des glaçons, ren-
dant la navigation presque impossible
Dans le Massif central, la neipe, qui
était exceptionnelle, est tombée. La
rons^e111— rio»S 8 malntient aux envi-
De nombreuses manifestations spor-
iv1f S °,nt pu avoir Ue«- * Marseille
et à Paris, des matches rie 'ootbal! et
des courses de chevaux ont dû être
décommandés.
nâ Toulous<;, le canal du Midi est en-
tièrement gelé et la représenter! du
Capitole, d'hier soir, n'a ou avoir lieu
M rï,15':ESleiln 6' une conférence qua
remise Ma""" devait taire, > et»
Olermont-Perrana, la critérium
d hiver de football ne sera pas Joue,
Communiqué allemand du T jan-
vier :
La Luftwaffe n'a entrepris Mer que
des vols de reconnaissance armée.
Les photographies qui ont été pri-
ses confirment l'excellent suocès des
attaques dirigées contre Cardlff dans
la nuit du 2 au 3 janvier.
Au cours de la nuit dernière, Avon-
mouth en *ant 1ue Voit d'une impor-
tance particulière pour Bristol, ainsi
que plusieurs autres objectifs militai-
res situés soir le canal de Bristol ont
été attaqués avec succès par de puis-
santes formations.
La nuit dernière, l'ennemi n'a fait
des incursions dans le territoire du
Retoh qu'avec des formations d'impor-
tance réduite. Elles ont Jeté à quel-
ques rares endroits un petit nombre
de bombes qui ont causé des dégâts
matériels Insignifiants. Des dégâts mi-
litaires ou Importants pour l'économie
de guerre n'ont pas été causés.
750.000 kilos d'assiettes.
La Dépêche
LUNDI x//> Rrpvt ™* & de f Ouest
6 janvier 1941 W />/ fcTOf 55'année ^ UK 1 %/u^ 1 50 cent.
& de rOuest
1CL EST I/K RESULTAT, POUR PARIS, DE LA JOURNÉE
DE L'ASSIETTE ET DE LA POIGNÉE DE LAINE
A BARDIA
après une longue résistance
des positions fortifiées
sont tombées
aux mains des Anglais
La bataille se poursuit avec une violence accrue
Rome, 5. — La bataille sur le front de Bardia s'est poursuivie
durant toute la journée d'hier avec une violence accrue, et diure encore
à l'heure actuelle.
Des formations de chasse et de combat y ont participé à différents
endroits en arrosant les troupes britanniques de bombes incendiaires
et en les mitraillant.
En dépit de l'action héroïque de nos forces armées terrestres et
aériennes, plusieurs positions fortifiées sont tombées aux mains des
troupes anglaises.
Dans le secteur de Bardia, l'aviation italienne a bombardé à plu-
sieurs reprises des unités navales, ainsi que des colonnes militaires. .
Opérations locales en Albanie
Rome, 5. — Les troupes en présence ont effectué des opérations
locales sans grande importance. L'aviation fasciste a effectué de nom-
breux bombardements malgré les mauvaises conditions atmosphériques.
Le problème du ravitaillement se
pose de la façon suivante : adapter
la production aux nécessités de la
consommation, organiser la produc-
tion et constituer des stocks pour les
saisons difficiles.
M. Aohard, après avoir montré que
trois Idées dominent actuellement le
plan en vigueur en Allemagne : pro-
duire, constituer des stocks et orga-
niser la distribution des produits,
plan qui a permis à l'Allemagne de
commencer la guerre avec des réserves
de tous les produits indispensable, a
dit ensuite :
Qu'avons-nous fait pendant le
même te?nps ? Rien, La France a en-
tamé la guerre sans stocks, sans
plan de ravitaillement, sans aucune
mesure de rationnement. C'était l'in-
curie totale. Il a donc fallu en pleine
crise improviser de toutes pièces, un
plan. Arriverons-nous à construire une
organisation rationnelle de ravitaille-
ment avant que la crise soit au pire?
La question est là et je voudrais que
les agriculteurs, qui, eux, sont tou-
jours assurés de manger, pensent aux
autres, à ceux qui manquent de beau-
coup de choses. La paysannerie doit
donner l'exemple du dévouement qui
est la condition de la vie de ces mil-
lions de Français; ce qui se joue à
l'heure actuelle, c'est 'e sort de de-
main.
