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UN DEMI-SIÈCLE DE BOTANIQUE TOULOUSAINE AU 41 ALLÉES JULES GUESDE
39
11. En 1934, la ville de Toulouse - bien que
non propriétaire de l’immeuble - a accordé
à l’Université un crédit global de 900.212
Francs en vue de la construction d’un étage
supplémentaire (cf. C.R. Travaux Facultés -
Rapports annuels du Conseil de l’Université,
1935-1936:81 & 73).
12. Charles Fabre (1851-1933). Professeur
adjoint à l’Université de Toulouse, il fonda, en
1875, la 3e société photographique de France
et (avec Eugène Trutat) la section « Pyrénées
centrales » du Club Alpin Français (1876). Il créa
un enseignement supérieur de la photographie
à Toulouse en 1892. Il est l’auteur d’un
monumental ouvrage : « Traité encyclopédique
photographique » en 3 volumes et 4 suppléments
parus entre 1889 et 1902.
13. Louis Roule (1861-1942). Il fut
Conservateur du Muséum d’Histoire Naturelle
de Toulouse et dirigea l’Institut d’hydrobiologie
et de pisciculture. Spécialiste des reptiles,
batraciens et poissons il a été nommé, en 1910,
Professeur titulaire de la chaire de zoologie du
Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris.
Il enseigna l’ichtyologie à l’Institut National
Agronomique de Paris.
14. L’Institut de Chimie deviendra « École
Nationale Supérieure de Chimie de Toulouse »
en 1953 et s’associera à l’ « École Nationale
Supérieure d’Ingénieurs en Génie Chimique »
pour constituer l ’ EN SI ACET (2001 ). L’ « Institut
d’Électrotechnique et de Mécanique Appliquée »
deviendra ENSEEIHT en 1948.
15. Arrêté ministériel de confirmation du 29
juillet 1909.
16. L’examen d’entrée comportait 3 épreuves
écrites (mathématiques, physique, sciences
naturelles) et un oral. La moyenne générale
devait être au moins égale à 12/20.
17. Paul Sabatier, veuf depuis 43 ans,
fut inhumé au cimetière Saint-Vincent de
Carcassonne.
18. Louis Rives (1891-1943). Ingénieur
de l’École d’Agriculture de Montpellier et
chargé de cours d’agriculture en 1918, il fut
Maître de Conférences de 1921 à 1939 dans le
laboratoire d’Adolphe Prunet puis titulaire de la
chaire d’agriculture (créée) en 1941. Il disparut
prématurément en 1943 à l’âge de 52 ans. Ses
travaux les plus remarquables concernent la
vigne et ses hybrides (P. Rivais in « Cent ans
d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT, 1909-
2009).
19. Léon Jammes (1867-1937). Docteur en
médecine et ès-sciences, il fut nommé Maître de
Conférences en 1906 puis directeur de l’« Institut
d’hydrobiologie et de pisciculture » en 1910 à la
suite de L. Roule. Il sera Professeur titulaire de la
chaire de zoologie appliquée et d’hydrobiologie
à la Faculté des Sciences en 1919. Il s’impliqua
dans le développement de la station biologique
d’Orédon (Hautes-Pyrénées). (M. Secondât
in « Cent ans d’agronomie à Toulouse », INP-
ENSAT, 1909-2009).
20. Louis Mengaud (1876-1957). Agrégé de
sciences naturelles, il fut d’abord Professeur
de Lycée. Géologue spécialiste des Pyrénées
cantabriques (Thèse sur la région de Santander),
il collabora avec Léon Bertrand (1869-1947)
alors Professeur de géologie à Toulouse. Chargé
d’un enseignement de géologie à l’Institut
Agricole, il sera nommé Professeur titulaire de
géologie et minéralogie à la Faculté des Sciences
de Toulouse en 1928 (succession de Charles
Jacob) après avoir occupé brièvement des postes
de titulaire de chaire de géologie et minéralogie
à Dijon (1926) et Bordeaux (1927).
21. Albert Lécaillon (? -1934). Entomologiste,
zoologiste et généticien, il fut Professeur à
l’École nationale d’Horticulture de Versailles
puis Professeur titulaire de zoologie à la Faculté
des Sciences de Toulouse à partir de 1919.
