Titre : L'Armoricain : journal politique, commercial, maritime et littéraire ["puis" journal de Brest et du Finistère...]
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1869-05-22
Contributeur : Bouët, Alexandre (1798-1857). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32702269v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 mai 1869 22 mai 1869
Description : 1869/05/22 (A36,N5537). 1869/05/22 (A36,N5537).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t511908546
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-59
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/02/2023
—
POUR BREST
Trois mois
Six mois
Un an
9 fr
17
32
L’A bonnement
Annonces..
Réclames..
se paie d'avance.
20 c
40
L. Emile BRUN
m=oonrorr=n
à BREST, aux Bureaux du Journal, rue de la Rampe.
HORS BREST
Trois mois
Six mois..
Un an
13
FINISTEAH
7
.. 10-
.. 19
Étranger, frais de poste enp
Les lettres non affran
ne seront pas reçuesy/E"
J.-P. GADREAU
Administrateur
36 e Année — N° 333
‘720 . ) à PARIS, chez MM. Havas, rue Jean-Jacques-Rousseau, 3;
| ! >"* ] _ — LAFFITE, BULLIER et C ie , Place de la Bourse, 8;
| \ ( — — ISIDORE Fontaine, r le Trévise, 22.
Journal des ANNONCES JUDICIAIRES. — Paraît les MARDI, JEUDI et SAMEDI.
Samedi, 22 Mai 1869
L’ARMORICAIN est mis en
vente sur la voie publique et en
dépôt chez MM. Leparc, Girault
et Hérault, libraires, au prix de
1 0 centimes.
see At
Dépêches Télégraphiques
(service, privé)
Paris, 22 mai 1869, 10 h. 40 m. matin.
New-York, 31 mai. — Les élections pour
la nomination d’un maire ont eu lieu hier,
non sans une grande agitation et quelques
désordres. M. Hégarty, libéral modéré, a
été élu par 27 voix contre 8.
Venise , 21 mai. — Son Altesse le vice-
roi d’Egypte est arrivé à Venise aujourd’hui.
Munich, 21 mai. — Le résultat des élec
tions pour la Chambre des députés est anti-
prussien.
Brest, 22 Mai 1869
Pas de coupables abstentions.
L’heure du scrutin approche; les élec
teurs de Brest et de l’arrondissement
sont appelés à accomplir demain leur
devoir le plus noble, à exercer le plus
précieux et le plus enviable de leurs
droits, la libre manifestation de leur
pensée politique. Fiers de ces prérogatives
conquises, au prix de tant de sang et de
désastres, les hommes bien pensants, amis
de l’ordre et du sage progrès, se compte
ront et marcheront, sans défections, sans
absences, sans arrière pensée au scrutin.
Nous en avons la ferme conviction. Les amis
du sage et glorieux gouvernement de
Napoléon III ne laisseront pas entamer
leurs phalanges pressées par les derniers
feux de l’opposition. Ils laisseront les
suprêmes efforts de l’attaque désespérée se
briser contre leurs rangs serrés et iné
branlables ; plus nombreux seront les
agresseurs, plus compacts devront se mon
trer les conservateurs dynastiques, plus
rude en se a le choc, mais aussi plus rapide
et plus décisive en sera la victoire, plus
fatales seront la retraite et la déroute des
ennemis du gouvernement.
Nous faisons un appel à tous , à vous
surtout courageux ouvriers et agriculteurs
éclairés, vous tous, nos honnêtes compa
triotes , qui par suite de la régularité im
périeuse de vos travaux et de votre vie ,
ne pouvez pas prêter aux questions politi
ques une oreille toujours attentive.
Qu’on ne dise pas de vous que vous
restez insensibles au bonheur de la France,
à sa gloire, à ses intérêts, à ses libertés.
Nous , qui voulons, avant tout, voir la
population tout entière prendre part aux
choses publiques et s’occuper en même
temps de ses intérêts privés , nous, les
soutiens de l’Empire qui a rendu aux
populations des villes et des campagnes ,
estimées et protégées par lui, le droit de
suffrage que M. Thiers leur avait fait
enlever , en les flagellant du nom de vile
multitude ; nous, enfin , qui sommes heu-
veux d’avoir autour de nous , au scrutin ,
les amis innombrables du régime qui leur
a donné la tranquillité, l’ordre, nous disons
à tous les électeurs :
« Que pas un ne s’abstienne ; volez tous,
votez en masse pour la défense de l’Em
pereur et la revendication de la liberté
qu’il nous a donnée. »
Il importe ; en effet , que pour résister
d’une part aux vieilles rancunes , aux
vieilles craintes des .amis aveuglés et en
têtés des anciens régimes répressifs, pour
enrayer d’un autre côté l’élan révolutionnai-
re, pour asseoir enfin la liberté sur des
bases de granit et de marbre ; il importe
que l’Empereur oppose à tous ses ennemis
les millions de suffrages de ses amis.