Si le plan de ravitaillement, les
taxations, ne sont pas compris par 1rs
agriculteurs,si une collaboration
étroite et cordiale n'est pas instituée,
l'hiver de l'année prochaine serait in-
finiment plus dur que celui-ci et,
peut-être, tragique.
Après avoir déclaré que les régle-
Le wagon avait franchi le portillon de sortie
La position curieuse d'un wagon de l'express Vienne-Bucarest
qui. emporté par son élan, est passé à travers la gare
L'Angleterre expédie en Turquie
des locomotives que nous avions commandées
Berne, 5. — Vingt-deux locomotives
construites à Glasgow pour la France
vont être expédiées en Turquie avec
d'autres matériel ferroviaire acheté
par le ministère de la guerre turc.
Tremblement de terre
et inondations
en Anatolie
Vichy, 5. — En Anatolie et plus
particulièrement dans la région du
sud-ouest, des inondations et des se-
cousses sismiques se sont produites.
On ne signale pas de dégâts sérieux.
Pas de libération
de classe dans l'armée
turque
Le gouvernement turc a décidé de
garder sous les drapeaux, pour une
nouvelle année, tous les hommes en
service actif âgés de plus de 21 ans.
Cette décision a été prise à la
demande de l'état-major qui estime
qu'une augmentation des effect'fs de
l'armée est nécessaire à la défense na-
tionale.
Le programme de M. Achard : PR@DUIf^J£
CONSTITUER des STOCKS
REPARTIR LES PRODUITS
« H a fallu improviser en pleine crise, aussi les
paysans doivent-ils donner l'exemple du
dévouement, pour éviter que l'hiver pro-
chain soit plus tragique que celui-ci »
„. Y}?1®' 5- — M. .Achard, secrétaire d'Etat au Ravitaillement a
préside une manifestation organisée par l'Union des syndicats agricoles
du sud-est. Il a prononce une allocution, au cours de laquelle il a dit
notamment :
M. DE BRINON
a rencontré
M. P. LAVAL
Paris, 5. — M. de Brinon. délégué
général du gouvernement dans les
territoires occupés, a reçu hier ma-
tin la presse parisienne avec les
représentants de laquelle il a
échangé des voeux cordiaux. L'am-
bassadeur a eu également, dans
l'après-midi, une entrevue avec M.
Pierre Laval.
mentations seront encore plus sévè-
res, M. Aohard a dit :
Dans ce pays où, derrière le maré-
chal, l'unanimité des coeurs est faite,
la collaboration de la paysannerie et
du commerce est en train de s'établir.
Il- faut qu'elle passe dans les faits;
dans la vie même de la société. C'est
à ce prix que la France sera sauvée.
M. ACHARD
L'amiral Leahy
ambassadeur américain en France
a rejoint son poste
Vichy, 5. — L'amiral Leahy, le nouvel ambassadeur des Etats-Unis
en France, est arrivé au Perbuis, à la frontière franco-espagnole, hier
à 17 heures, après avoir été salué par les autorités militaires. Il a
poursuivi son voyage par la route jusqu'à Montpellier, d'où il a rejoint
sa résidence par chemin de fer.
Le maréchal Pershing
a répondu aux voeux
du maréchal Pétain
MORT DU PHILOSOPHE
H. Bergson
II était âgé
de 81 ans
L'histoire nous a appris à ne pas douler
DU REDRESSEMENT DE LA FRANCE
dit le patriarche maronite an général DENTZ
Vichy, 5. — Le patriarche maronite a rendu visite au général
Dentz, haut commissaire de France dans les pays du Levant, entouré)
de plusieurs généraux. Le général Dentz s'eet longuement et cordia-
lement entretenu avec le patriarche, qui a déclaré :
« La défaite de la France nous a endeuillé le coeur, mais ce deuil
n'est pas un désespoir, cax l'histoire nous a appris à ne pas douter
du redressement des Français, ni de leur courage. La France comme
toujours, a su trouver dans une heure tragique le guide quil fallait >.