22. Louis-Ferdinand Tessier (1861-1941).
Conservateur des Eaux et Forêts, il est à l’origine,
avec Adolphe Prunet et Henri Gaussen, de la
création du laboratoire sylvo-pastoral de Jouéou
en 1921.
23. Claude Hamant (1913-1999). Assistant de
botanique à l’Institut Agricole de Nancy (1935-
1936), ensuite Assistant du Pr G. Chalaud à la
Faculté des Sciences de Nancy (1937-1940), il
suivra ce dernier à Rennes puis à Toulouse où
il deviendra Chef de Travaux de botanique à
l’IAT et à la Faculté des Sciences. Il participera
à l’essor de PENSAT et sera responsable,
en qualité de Professeur, du département de
protection des végétaux et directeur d’études
(L. Albertini in « Cent ans d’agronomie à
Toulouse », INP-ENSAT, 1909-2009).
24. Jeanne Berducou (1912-2008). Ingénieure
de FIAT (1936), elle fut assistante-préparatrice
au laboratoire de catalyse chimique animé par
Paul Sabatier. Assistante du Pr Chalaud, elle
devint Chef de travaux du Pr Diehl et dirigea
ensuite le laboratoire de physiologie végétale
de 1959 à 1978 en qualité de Professeur. Ses
travaux ont notamment porté sur la croissance
et le métabolisme des plantes supérieures et leur
nutrition minérale (L. Albertini in « Cent ans
d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT, 1909-
2009).
25. Joseph Clarens (1873-1955). Chargé de
cours de chimie générale à l’Institut Agricole en
1910, il fut ensuite Chef de travaux en 1920
puis titulaire de la chaire de chimie agricole en
1923 à la suite de P. Sabatier. Il occupera cette
chaire, transformée en chaire d’État (1927)
jusqu’en 1940 et s’illustrera par ses recherches
sur la chimie du sol (H. Margulis in « Cent ans
d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT, 1909-
2009).
26. Jean Lacroix (1899-1966). Titulaire d’une
Licence ès-sciences physiques et du diplôme
d’Ingénieur de l’Institut Agricole il fut d’abord
Préparateur dans cet Institut, entreprit des
recherches en chimie organique et devint, en
1927, l’Assistant du Pr Clarens. Il sera docteur
ès-sciences en 1934 et Professeur sans chaire
en 1960. Il fit notamment des recherches sur la
physico-chimie des sols (L. Albertini in « Cent
ans d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT,
1909-2009).
27. Pierre Rivais (1911-1979). Licencié
ès-sciences à la Faculté des sciences de
Toulouse, il fut admis Ingénieur de l’Institut
Agricole en 1937. Devenu Ingénieur géologue
à Nancy (1938), il sera nommé à l’Ile de la
Réunion (1939-1946) où il prépara sa Thèse
sur la végétation de l’île qu’il soutint en 1950.
Professeur sans chaire en 1954, à titre personnel
en 1959, il a essentiellement enseigné à
PENSAT. Pierre Rivais laisse le souvenir d’un
naturaliste aux connaissances encyclopédiques.
Il s’est notamment intéressé aux variétés de
Figuiers, aux hybrides de la vigne et aux plantes
introduites d’importance pratique (J. Fallot,
in « Cent ans d’agronomie à Toulouse », INP-
ENSAT, 1909-2009).
28. Marcel Secondât (1903 - ?). Ingénieur
agricole (1925) puis Licencié ès-sciences
(1927) et Dr ès-sciences en 1951, M. Secondât
fut aide-préparateur à l’Institut Agricole avant
de soutenir sa Thèse sur les variations du taux
d’acide lactique dans le sang des poissons d’eau
douce (1951). Il sera Professeur sans chaire
en 1962. Ses activités de recherche ont porté
sur la zootechnie et la pisciculture. Il a donné
des enseignements à l’Institut Agricole puis à
PENSAT ainsi qu’à l’École Vétérinaire et à la
Faculté des Sciences (Y. Clément, in « Cent ans
d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT, 1909-
2009).