Lui qui a toujours gouverné par le peu
ple et pour le peuple , il faut qu’il dise aux
détracteurs de ce peuple : « Je marche
dans ma voie progressive et libérale soute
nu par la nation entière ; il n’y a pour
moi ni tiédeur ni hésitation ; je suis tou
jours fermement, chaudement, universel
lement soutenu par ce Suffrage universel
qui, par un élan invincible, m’a porté au
pouvoir à la fin de 1848, et par cinq votes
successifs personnels ou donnés aux dépu
tés , a déclaré que j’avais conservé sa con-
fiance , et que j’avais grandi la France en
la rendant prospère au dedans , en la fai
sant respecterai! dehors. »
Votez donc, votez tous; donnez au sou
verain celle grande poignée de main de
l’homme libre, qui remplace aujourd’hui
les génuflexions serviles devant les vieux
rois, ou les platitudes timorées devant la
terrible et sanglante révolution.
Vous êtes émancipés par le suffrage uni
versel ; ne vous laissez pas circonvenir par
les hommes qui voudraient vous faire res
ter dans l’ombre comme au temps des
suffrages restreints ; portez au scrutin
l’expression de. votre dévouement à la
patrie.
A l’heure où nous écrivons , c’est chose
terminée. Chacun a dans son gousset de
gilet cette cartouche pacifique qui s’appelle
un bulletin électoral. Il s’agit de la bien
utiliser.
C’est pourquoi , transformant en conseil
amical , la leçon disciplinaire de l’opposi-
lion , nous disons aux électeurs :
Mettez vous en mesure pour dimanche.
Concertez-vous avec les amis du quartier,
si vous êtes citadin , du village si vous êtes
campagnard , pour aller ensemble au vote :
c’est le moyen qu’il n’y ait ni retardataires ,
ni manquants.
Allez de préférence à la section diman
che que lundi , et plutôt le matin que le
soir. Besogne faite , esprit tranquille. Mon
trez à tous et partout qu’avec la modération
qui n’exclut pas la fermeté vous avez la
sincérité qui impose le respect. Il y a eu
Dieu merci ! d’assez bruyants plaidoyers,
c’est bien le moins que le verdict soit pro
noncé dans le calme et dans l’ordre.
Nous vous l’avons dit, vous avez un droit
à maintenir; vous avez à accomplir un
devoir.
N’abdiquez pas un droit qui fait vraiment
de vous des hommes libres. Remplissez un
devoir dont voudront s’acquitter tous les
citoyens intelligents d’un grand pays
comme la France.
Nous le répétons ;
Pas de coupables abstentions.
L. Emile Brun.
REVUE DES JOURNAUX.
On lit dans le Constitutionnel :
« Le Siècle. à propos des élections de Paris
livre ce matin à une tâche ardue : il essaie
se
de
rassurer les bourgeois de Paris sur la candidature de
M. Bancel.
« Nous aussi, nous engageons nos concitoyens à
ne pas s’effrayer outre mesure ; ni Paris , ni les
departements, n’ont peur de quelques cerveaux
brûlés qui pourraient venir siéger sur les bancs du
Corps législatif. La France . Dieu merci e-t assez
solide pour ne pas craindre les discours d’une dou
zaine de radicaux. Mais ce n’est pas cela qu’il
importe qe Ls électeurs sachent bien , c’est le but
que poursuivent les candidats ; il ne faut pas qu’on
vote les yeux fermés m les oreilles bouchées , et
c’est là ce que le Siècle voudrait en donnant le
change à ‘opinion du corps électoral.
«lin est pas question de savoir si Paris a été
tranquille ou non ces jours di rniers ; ce qu’il im
porte aux électeurs de connaître ce sont les opinions
et les tendances d s candidais. Or, M. Bauce: s‘ si
posé comme l’homme qui vient renverser la base du
gouvernement. Fest-à dire 1 Empire acclamé par le
plébiscite de 1852 et mettre à sa place la républine.
La cantidalure de M. Bancel signifie donc le prin
cipe anti-monarchique et la révolution , avec la pro-
masse fallacieuse du parfait bonheur , celle de M.
Emile Olivier signifie l’Empire constitutiorinel ,
représentatif, avec la liberté qui se dévelophe et
s'étend progressivement et par les voies normales.