Vivement ému par ces paroles, le général Dentz a repondu que la
France n'a jamais douté des sentiments libanais et quelle désire
aujourd'hui, plus que jamais, perpétuer cette amitié. Il a exprime sa
satisfaction de pouvoir transmettre au maréchal les parotes du
patriarche libanais. Celui-ci est reparti pour sa résidence.
Vichy, 5. — Un des plus grands
esprits de notre temps. M. Henri
Bergson, est mort, à l'âge de 81
ans. M. Jacques Chevalier, ministre
secrétaire d'Etat à l'Instruction pu-
blique, lui-même philosophe, émi-
nent disciple de l'auteur de L'évo-
lution créatrice, a exprimé en ces
termes le sentiment qu'il éprouve
à cette nouvelle :
« J'étais, dit-il, le dépositaire de
toutes les insignes pensées d'Henri
Bergson; je lui étais uni, non seu-
lement par les liens de l'amitié,
mais encore par cette sorte d'har-
monie du vrai établi et d'affinités
secrètes gui fait que chacun trouve
au fond de lui-même les pensées
de l'autre, c'est vous dire la dou-
leur infinie que j'éprouve. »
Né à Paris en 1859, Henri Bergson
avait 19 ans quand 11 entra à l'Ecole
normale supérieure et 22 ans quand
il eut son agrégation. Il débuta com
me universitaire au lycée Henri IV.
H entra au Collège de France et
à l'académie des Sciences morales.
De 1900 à 1914, ses cours au Col
lège de France furent suivis par une
foule nombreuse, et on peut dire que
son enseignement a eu une profonde
influence sur la pensée de toute une
génération. A la veille de la grande
guerre, l'Académie française l'appelait
à elle à son tour. En 1927, enfin, 11
recevait la suprême récompense du
prix Nobel de littérature.
Henri Bergson est mort des suites
d'une congestion pulmonaire, malgré
les efforts de son médecin qui, toute
la nuit, a lutté avec acharnement
pour tenter de le sauver.
Il avait exprimé sa volonté d'être
enterré dans la plus stricte intimité,
en Seine-et-Olse au cimetière de
Garohes.
Assassinat
du maire
de Jérusalem
L'état de siège est proclamé
Paris, 5. — On apprend que le maire
de Jérusalem, partisan des Anglais, a
été assassiné par des Arabes nationa'
listes.
Les autorités britanniques ont pro
clamé l'état de siège à Jérusalem.
Washington, 5 janvier. — Le
maréchal Pershing, répondant aux
voeux que M. Henry Haye, ambas-
sadeur de France aux Etats-Unis,
lui avait présentés au nom du
maréchal Pétain et du peuple fran-
çais, a déclaré :
Je ne puis mesurer par des mats
ma reconnaissance pour les souhaits
du maréchal et du peuple fran-
çais.
... Je vous prie d'accepter pour la
France que j'aime si profondément,
mes remerciements venus du fond
du coeur.
600 indigents américains
résidant en Europe
vont rentrer chez eux
La radio américaine annonce que
600 citoyens américains indigents vont
être renvoyés d'Europe en Amérique.
Les autorités américaines font le né-
cessaire auprès de la Croix-Rouge
afin d'aider ces malheureux et do
leur avancer des fonds pour ia tra-
vesée.
L'ambassadeur à Tokio
va présenter un rapport
au président Roosevelt
L'ambassadeur des Etats-Unis à
Tokio se rendrait prochainement à
Washington pour présenter au prési-
dent Roosevelt un rapport sur l'évo-
lution de la situation politique du
Japon.
// faut vous restreindre, mesdames
BULLETIN
LA GLOIRE
sur plaques bleues
Après toute grande secousse historique ayant déterminé des phéno-
mènes nationaux, on constate des phénomènes municipaux. Dans
toutes les villes, et même dans les simples villages, d'un pays, on
change le nom des rues. Le public assiste à une grande distribution
de gloire sur plaques émaillées.