29. Pierre Pont (1905-2003). Ingénieur de
l’Institut Agricole en 1923, P. Pont, grâce à
sa formation juridique, enseigna le droit et
l’économie à l’Institut Agricole à partir de
1930 puis à PENSAT. Il gérait parallèlement
une propriété familiale près d’Albi. Il avait
des responsabilités au Crédit Agricole et à la
Mutualité Agricole (Ph. Masson in « Cent ans
d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT, 1909-
2009).
30. Georges Labit était le fils d’Antoine
Labit, riche commerçant toulousain, fondateur
notamment de la « Maison Universelle » de
la rue d’Alsace-Lorraine. Grand voyageur,
érudit et collectionneur, Georges Labit est
mort tragiquement en 1899, à 37 ans, sans
laisser de testament. Son père fit don à la ville
de ses collections (Musée Georges Labit) - (cf.
Geneviève Lefèvre : « Georges Labit, un globe-
trotter toulousain », éd. D. Briand, 319 pp.,
1994).
31. La seconde guerre mondiale a beaucoup
endommagé le domaine de Monlon. Celui-ci
fut amputé de 4 hectares en 1967 en vue de la
construction de l’usine d’incinération d’ordures
ménagères du Mirail. L’ensemble du domaine
a ensuite été acheté en 1992 par la mairie de
Toulouse qui l’utilisa pour la construction de
bâtiments municipaux. Un lotissement a encore
réduit l’ensemble. Le château a été revendu par
la mairie à des particuliers en 1995.
32. Le domaine fut exproprié l’année où
PENSAT acquit le domaine de Borret (120 ha),
dans la commune de Poucharramet, qui était
destiné à des recherches expérimentales en
zootechnie et modes de cultures.
33. La Société « Amouroux Frères »,
spécialisée dans la fabrication et la vente
d’outils agricoles, a été créée en 1873 par
Pascal Amouroux. Elle était renommée pour la
production de la faucheuse « Hirondelle ». La
première usine se situait au Pré-Catelan, en haut
des Allées Jean Jaurès actuelles.
34. Le cultivar « Monlon » de l’orge fut
renommé.
UN DEMI-SIÈCLE DE BOTANIQUE TOULOUSAINE AU 41 ALLÉES JULES GUESDE
39
11. En 1934, la ville de Toulouse - bien que
non propriétaire de l’immeuble - a accordé
à l’Université un crédit global de 900.212
Francs en vue de la construction d’un étage
supplémentaire (cf. C.R. Travaux Facultés -
Rapports annuels du Conseil de l’Université,
1935-1936:81 & 73).
12. Charles Fabre (1851-1933). Professeur
adjoint à l’Université de Toulouse, il fonda, en
1875, la 3e société photographique de France
et (avec Eugène Trutat) la section « Pyrénées
centrales » du Club Alpin Français (1876). Il créa
un enseignement supérieur de la photographie
à Toulouse en 1892. Il est l’auteur d’un
monumental ouvrage : « Traité encyclopédique
photographique » en 3 volumes et 4 suppléments
parus entre 1889 et 1902.
13. Louis Roule (1861-1942). Il fut
Conservateur du Muséum d’Histoire Naturelle
de Toulouse et dirigea l’Institut d’hydrobiologie
et de pisciculture. Spécialiste des reptiles,
batraciens et poissons il a été nommé, en 1910,
Professeur titulaire de la chaire de zoologie du
Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris.
Il enseigna l’ichtyologie à l’Institut National
Agronomique de Paris.
14. L’Institut de Chimie deviendra « École
Nationale Supérieure de Chimie de Toulouse »
en 1953 et s’associera à l’ « École Nationale
Supérieure d’Ingénieurs en Génie Chimique »
pour constituer l ’ EN SI ACET (2001 ). L’ « Institut
d’Électrotechnique et de Mécanique Appliquée »
deviendra ENSEEIHT en 1948.
15. Arrêté ministériel de confirmation du 29
juillet 1909.
16. L’examen d’entrée comportait 3 épreuves
écrites (mathématiques, physique, sciences
naturelles) et un oral. La moyenne générale
devait être au moins égale à 12/20.
17. Paul Sabatier, veuf depuis 43 ans,
fut inhumé au cimetière Saint-Vincent de
Carcassonne.