» Le Siècle aura-t-il la franchise de convenir que
telle est réellemeu! l’alternalive qui se pose devant
les électeurs. ‘»
On-lit dans le Journal des Débats :
« I es calomnies de la dernière heure sont la plus
formidable ses manœuvres électorales ; il n’y a pas
non plus que des amis peu scrupuleux n'aient
cherché à se servir par ce moyen si condamnable.
Nous nous adressons donc ici , à tous les honnêtes
gens . à quelque opinion qu’ils appartiennent . pour
les engager , quelque soit le candidat auquel ils
aient résolu de donner leur voix , de ne pas l’aban-
donner le matin de l’election à cause d’un bruit
■ subit , d’une accusation imprévue qui viendrait
l'attéindre quand il n’aurait plus le temps de se
justifier. Electeurs de toute la France . ne vous
inquiétez pas des affiches delà dernière heure , des
nouvelles de la dernière minute . traitez les rumeurs
effrayantes dont les adversaires de votre opinion
vous salueront peut-être , dimanche main . avc
tout le mépris que vous inspirent les lettres anony
mes , et , quoiqu'on poissé vous dire au mement ou
vous entrerez d ns la saile du vote , déposez en
toute sécurité de conscience le bulletin que vous
aurez apporté. »
! p Peuple s'attache à démontrer que la respon
sabilité ministérielle parlementaire a pour résultat
inévitable , ou bien l’instabilité, ou bien l’inaction
du pouvoir « deux choses équivalentes et également
funestes. »
On lit dans la Gazette de France :
« En regardant dans l’histoire de notre pays /
nous voyons que, de tout temps , quand les Fran
çais ont voulu obtenir ce qu’ils n’avaient pas , ils en
cherchaient les moyens par les procédés très natu
rels que nous ne cessons de recommander. Nous
voyons même qu’ils allaient plus loin et aussi qu’ils
arrivaient plus vite ; mais le suffrage univers"I n’avait
pas, comme aujourd’hui, changé 'es moyens de
combattre. »
Que la politique ait une gran le part aux scrutins
de mai, nous le comprenons el nous agissons en con
séquence ; mais nous y fiisons intervenir aussi, dans
une large mesure, les questions économiques, les
améliorations positives, les entreprises d’intérêt local.
Quoi que puissent affirmer certains rhéteurs, les po
pulations ne vivent pas seul ment de liberté ; elles
hesont pas fâchées d’avoir al
routes et des
chemins, les écoles prima res et des fermes expéri-
mentales. Leur procurer ces avantag s. c’est mériter
leur reconnaissance, ’ es canilidats qui affectent de
mépriser detil’es sollicitudes ne Irompent per
sonne. »—Vous trouvez les rai ins trop vers, leur
dit-on en souriant, c’est parce que vous ne pouvez
atteindre la treille. »
Il convient d’observer que la prochaine législature
sera consacrée aux affaires ; la poirique i térieure
ou extérieure. n‘y occupera qu'une place accidentelle
probablement. Cela pourra déplore aux discoureurs
et aux agitateurs ; mais cla conviendra fort, nous
le croyons, aux citoyens laborieux et paisibles, Dans
les temps d orage, semence égarée, moisson com
promise.
Entre autres que.- ions à résonre le plus tôt pos
sible nous avons les chemins de fer locaux et inter-
médiires. Un certain sombre de projets sont envoie
d’adjudication ; d’autres à l'état d’examen prépara-
tire. Pour les uns comme pour les autres, il ne faut
pas s’endormir. I es choses se pass ut à Paris de
même qu‘ n province. Ici. au conseil général, chacun
préconise sa route vicinale. 1-bas, anconsei d’Etat
chacun vante sochem n de for. A titre égal, lesquels
ont la préférence de date et l’argent ? (e sont ceux
qu’on soutient avec le plus de vigilance.
le budget du prochain exercice co nprimd en sub ■
veiilmus de chemins de fer locaux. environ treize
millions, '
Ces chiffes ne sont pas seulement des satisfac
tions, il sont des promesses Si Fou croit que nous
autres provinciaux, cultivai urs, 'propriétaires, in
dustriels, marchands Irayai leurs en blouse ou en pa
letot. nous tenons l’Etat qnilte de ce qu’il doit à nos
voie ferrées lorales? Qu'on s’arrange comme en vou
dra , avec les grandes ou avec les petites compagnies,
il nous les faut, et pas dans dix ou qmuzeaiis, mais
tout de suite.
(/est pourquoi, au risque de blesser les puritains
et les philosophes, nous arborons le drapeau des
chemins de fer, au milieu du mouvement électorales
(L’affaire nous intéresse tous, ei pour le moins au.
