Source : Bibliothèque nationale de France, département Arsenal, 8-S-7994 (1-5)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2017
LETTRE XV. Sur les Prairies artificielles, ambulantes & fédentaires de Luzerne. C E n’eft pas feulement, MoNSTEUR , avec du trefle qu’on fait des prairies ar- tificielles ambulantes , comme je vous l’ai obfervé dans notre commerce épif- tolaire de l’année derniere; mais on em- ploie encore à cet ufage la luzerne. J’ai vu dans la Baffe-Normandie des cantons confidérables de ces fortes de prairies ; la terre de cette Province eB fi féconde qu’elle n’eff prefque jamais en jacheres, & quand elle ne fournit ni froment ni marfages, elle donne une récolte abon dante de luzerne ; on élève ces prairies ambulantes de la même manière que celles de trefle : vous me difpenferez par conféquent , Monsieur , de vous en entretenir fpécialement dans la préfente, je me contenterai feulement de vous ex- pofer les principes généraux concer- liant la culture de la plante dont il eff queftion. Elle s’élève de femences ; on Végétaux, Tome IV, P
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