18. Louis Rives (1891-1943). Ingénieur
de l’École d’Agriculture de Montpellier et
chargé de cours d’agriculture en 1918, il fut
Maître de Conférences de 1921 à 1939 dans le
laboratoire d’Adolphe Prunet puis titulaire de la
chaire d’agriculture (créée) en 1941. Il disparut
prématurément en 1943 à l’âge de 52 ans. Ses
travaux les plus remarquables concernent la
vigne et ses hybrides (P. Rivais in « Cent ans
d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT, 1909-
2009).
19. Léon Jammes (1867-1937). Docteur en
médecine et ès-sciences, il fut nommé Maître de
Conférences en 1906 puis directeur de l’« Institut
d’hydrobiologie et de pisciculture » en 1910 à la
suite de L. Roule. Il sera Professeur titulaire de la
chaire de zoologie appliquée et d’hydrobiologie
à la Faculté des Sciences en 1919. Il s’impliqua
dans le développement de la station biologique
d’Orédon (Hautes-Pyrénées). (M. Secondât
in « Cent ans d’agronomie à Toulouse », INP-
ENSAT, 1909-2009).
20. Louis Mengaud (1876-1957). Agrégé de
sciences naturelles, il fut d’abord Professeur
de Lycée. Géologue spécialiste des Pyrénées
cantabriques (Thèse sur la région de Santander),
il collabora avec Léon Bertrand (1869-1947)
alors Professeur de géologie à Toulouse. Chargé
d’un enseignement de géologie à l’Institut
Agricole, il sera nommé Professeur titulaire de
géologie et minéralogie à la Faculté des Sciences
de Toulouse en 1928 (succession de Charles
Jacob) après avoir occupé brièvement des postes
de titulaire de chaire de géologie et minéralogie
à Dijon (1926) et Bordeaux (1927).
21. Albert Lécaillon (? -1934). Entomologiste,
zoologiste et généticien, il fut Professeur à
l’École nationale d’Horticulture de Versailles
puis Professeur titulaire de zoologie à la Faculté
des Sciences de Toulouse à partir de 1919.
22. Louis-Ferdinand Tessier (1861-1941).
Conservateur des Eaux et Forêts, il est à l’origine,
avec Adolphe Prunet et Henri Gaussen, de la
création du laboratoire sylvo-pastoral de Jouéou
en 1921.
23. Claude Hamant (1913-1999). Assistant de
botanique à l’Institut Agricole de Nancy (1935-
1936), ensuite Assistant du Pr G. Chalaud à la
Faculté des Sciences de Nancy (1937-1940), il
suivra ce dernier à Rennes puis à Toulouse où
il deviendra Chef de Travaux de botanique à
l’IAT et à la Faculté des Sciences. Il participera
à l’essor de PENSAT et sera responsable,
en qualité de Professeur, du département de
protection des végétaux et directeur d’études
(L. Albertini in « Cent ans d’agronomie à
Toulouse », INP-ENSAT, 1909-2009).
24. Jeanne Berducou (1912-2008). Ingénieure
de FIAT (1936), elle fut assistante-préparatrice
au laboratoire de catalyse chimique animé par
Paul Sabatier. Assistante du Pr Chalaud, elle
devint Chef de travaux du Pr Diehl et dirigea
ensuite le laboratoire de physiologie végétale
de 1959 à 1978 en qualité de Professeur. Ses
travaux ont notamment porté sur la croissance
et le métabolisme des plantes supérieures et leur
nutrition minérale (L. Albertini in « Cent ans
d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT, 1909-
2009).
25. Joseph Clarens (1873-1955). Chargé de
cours de chimie générale à l’Institut Agricole en
1910, il fut ensuite Chef de travaux en 1920
puis titulaire de la chaire de chimie agricole en
1923 à la suite de P. Sabatier. Il occupera cette
chaire, transformée en chaire d’État (1927)
jusqu’en 1940 et s’illustrera par ses recherches
sur la chimie du sol (H. Margulis in « Cent ans
d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT, 1909-
2009).