, tant e le vin capiteux, veulent neire prises qu’a pelites
doses En trop forte quantité, elles troublent même
les meilleurs cervaux. Avec les réïorm s économiques
rien de pareil à craindre, tout y est profil a com-
mencer par le travail assidu, le commerce actif, le
foyer ti anguitie
Pour extrait • le Goreur.
CHRONIQUE ÉLECTORALE
Coalition des partis Opposants. «
Le scrutin va s’ouvrir ;h patriotisme des
électeurs s’est éclairé à la libre discussion
qui a précédé cette heure solennelle pour
les destinées de la France.
Dans la seconde circonscription nous
croyons fermement au succès de M. Conseil.
Ami de l’ordre et de la liberté, non moins
dévoué au maintien de la Dynastie Napo
léonienne qu’à la défense du Saint-Père, il
est la plus juste expression des aspirations
du pays, vers le progrès politique et social.
1 mais en même temps, de sa confiance dans
■ l’Empereur et de ses sentiments profondé-
! ment catholiques.
Les adversaires de M. Conseil, trop cer
tains de leur insuccès s’ils arboraient fran
chement chacun son drapeau , s’abritent
sous celui de l’union soi-disant libérale, et
qui est bien plutôt celui du désordre et de
la confusion.
Le bon sens public fera justice de sem
blables alliances. Il n’a pas oublié qu’elles
ont, déjà une fois, conduit la France à ces
jours déplorables, où les droits les plus
sacrés de la religion, de la famille, de la
propriété étaient outrageusement mécon
nus, où tout menaçait de s’effondrer sous
nos pieds, dans un désastre immense.
Tous ces vieux partis, essayant de se ra
jeunir sous un nom nouveau, de quels vains
prétextes s’arment-ils pour essayer de se
justifier aux yeux du pays?
A les en croire, l’Empire nous aurait ra
menés en arrière. Sa politique prétendrait
à imposer des entraves à nos tendances les
plus légitimes. Ce gouvernement qui nous
a rendu la sécurité du foyer, la paix des
rues, l’ordre matériel; ce gouvernement
qui a fait pénétrer si profondément Léga
lité dans nos lois et dans nos mœurs , qui
a imprimé un élan si vif à Vinstruction po
pulaire, élargi le cercl 2 de toutes nos liber
tés, fondé le droit de réunion, sans s’in
quiéter des périls qu’il pourrait lui faire
encourir ; ce gouvernement serait despoti
que, rétrograde ou tout ou moins station
naire !
Contre d’aussi injustes accusations, le
dédain n’est-il pas une arme suffisante ?
Quand les faits sont patents , à quoi bon
les discuter? Quand les preuves sont ac
quises, entières et irréfutables, que servirait
d’y insister? Que tout honnête homme exa
mine religieusement, et la vérité éclatera à
ses yeux aussi brillante que le soleil.
Un auteur distingué, un penseur profond,
écrivait récemment : « Après les coalitions
«
«
«
«
«
de l’étranger, je ne sais rien de plus
odieux, de plus funeste, de plus immoral
que les coalitions intérieures des partis
qui s’acharnent à miner la puissance
publique. »
Armand Carrel ainsi que M. Guizot les
ont flétries. Le coryphée actuel de l’oppo-
lion lui-même, n’a pas balancé à les stigma
tiser en les appelant des « machinations
^honteuses.. »
Tous les sophismes du monde ne sau
raient donc faire accepter par la cons
cience publique cette association hybride
d’hommes, pactisant chacun dans son uni
que intérêt, et qui , ennemis hier , le re
deviendraient demain, s’ils réussissaient
dans leurs coupables desseins , et s’entre-
déchireraient sans pitié, sur les débris de
l’Etat dont ils conspirent la perte.
Que sont ces prétendus libéraux qui nous
abreuvent d’harangues toujours identiques,
qui nous inondent de cette foule d’écrits
où la pensée , toujours la même , essaie en
vain de se voiler sous des costumes diffé
rents /appropriés à l’heure présente ?
Qu’ils veuillent bien nous dire ce qu’ex-
prime cette épithète si élastique de Libéral,
dont s’affublent indifféremment républi
cains, orléanistes , légitimistes, qu’ils se
nomment M. de Gasté, M. de Kératry ou M.
de Ke rsa u son.
D’autres, non moins habiles , et aussi
embarrassés de faire à cette simple question
une réponse acceptable,se sont prudemment
tenus dans un silence impuissant, que ,
eux aussi, garderont sans doute. Eh bien!
nous serons plus hardis , et nous dirons
sans hésiter que, depuis 1814 jusqu’à
nos jours, Libéral n’a jamais signifié
(pd Opposant.