Dans les années qui ont suivi 1870, toutes les communes de France
se payèrent une rue Thiers, une place Gambetta et un boulevard Victor
Hugo. Il y eut aussi des fournées plus politiques, et non pas seulement
nationales, à mesure que disparaissaient ceux au'on avait appelés les
« vieilles barbes de 48 »; d'où des avenues Kaspail, Blanqui, etc. L'habi-
tude ne s'est point perdue depuis lors, et, dans la plupart des villes,
le voyageur qui sort de la gare peut connaître tout de suite l'opinion
du conseil municipal de l'endroit, rien qu'en cherchant la route qui
conduit à l'Hôtel de France ou au Majestic-Palace (selon les ambitions
ou l'astuce des aubergistes de la localité).
Le plus grand désordre préside eni boulevard Zimmermann et de la place
général au choix des noms de rue, Zanzibar, de la venelle Zenobie et de
accompagné de la plus arbitraire l'impasse des Zoulous, même un dis-
— et parfois sectaire — fantaisie. cret hommage à ce vieux Zenon d fcice.
Les Américains ont tranché le noeud ne vous mènera pas très loin. On ueut
gordien en adoptant de simples nu- aussi se demander sous qucle arpella-
méros : première rue, deuxième rue... tion serait assigne le 17' arrond.ose-
Première avenue... Toutes les rues sont ment.
Parallèles et coupent les avenues à A Paris, il y a une rue du Quatre-
angle droit. De la sorte, en arrivant Septembre et une rue du 29 Juillet,
dans une ville où il n'a jamais mis le Châteaudun possède une place du
Pied, le voyageur sait immédiatement 18 Octobre. En Italie, on observe de
l'y diriger. Il y a un plan-type pour très nombreuses artères du « 24 de
toutes les cités de l'Union. Maggio » et du « 22 Settembre ». Soit
Les plans de réforme ne manquent dit en passant, on ferait bien d'ajouter
Pas, en France. un millésime à ces dates, non seule-
Alphonse Allais, remarquant I'inextri- ment pour l'étranger qui n'y comprend
table façon dont les arrondissements rien, mais même pour beaucoup de
jje Paris « colimaçonnent » en partant nationaux dont les connaissances nis-
j»u centre, et l'impossibilité de savoir toriques sont déficitaires. Mais voila
= Priori dans quel arrondissement se un filon pour les municipalités embar-
trouve une rue, avait déclaré : « C'estrassées. A Paris, nous avons un « quar-
PJ*h simple, il n'y a qu'à décider que tier de l'Europe » dont toutes les rues
i«? noms de toutes les rues duportent des noms de capitales (rue de
un arrona'issement commenceront par Rome, de Londres, d'Amsterdam, etc..)
j:! 1 A; les noms des rues du 2" arron- Bel exemple de symétrie en toponymie
?lnument par un B- Ainsi, la lue! urbaine ! Eh bien ! pourquoi ne pas
bon e Allais serait l'une des pins créer un « quartier du Calendrier »,
drn tS du arrondissement. J'y ai qui compterait 365 rues ? Une 366» rue
svsii ^'abord à titre d'inventeur du serait interdite à la circulation, en
Htf u e' puis Par un privilège dû à service normal. On n'aurait le droit
homme dont le nom et, à la lois,
PviJrénc>m commencent par un A. »
pv'aemment, dans ce système, le
Aucune maison
de couture
ne pourra établir
plus de 25 modèles d'été
et 75 modèles de printemps
Ainsi en a décidé
M. Lucien Lelong
Paris, 5.. — Les industries de la mode s'organisent comme les
autres branches de l'économie française. Dans le comité du vêtement,
elle constitue le groupe n° 1, dont M. Lucien Lelong est le chef respon-
sable.
Voici sa première décision, qui est en quelque sorte la charte
de la, haute couture :
Objet : La présente décision est ap-
plicable à l'industrie de la couture.
Elle a pour objet la réglementation
des collections de modèles composés
et présentés par les maisons dépen-
dant de cette industrie.
Définition d'un modèle : Un mo-
oèle est constitué soit par une robe,
soit par un manteau, soit par un
tailleur (jupe, blouse, jaquette), soit
par une robe et un manteau formant
ensemble.