26. Jean Lacroix (1899-1966). Titulaire d’une
Licence ès-sciences physiques et du diplôme
d’Ingénieur de l’Institut Agricole il fut d’abord
Préparateur dans cet Institut, entreprit des
recherches en chimie organique et devint, en
1927, l’Assistant du Pr Clarens. Il sera docteur
ès-sciences en 1934 et Professeur sans chaire
en 1960. Il fit notamment des recherches sur la
physico-chimie des sols (L. Albertini in « Cent
ans d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT,
1909-2009).
27. Pierre Rivais (1911-1979). Licencié
ès-sciences à la Faculté des sciences de
Toulouse, il fut admis Ingénieur de l’Institut
Agricole en 1937. Devenu Ingénieur géologue
à Nancy (1938), il sera nommé à l’Ile de la
Réunion (1939-1946) où il prépara sa Thèse
sur la végétation de l’île qu’il soutint en 1950.
Professeur sans chaire en 1954, à titre personnel
en 1959, il a essentiellement enseigné à
PENSAT. Pierre Rivais laisse le souvenir d’un
naturaliste aux connaissances encyclopédiques.
Il s’est notamment intéressé aux variétés de
Figuiers, aux hybrides de la vigne et aux plantes
introduites d’importance pratique (J. Fallot,
in « Cent ans d’agronomie à Toulouse », INP-
ENSAT, 1909-2009).
28. Marcel Secondât (1903 - ?). Ingénieur
agricole (1925) puis Licencié ès-sciences
(1927) et Dr ès-sciences en 1951, M. Secondât
fut aide-préparateur à l’Institut Agricole avant
de soutenir sa Thèse sur les variations du taux
d’acide lactique dans le sang des poissons d’eau
douce (1951). Il sera Professeur sans chaire
en 1962. Ses activités de recherche ont porté
sur la zootechnie et la pisciculture. Il a donné
des enseignements à l’Institut Agricole puis à
PENSAT ainsi qu’à l’École Vétérinaire et à la
Faculté des Sciences (Y. Clément, in « Cent ans
d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT, 1909-
2009).
29. Pierre Pont (1905-2003). Ingénieur de
l’Institut Agricole en 1923, P. Pont, grâce à
sa formation juridique, enseigna le droit et
l’économie à l’Institut Agricole à partir de
1930 puis à PENSAT. Il gérait parallèlement
une propriété familiale près d’Albi. Il avait
des responsabilités au Crédit Agricole et à la
Mutualité Agricole (Ph. Masson in « Cent ans
d’agronomie à Toulouse », INP-ENSAT, 1909-
2009).
30. Georges Labit était le fils d’Antoine
Labit, riche commerçant toulousain, fondateur
notamment de la « Maison Universelle » de
la rue d’Alsace-Lorraine. Grand voyageur,
érudit et collectionneur, Georges Labit est
mort tragiquement en 1899, à 37 ans, sans
laisser de testament. Son père fit don à la ville
de ses collections (Musée Georges Labit) - (cf.
Geneviève Lefèvre : « Georges Labit, un globe-
trotter toulousain », éd. D. Briand, 319 pp.,
1994).
31. La seconde guerre mondiale a beaucoup
endommagé le domaine de Monlon. Celui-ci
fut amputé de 4 hectares en 1967 en vue de la
construction de l’usine d’incinération d’ordures
ménagères du Mirail. L’ensemble du domaine
a ensuite été acheté en 1992 par la mairie de
Toulouse qui l’utilisa pour la construction de
bâtiments municipaux. Un lotissement a encore
réduit l’ensemble. Le château a été revendu par
la mairie à des particuliers en 1995.
32. Le domaine fut exproprié l’année où
PENSAT acquit le domaine de Borret (120 ha),
dans la commune de Poucharramet, qui était
destiné à des recherches expérimentales en
zootechnie et modes de cultures.
33. La Société « Amouroux Frères »,
spécialisée dans la fabrication et la vente
d’outils agricoles, a été créée en 1873 par
Pascal Amouroux. Elle était renommée pour la
production de la faucheuse « Hirondelle ». La
première usine se situait au Pré-Catelan, en haut
des Allées Jean Jaurès actuelles.
34. Le cultivar « Monlon » de l’orge fut
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