Electeurs de la 2 e circonscription, ce sont
des ennemis du, second Empire que nous
avons devant nous, qu oiqu’ils n’osent le.
dire, et quand ils nous menacent de réunit
leurs couleurs si différentes, ces/cou fis
qui représentent un passé quéynousi
POUR BREST
Trois mois
Six mois
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9 fr
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L’A bonnement
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L. Emile BRUN
m=oonrorr=n
à BREST, aux Bureaux du Journal, rue de la Rampe.
HORS BREST
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Un an
13
FINISTEAH
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Les lettres non affran
ne seront pas reçuesy/E"
J.-P. GADREAU
Administrateur
36 e Année — N° 333
‘720 . ) à PARIS, chez MM. Havas, rue Jean-Jacques-Rousseau, 3;
| ! >"* ] _ — LAFFITE, BULLIER et C ie , Place de la Bourse, 8;
| \ ( — — ISIDORE Fontaine, r le Trévise, 22.
Journal des ANNONCES JUDICIAIRES. — Paraît les MARDI, JEUDI et SAMEDI.
Samedi, 22 Mai 1869
L’ARMORICAIN est mis en
vente sur la voie publique et en
dépôt chez MM. Leparc, Girault
et Hérault, libraires, au prix de
1 0 centimes.
see At
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(service, privé)
Paris, 22 mai 1869, 10 h. 40 m. matin.
New-York, 31 mai. — Les élections pour
la nomination d’un maire ont eu lieu hier,
non sans une grande agitation et quelques
désordres. M. Hégarty, libéral modéré, a
été élu par 27 voix contre 8.
Venise , 21 mai. — Son Altesse le vice-
roi d’Egypte est arrivé à Venise aujourd’hui.
Munich, 21 mai. — Le résultat des élec
tions pour la Chambre des députés est anti-
prussien.
Brest, 22 Mai 1869
Pas de coupables abstentions.
L’heure du scrutin approche; les élec
teurs de Brest et de l’arrondissement
sont appelés à accomplir demain leur
devoir le plus noble, à exercer le plus
précieux et le plus enviable de leurs
droits, la libre manifestation de leur
pensée politique. Fiers de ces prérogatives
conquises, au prix de tant de sang et de
désastres, les hommes bien pensants, amis
de l’ordre et du sage progrès, se compte
ront et marcheront, sans défections, sans
absences, sans arrière pensée au scrutin.
Nous en avons la ferme conviction. Les amis
du sage et glorieux gouvernement de
Napoléon III ne laisseront pas entamer
leurs phalanges pressées par les derniers
feux de l’opposition. Ils laisseront les
suprêmes efforts de l’attaque désespérée se
briser contre leurs rangs serrés et iné
branlables ; plus nombreux seront les
agresseurs, plus compacts devront se mon
trer les conservateurs dynastiques, plus
rude en se a le choc, mais aussi plus rapide
et plus décisive en sera la victoire, plus
fatales seront la retraite et la déroute des
ennemis du gouvernement.
Nous faisons un appel à tous , à vous
surtout courageux ouvriers et agriculteurs
éclairés, vous tous, nos honnêtes compa
triotes , qui par suite de la régularité im
périeuse de vos travaux et de votre vie ,
ne pouvez pas prêter aux questions politi
ques une oreille toujours attentive.
Qu’on ne dise pas de vous que vous
restez insensibles au bonheur de la France,
à sa gloire, à ses intérêts, à ses libertés.
Nous , qui voulons, avant tout, voir la
population tout entière prendre part aux
choses publiques et s’occuper en même
temps de ses intérêts privés , nous, les
soutiens de l’Empire qui a rendu aux
populations des villes et des campagnes ,
estimées et protégées par lui, le droit de
suffrage que M. Thiers leur avait fait
enlever , en les flagellant du nom de vile
multitude ; nous, enfin , qui sommes heu-
veux d’avoir autour de nous , au scrutin ,
les amis innombrables du régime qui leur
a donné la tranquillité, l’ordre, nous disons
à tous les électeurs :
« Que pas un ne s’abstienne ; volez tous,
votez en masse pour la défense de l’Em
pereur et la revendication de la liberté
qu’il nous a donnée. »
Il importe ; en effet , que pour résister
d’une part aux vieilles rancunes , aux
vieilles craintes des .amis aveuglés et en
têtés des anciens régimes répressifs, pour
enrayer d’un autre côté l’élan révolutionnai-
re, pour asseoir enfin la liberté sur des
bases de granit et de marbre ; il importe
que l’Empereur oppose à tous ses ennemis
les millions de suffrages de ses amis.