Limitation du nombre des modèles:
1°) Pour la période saisonnière com-
prise entre l'ouverture de la saison de
printemps et le 31 juillet 1941, au-
cune maison de couture ne pourra
comiposer et présenter des collections
de printemps et de plein été compor-.
tant un nombre de modèles supérieur
à 10O, et se répartissant comme suit:
Collection de printemps: 75 modèles.
Collection de plein été: 25 modèles.
2") Pour les maisons spécialisées
uniquement dans le tailleur pour da-
mes et le sport, le nombre maximum
de modèles pouvant composer une
collection est réduit à 30, se répar-
tissant comme -*uit :
Colleotion de printemps: 20 modèles.
Collection de plein été: 10 modèles.
Périodes de présentation des collec-
tions : Aucune présentation de modè-
les, soit en privé, soit en public, so.t
à la . presse, soit aux dessinateurs de
mode, ne pourra avoir lieu avant le
10 février 1941 pour les collections de
printemps, et avant le 21 avril pour
le« collections de plein été.
Echelonnement des présentations :
1») Les maisons sont autorisées à
échelonner la présentation de ces mo-
dèles selon le rythme de leurs be-
soins; mais en aucun cas l'importance
d'une collection présentée ne pourra
être supérieure à :
75 modèles pour la période comprise
entre le 10 février et le 21 avril 1941,
2*6——»,cuL, aans ce
. arrondissement n'aura pas beaucoup
rues; une fois qu'on disposera du
d'y passer que tous les quatre ans
Il y a du travail pour les assemblées
communales et pour les
fabricants de plaques émail-
lées bleues 1
entre le 10 février et le 21 avril 1941,
d'une part, 10 modèles pour la période
comprise entre le 21 avril et le 31
juillet 1941, d'autre part;
A partir du 21 avril, la collection de
printemps pourra être incorporée en
tout ou partie à la collection de plein
été.
Contrôle : Des contrôleurs spéciale-
ment désignés à cet effet pourront,
sur justification de leurs pouvoirs, se
livrer à toutes investigations qu'ils
jugtient utiles.
Sanctions : Pour toute infraction
commise soit volontairement, soit par
nésligence, aux dispositions de la pré-
sente décision, les contrevenints se-
ront passibles des sanctions prévues
par l'art. 7 de la loi du 13 août 1840.
Un gros lot
de 5 millions
de la Loterie nationale
échoit à des gagnants
de condition modeste
L'un d'eux a décidé
de transmettre S0.000 francs
au maréchal Pétain
Ayez b volonté
et la persévérance des forts
Les responsables de notre
désastre seront châtiés
déclare M. Pierre HERICOURT
Vichy, 5. — M. Pierre Héricourt. directeur général de la Légion
française des combattants, a prononcé une allocution dont voici
l'essentiel ;
Notre armée n'avait ni les armes,
ni les munitions, ni les avions pour
lesquels le peuple de'France avait si
généreusement donné son argent. II
est inimaginable que l'on n'ait pas
encore chassé les voleurs.
Maintenant, 11 nous appartient de
ne pas laisser les responsables s'em-
busquer dans l'anonymat. Nous les
nommerons par leurs noms et leurs
prénoms. Nous exigerons pour eux la
justice, toute la justice, c'est-à-dire
un ohâtimenit à la mesure du désas-
tre qu'ils ont organisé.
Ce qui est inimaginable, dlrez-vous,
c'est que l'on n'ai pas encore châtié
les voleurs. Cela vient, sûrement
inexorablement...
Dites Blum ! Et voilà que la honte
vous monte aussitôt au visage pour
avoir toléré que ce juif, sans natio-
nalité, ait pu impunément gouverner
notre pays, introduire dans toutes nos
administrations les agents dissolvants
de la juiverie internationale, préparer
la guerre fraîche et joyeuse des dé-
mocraties contre les dictatures.
Dites Mandel 1 Et vous voyez sur-
gir devant vous le complice au long
nez du précédent. Celui-ci a travaillé
depuis toujours dans la démagogie
populaire, celui-là dans la banque et
les trusts industriels au service de la
Cité de Londres; l'un et l'autre fai-
sant la traite des malheureux et naïfs
Français pour le compte des mar-
chands d'or.