Lui qui a toujours gouverné par le peu
ple et pour le peuple , il faut qu’il dise aux
détracteurs de ce peuple : « Je marche
dans ma voie progressive et libérale soute
nu par la nation entière ; il n’y a pour
moi ni tiédeur ni hésitation ; je suis tou
jours fermement, chaudement, universel
lement soutenu par ce Suffrage universel
qui, par un élan invincible, m’a porté au
pouvoir à la fin de 1848, et par cinq votes
successifs personnels ou donnés aux dépu
tés , a déclaré que j’avais conservé sa con-
fiance , et que j’avais grandi la France en
la rendant prospère au dedans , en la fai
sant respecterai! dehors. »
Votez donc, votez tous; donnez au sou
verain celle grande poignée de main de
l’homme libre, qui remplace aujourd’hui
les génuflexions serviles devant les vieux
rois, ou les platitudes timorées devant la
terrible et sanglante révolution.
Vous êtes émancipés par le suffrage uni
versel ; ne vous laissez pas circonvenir par
les hommes qui voudraient vous faire res
ter dans l’ombre comme au temps des
suffrages restreints ; portez au scrutin
l’expression de. votre dévouement à la
patrie.
A l’heure où nous écrivons , c’est chose
terminée. Chacun a dans son gousset de
gilet cette cartouche pacifique qui s’appelle
un bulletin électoral. Il s’agit de la bien
utiliser.
C’est pourquoi , transformant en conseil
amical , la leçon disciplinaire de l’opposi-
lion , nous disons aux électeurs :
Mettez vous en mesure pour dimanche.
Concertez-vous avec les amis du quartier,
si vous êtes citadin , du village si vous êtes
campagnard , pour aller ensemble au vote :
c’est le moyen qu’il n’y ait ni retardataires ,
ni manquants.
Allez de préférence à la section diman
che que lundi , et plutôt le matin que le
soir. Besogne faite , esprit tranquille. Mon
trez à tous et partout qu’avec la modération
qui n’exclut pas la fermeté vous avez la
sincérité qui impose le respect. Il y a eu
Dieu merci ! d’assez bruyants plaidoyers,
c’est bien le moins que le verdict soit pro
noncé dans le calme et dans l’ordre.
Nous vous l’avons dit, vous avez un droit
à maintenir; vous avez à accomplir un
devoir.
N’abdiquez pas un droit qui fait vraiment
de vous des hommes libres. Remplissez un
devoir dont voudront s’acquitter tous les
citoyens intelligents d’un grand pays
comme la France.
Nous le répétons ;
Pas de coupables abstentions.
L. Emile Brun.
REVUE DES JOURNAUX.
On lit dans le Constitutionnel :
« Le Siècle. à propos des élections de Paris
livre ce matin à une tâche ardue : il essaie
se
de
rassurer les bourgeois de Paris sur la candidature de
M. Bancel.
« Nous aussi, nous engageons nos concitoyens à
ne pas s’effrayer outre mesure ; ni Paris , ni les
departements, n’ont peur de quelques cerveaux
brûlés qui pourraient venir siéger sur les bancs du
Corps législatif. La France . Dieu merci e-t assez
solide pour ne pas craindre les discours d’une dou
zaine de radicaux. Mais ce n’est pas cela qu’il
importe qe Ls électeurs sachent bien , c’est le but
que poursuivent les candidats ; il ne faut pas qu’on
vote les yeux fermés m les oreilles bouchées , et
c’est là ce que le Siècle voudrait en donnant le
change à ‘opinion du corps électoral.
«lin est pas question de savoir si Paris a été
tranquille ou non ces jours di rniers ; ce qu’il im
porte aux électeurs de connaître ce sont les opinions
et les tendances d s candidais. Or, M. Bauce: s‘ si
posé comme l’homme qui vient renverser la base du
gouvernement. Fest-à dire 1 Empire acclamé par le
plébiscite de 1852 et mettre à sa place la républine.
La cantidalure de M. Bancel signifie donc le prin
cipe anti-monarchique et la révolution , avec la pro-
masse fallacieuse du parfait bonheur , celle de M.
Emile Olivier signifie l’Empire constitutiorinel ,
représentatif, avec la liberté qui se dévelophe et
s'étend progressivement et par les voies normales.
» Le Siècle aura-t-il la franchise de convenir que
telle est réellemeu! l’alternalive qui se pose devant
les électeurs. ‘»
On-lit dans le Journal des Débats :
« I es calomnies de la dernière heure sont la plus
formidable ses manœuvres électorales ; il n’y a pas
non plus que des amis peu scrupuleux n'aient
cherché à se servir par ce moyen si condamnable.
Nous nous adressons donc ici , à tous les honnêtes
gens . à quelque opinion qu’ils appartiennent . pour
les engager , quelque soit le candidat auquel ils
aient résolu de donner leur voix , de ne pas l’aban-
donner le matin de l’election à cause d’un bruit
■ subit , d’une accusation imprévue qui viendrait
l'attéindre quand il n’aurait plus le temps de se
justifier. Electeurs de toute la France . ne vous
inquiétez pas des affiches delà dernière heure , des
nouvelles de la dernière minute . traitez les rumeurs
effrayantes dont les adversaires de votre opinion
vous salueront peut-être , dimanche main . avc
tout le mépris que vous inspirent les lettres anony
mes , et , quoiqu'on poissé vous dire au mement ou
vous entrerez d ns la saile du vote , déposez en
toute sécurité de conscience le bulletin que vous
aurez apporté. »
! p Peuple s'attache à démontrer que la respon
sabilité ministérielle parlementaire a pour résultat
inévitable , ou bien l’instabilité, ou bien l’inaction
du pouvoir « deux choses équivalentes et également
funestes. »
On lit dans la Gazette de France :
« En regardant dans l’histoire de notre pays /
nous voyons que, de tout temps , quand les Fran
çais ont voulu obtenir ce qu’ils n’avaient pas , ils en
cherchaient les moyens par les procédés très natu
rels que nous ne cessons de recommander. Nous
voyons même qu’ils allaient plus loin et aussi qu’ils
arrivaient plus vite ; mais le suffrage univers"I n’avait
pas, comme aujourd’hui, changé 'es moyens de
combattre. »
Que la politique ait une gran le part aux scrutins
de mai, nous le comprenons el nous agissons en con
séquence ; mais nous y fiisons intervenir aussi, dans
une large mesure, les questions économiques, les
améliorations positives, les entreprises d’intérêt local.
Quoi que puissent affirmer certains rhéteurs, les po
pulations ne vivent pas seul ment de liberté ; elles
hesont pas fâchées d’avoir al
routes et des
chemins, les écoles prima res et des fermes expéri-
mentales. Leur procurer ces avantag s. c’est mériter
leur reconnaissance, ’ es canilidats qui affectent de
mépriser detil’es sollicitudes ne Irompent per
sonne. »—Vous trouvez les rai ins trop vers, leur
dit-on en souriant, c’est parce que vous ne pouvez
atteindre la treille. »
Il convient d’observer que la prochaine législature
sera consacrée aux affaires ; la poirique i térieure
ou extérieure. n‘y occupera qu'une place accidentelle
probablement. Cela pourra déplore aux discoureurs
et aux agitateurs ; mais cla conviendra fort, nous
le croyons, aux citoyens laborieux et paisibles, Dans
les temps d orage, semence égarée, moisson com
promise.
Entre autres que.- ions à résonre le plus tôt pos
sible nous avons les chemins de fer locaux et inter-
médiires. Un certain sombre de projets sont envoie
d’adjudication ; d’autres à l'état d’examen prépara-
tire. Pour les uns comme pour les autres, il ne faut
pas s’endormir. I es choses se pass ut à Paris de
même qu‘ n province. Ici. au conseil général, chacun
préconise sa route vicinale. 1-bas, anconsei d’Etat
chacun vante sochem n de for. A titre égal, lesquels
ont la préférence de date et l’argent ? (e sont ceux
qu’on soutient avec le plus de vigilance.
le budget du prochain exercice co nprimd en sub ■
veiilmus de chemins de fer locaux. environ treize
millions, '
Ces chiffes ne sont pas seulement des satisfac
tions, il sont des promesses Si Fou croit que nous
autres provinciaux, cultivai urs, 'propriétaires, in
dustriels, marchands Irayai leurs en blouse ou en pa
letot. nous tenons l’Etat qnilte de ce qu’il doit à nos
voie ferrées lorales? Qu'on s’arrange comme en vou
dra , avec les grandes ou avec les petites compagnies,
il nous les faut, et pas dans dix ou qmuzeaiis, mais
tout de suite.
(/est pourquoi, au risque de blesser les puritains
et les philosophes, nous arborons le drapeau des
chemins de fer, au milieu du mouvement électorales
(L’affaire nous intéresse tous, ei pour le moins au.
, tant
doses En trop forte quantité, elles troublent même
les meilleurs cervaux. Avec les réïorm s économiques
rien de pareil à craindre, tout y est profil a com-
mencer par le travail assidu, le commerce actif, le
foyer ti anguitie
Pour extrait • le Goreur.