Dites Pierre Cot, le saboteur de no-
tre aviation! Dites Herriot, le protec-
teur de toute la franc-anaçonnerie
parlementaire ! Dites Reynauid, le vo-
leur, ■ en fuite au moment de la dé-
bâcle, avec ses valises pleines d'or et
de bijoux; le cynique bazardier de
Mexico, depuis vingt ans agent 1»
plus cyniquement hiablle des puissan-
ces étrangères 1
DANSE ACROBATIQUE
Mme PIAT et son partenaire
au Cirque Médrano
Paris, 5. — Le gros lot de cinq mil-
lions de la douzième tranche de la
Loterie nationale, tirée le 17 décembre,
a été partagé entre les porteurs du
billet 514.117
Six des gagnants se sont déjà fait
connaître. Ce sont un agent de police
de Nice, un fonctionnaire en retraite
d'une part, 25 modèles pour la période des colonies, un concierge, une com-
comprise entre le 21 avril et le 31 jmerçante, un cultivateur et un sujet
juillet 1941, d'autre part;
2°) En ce qui concerne les maisons
spécialisées dans le tailleur trour da-
mes et le sport, l'Importance des col-
lections présentée» ne pourra être
supérieure à :
20 modèles pour la période comprise
L'un des gagnants a déclaré aîclr
l'intention de transmettre une somme
de 50.000 francs au maréchal Pétain et
d'autres do verser une part de leur
gain au « Secours national >. Tous
les gagnants sont de condition modeste.
LE TICKET DE RIZ
N° 5 DE DÉCEMBRE
est valable
jusqu'au 20 janvier
Paris, 5. — On nous communique.-
La ration de riz accordée contre
remise du coupon n° 5 de décem-
bre, par l'arrêté ministériel du
16 décembre 1940, pourra être obte-
nue jusqu'au 20 janvier 1941.
En conséquence, la distribution
à faire aux consommateurs au
titre du mois de janvier (contre
remise du coupon n° 5 de janvier
1941) ne pourra commencer qu'à
une date qui sera fixée ultérieure-
ment.
Jusqu'à cette date, les détaillants
ne devront donc accepter que le
coupon de décembre, à Texcluslon
de ceux du mois de janvier.
Légionnaires ! Le Maréchal vous a
tracé la voie. Vous êtes les meilleurs
enf anU d'un peuple qui a un glo-
rieux passé et qui peut aussi avoir un
rayonnant avenir, à condition que
POUR LES DÉMOBILISÉS SANS TRAVAIL
LE SECOURS NATIONAL D'HIVER. A OUVERT CE CENTRE
D'ACCUEIL, OU L'ON SERT DES REPAS POUR 3 FRANCS
LE MINISTÈRE FINLANDAIS EST CONSTITUÉ
M. Rcsngèll, qui le préside,
continuera la politique de son prédécesseur
Paris, 5. — La crise ministérielle fin-
landaise vient d'être résolue. Elle du-
rait depuis 14 jours. Elle était due aux
divergences de vues existant entre
divers partis au sujet de la réforme
agraire et l'octroi de pleins pouvoirs.
Le nouveau gouvernement, à la tête
duquel se trouve M. Rangell, com-
prend 11 ministres et deux sous-secré-
tariats d'Etat. M. Bangell était direc-
teur de la Banque d'Etat finlandaise.
Vice-président du Comité olympique
finnois et membre du Comité olym-
pique international; 11 est âgé da
C7 ans.
Dans une allocution au peupla fin-
landais, il a déclaré que son gouverna*
ment continuerait la politique du pré-
cédent cabinet. Il est bien déctdé à
faire face à tous les problèmes de la
politique intérieure et extérieure et
fait appel à la bonne volonté de tous
pour faciliter sa tâche.
Franz Lehar à Paris
Voici le célèbre compositeur assistant à une représentation
de son oeuvre « Au pars du sourire »
M. Pierre HÉRICOURT
vous sachiez faire comprendre à tous,
comme nous l'a demandé notre chef,
la nécessité du devoir et la discipline
dans la vérité.
Ayez la volonté et la persévérance
des forts; c'est dans l'épreuve que
l'on voit les vrais coeurs. Le maréchal
Pétain vous donne le plus magnifique
exemple. Répondez-lui par un irrésiis*-
Les mystères
de Vichy
Paris, 5. — Sous ce titre, M. Jean
Luohalre écrit dans les Nouveaux
Temps :
L'émiettement du gouvernement de
Vlohy se poursuit : M. Paul Bau-
douin a donné sa démission au chef
de l'Etat, qui l'a acceptée. On susurré
que d'autres départs, volontaires ou...
souhaités par le Maréchal, sont sur le
point de se vérifier. Il est parfaite-
ment certain que, par exemple, les
présences de MM. Raphaël Allbert,
René Belin et Jean Achard sont beau-
coup plus nuisibles qu'utiles aux af-
faires publiques — et que les « cas »
de MM. Peyrouton et Caziaux ne sont
pas d'une éclatante limpidité. Les mi-
nistres de l'Intérieur et de l'Agricul-
ture ont joué, dans les rocaimboles-
ques événements du vendredi 13
décembre, un rôle qui mérite, au
moins, d'être éclairci. Quant aux mi-
nistres de la Justice, de la Production
et du Ravitaillement, Ils témoignent,
dans l'exercice des pouvoirs très éten-
dus qui leur sont conférés, d'une
fantaisie singulièrement excessive aux
résultats chaque Jour plus inquié-
tants. Tout ceci crée une situation
dont on a le droit dè s'étonner qu'elle
puisse se prolonger si longtemps.
Comme récrivait ce matin M. Georges
Suarez dans Aujourd'hui, on admet
difficilement que, après trois semaines
de crise, le gouvernement semble s'en
tenir à la fameuse formule : « Il est
urgent d'attendre » et retarde un dé-
nouement de salut public que le plus
mauvais des régimes parlementaires
aurait, pour sa part, déjà apporté.
Car s'il y a le mal des démissions,
spontanées ou forcées, sur lesquelles
nulle explication n'est donnée à l'opi-
nion publique — s'il y a aussi le mal
des démissions fâcheusement retar-
dées — il y a également le mal des
omissions auxquelles cm ne se hâte
point d'apporter remède.
Un service funèbre à la mémoire
marins du « SFAX » et du « RHONE »
a été célébré à Casablanca
Vichy, 5. — Un service funèbre à la mémoire des marins du socs-
marin Sfax et du pétrolier Rhône, torpillés le 19 décembre, au large des
côtes de Mauritanie, a été célébré hier à la cathédrale du Sacré-Coeur
à Casablanca.
C'est de ce dernier port que partirent les deux navires vers leur
tragique destin.
Un grand nombre de personnalités civiles et militaires assistaient
à la cérémonie, notamment l'amiral d'Harcourt, commandant la marine
du Maroc.
L'hiver est rude
dans tonte PEurope
et le nord de FAfriciue
Il a neigé à Bône
MAIS OU S'ASSEOHt ? ?
sontpp&n. n6ige m n'aVait P£* ^ depuls a fal*
En Espagne, au Portugal, une vio-
lente tempête de neige fait rage; sur
Lisbonne, le vent a soufflé à la vitesse
de 80 kilomètres à l'heure et a déra-
ciné des arbres.
En certains endroits, la nel^e tombe
en si grande abondance au'eiU a pro-
voqué le déralliement de plusieurs
LE PEINTRE N'EST PAS FRILEUX
convois de marchandises. De nom-
breuses personnes ont été blessées
Quatre bateau, de petit tonnagTont
i'P^.nîS,U Ie falt sentlr dans touts
SP/tlffl{rlrle' u est accom-
pagné de tempêtes de ns'u» vn
Scandinavie, on alSngtotréX
le^SS ?" tZé52^E? ^urorje centrale,
il ^Vvf* déchainé après le dégel.
nveUe va«ue a occasionné da
nombreux accidents et entravé les
communications.
„(^rfMariellie' le r&vlt*Ulement de la
viande de boucherie n'a au être ÛS-
?^rn.^.t r,alson des difficultés des
transports ferroviaires.
La Saône charrie des glaçons, ren-
dant la navigation presque impossible
Dans le Massif central, la neipe, qui
était exceptionnelle, est tombée. La
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