CHRONIQUE ÉLECTORALE
Coalition des partis Opposants. «
Le scrutin va s’ouvrir ;h patriotisme des
électeurs s’est éclairé à la libre discussion
qui a précédé cette heure solennelle pour
les destinées de la France.
Dans la seconde circonscription nous
croyons fermement au succès de M. Conseil.
Ami de l’ordre et de la liberté, non moins
dévoué au maintien de la Dynastie Napo
léonienne qu’à la défense du Saint-Père, il
est la plus juste expression des aspirations
du pays, vers le progrès politique et social.
1 mais en même temps, de sa confiance dans
■ l’Empereur et de ses sentiments profondé-
! ment catholiques.
Les adversaires de M. Conseil, trop cer
tains de leur insuccès s’ils arboraient fran
chement chacun son drapeau , s’abritent
sous celui de l’union soi-disant libérale, et
qui est bien plutôt celui du désordre et de
la confusion.
Le bon sens public fera justice de sem
blables alliances. Il n’a pas oublié qu’elles
ont, déjà une fois, conduit la France à ces
jours déplorables, où les droits les plus
sacrés de la religion, de la famille, de la
propriété étaient outrageusement mécon
nus, où tout menaçait de s’effondrer sous
nos pieds, dans un désastre immense.
Tous ces vieux partis, essayant de se ra
jeunir sous un nom nouveau, de quels vains
prétextes s’arment-ils pour essayer de se
justifier aux yeux du pays?
A les en croire, l’Empire nous aurait ra
menés en arrière. Sa politique prétendrait
à imposer des entraves à nos tendances les
plus légitimes. Ce gouvernement qui nous
a rendu la sécurité du foyer, la paix des
rues, l’ordre matériel; ce gouvernement
qui a fait pénétrer si profondément Léga
lité dans nos lois et dans nos mœurs , qui
a imprimé un élan si vif à Vinstruction po
pulaire, élargi le cercl 2 de toutes nos liber
tés, fondé le droit de réunion, sans s’in
quiéter des périls qu’il pourrait lui faire
encourir ; ce gouvernement serait despoti
que, rétrograde ou tout ou moins station
naire !
Contre d’aussi injustes accusations, le
dédain n’est-il pas une arme suffisante ?
Quand les faits sont patents , à quoi bon
les discuter? Quand les preuves sont ac
quises, entières et irréfutables, que servirait
d’y insister? Que tout honnête homme exa
mine religieusement, et la vérité éclatera à
ses yeux aussi brillante que le soleil.
Un auteur distingué, un penseur profond,
écrivait récemment : « Après les coalitions
«
«
«
«
«
de l’étranger, je ne sais rien de plus
odieux, de plus funeste, de plus immoral
que les coalitions intérieures des partis
qui s’acharnent à miner la puissance
publique. »
Armand Carrel ainsi que M. Guizot les
ont flétries. Le coryphée actuel de l’oppo-
lion lui-même, n’a pas balancé à les stigma
tiser en les appelant des « machinations
^honteuses.. »
Tous les sophismes du monde ne sau
raient donc faire accepter par la cons
cience publique cette association hybride
d’hommes, pactisant chacun dans son uni
que intérêt, et qui , ennemis hier , le re
deviendraient demain, s’ils réussissaient
dans leurs coupables desseins , et s’entre-
déchireraient sans pitié, sur les débris de
l’Etat dont ils conspirent la perte.
Que sont ces prétendus libéraux qui nous
abreuvent d’harangues toujours identiques,
qui nous inondent de cette foule d’écrits
où la pensée , toujours la même , essaie en
vain de se voiler sous des costumes diffé
rents /appropriés à l’heure présente ?
Qu’ils veuillent bien nous dire ce qu’ex-
prime cette épithète si élastique de Libéral,
dont s’affublent indifféremment républi
cains, orléanistes , légitimistes, qu’ils se
nomment M. de Gasté, M. de Kératry ou M.
de Ke rsa u son.
D’autres, non moins habiles , et aussi
embarrassés de faire à cette simple question
une réponse acceptable,se sont prudemment
tenus dans un silence impuissant, que ,
eux aussi, garderont sans doute. Eh bien!
nous serons plus hardis , et nous dirons
sans hésiter que, depuis 1814 jusqu’à
nos jours, Libéral n’a jamais signifié
(pd Opposant.
Electeurs de la 2 e circonscription, ce sont
des ennemis du, second Empire que nous
avons devant nous, qu oiqu’ils n’osent le.
dire, et quand ils nous menacent de réunit
leurs couleurs si différentes, ces/cou fis
qui représentent un passé quéynousi
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